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Re: Les livres que vous aimez...
Lumix a écrit:Echoes a écrit:Non mais vous zetes graves.. j'ai quand même posté un truc super intéressant, jubilatoire et qui font bouger les neurones et vous.... vous parlez boulot... Ah ben non hein...
Bon allez.. ça passe pour cette fois-ci
Echoes- Messages : 966
Date d'inscription : 16/02/2019
Age : 61
Localisation : Paris
L'Elégance du Hérisson
« Et je pleure, je pleure irrépressiblement, à chaudes et grosses et belles larmes de bonheur, tandis qu’autour de nous, le monde s’engloutit et ne laisse plus de sensation que celle du regard de cet homme en la compagnie duquel je me sens quelqu’un et qui, me prenant gentiment la main, me sourit avec toute la chaleur du monde.
- Merci, parviens-je à murmurer dans un souffle.
- Nous pouvons être amis, dit-il. Et même tout ce que nous voulons. »
-
Echoes- Messages : 966
Date d'inscription : 16/02/2019
Age : 61
Localisation : Paris
Re: Les livres que vous aimez...
Bonjour,
Pour les passionnés de BD
Un beau cadeau pour les fêtes
Pour les passionnés de BD
Un beau cadeau pour les fêtes
bano07- Messages : 824
Date d'inscription : 12/10/2015
Age : 71
Localisation : Etables Ardèche, Villefort Lozère
Re: Les livres que vous aimez...
Echoes a écrit:« Et je pleure, je pleure irrépressiblement, à chaudes et grosses et belles larmes de bonheur, tandis qu’autour de nous, le monde s’engloutit et ne laisse plus de sensation que celle du regard de cet homme en la compagnie duquel je me sens quelqu’un et qui, me prenant gentiment la main, me sourit avec toute la chaleur du monde.- Merci, parviens-je à murmurer dans un souffle.- Nous pouvons être amis, dit-il. Et même tout ce que nous voulons. »-
Un petit trésor, ce livre
V
Pec- Messages : 7609
Date d'inscription : 11/10/2015
Age : 70
Localisation : Village Ouest Lyonnais
Violent et addictif...
Maman disait de moi que j'étais un ange.
Un ange tombé du ciel.
Mais les anges qui tombent ne se relèvent jamais...
Tama est une esclave. Elle n'a quasiment connu que la servitude. Prisonnière de bourreaux qui ignorent la pitié, elle sait pourtant rêver, aimer, espérer. Une rencontre va peut-être changer son destin...
Gabriel est un homme qui vit à l'écart du monde, avec pour seule compagnie ses démons et ses profondes meurtrissures. Un homme dangereux. Un matin, il découvre une inconnue qui a trouvé refuge chez lui. Une jeune femme blessée et amnésique. Qui est-elle ? D'où vient-elle ?
Un ange tombé du ciel.
Mais les anges qui tombent ne se relèvent jamais...
Tama est une esclave. Elle n'a quasiment connu que la servitude. Prisonnière de bourreaux qui ignorent la pitié, elle sait pourtant rêver, aimer, espérer. Une rencontre va peut-être changer son destin...
Gabriel est un homme qui vit à l'écart du monde, avec pour seule compagnie ses démons et ses profondes meurtrissures. Un homme dangereux. Un matin, il découvre une inconnue qui a trouvé refuge chez lui. Une jeune femme blessée et amnésique. Qui est-elle ? D'où vient-elle ?
Echoes- Messages : 966
Date d'inscription : 16/02/2019
Age : 61
Localisation : Paris
Roman lumineux...
Les Orcades j'en rêve... et le top sur la liste de mes envies.. les aurores boréales (Merry Dancers as they call them there)
Enjoy!
Amy Liptrot - L'Ecart
"Grande, fine, intrépide et avide de passion, elle vacille, tel un petit navire dans la tempête, elle hésite entre deux destins : se laisser emporter vers le sud, vers ce Londres qui brille, dans la nuit violente qui fait oublier le jour où l’on est trop seul, où tout est trop cher, où le travail manque.
Ou se fracasser contre les falaises de l’île natale, dans cet archipel des Orcades battu des vents dont la vie rude lui semble vide et lui fait peur.
Elle l’ignore encore mais il existe une troisième voie : écouter résonner l’appel qui la hante, qui vient toucher cette part d’elle assoiffée de grand large, de grand air, de grande beauté. Non pas rester mais revenir. Choisir.
Troquer la bouteille assassine contre une thermos de café fort, troquer l’observation narquoise et éperdue de la faune des nuits de fêtes tristes pour la contemplation des étoiles et des nuages, et l’inventaire des derniers spécimens de râle des genêts, un oiseau nocturne comme elle, menacé comme elle, farouche comme elle.
Sa voie s’appelle l’Écart. C’est l’humble nom d’une bande côtière où les animaux sauvages et domestiques peuvent se côtoyer loin des regards, où folâtrent des elfes ivres d’embruns.
C’est le nom fier de son premier roman."
Enjoy!
Amy Liptrot - L'Ecart
"Grande, fine, intrépide et avide de passion, elle vacille, tel un petit navire dans la tempête, elle hésite entre deux destins : se laisser emporter vers le sud, vers ce Londres qui brille, dans la nuit violente qui fait oublier le jour où l’on est trop seul, où tout est trop cher, où le travail manque.
Ou se fracasser contre les falaises de l’île natale, dans cet archipel des Orcades battu des vents dont la vie rude lui semble vide et lui fait peur.
Elle l’ignore encore mais il existe une troisième voie : écouter résonner l’appel qui la hante, qui vient toucher cette part d’elle assoiffée de grand large, de grand air, de grande beauté. Non pas rester mais revenir. Choisir.
Troquer la bouteille assassine contre une thermos de café fort, troquer l’observation narquoise et éperdue de la faune des nuits de fêtes tristes pour la contemplation des étoiles et des nuages, et l’inventaire des derniers spécimens de râle des genêts, un oiseau nocturne comme elle, menacé comme elle, farouche comme elle.
Sa voie s’appelle l’Écart. C’est l’humble nom d’une bande côtière où les animaux sauvages et domestiques peuvent se côtoyer loin des regards, où folâtrent des elfes ivres d’embruns.
C’est le nom fier de son premier roman."
Echoes- Messages : 966
Date d'inscription : 16/02/2019
Age : 61
Localisation : Paris
Re: Les livres que vous aimez...
Pour faire suite au post "une p'tite blague pour vous détendre le string", voici le livre !
Attention, abrasif !
Attention, abrasif !
Lumix- L'oeil et la plume
- Messages : 6461
Date d'inscription : 11/10/2015
Age : 63
Localisation : Sannois (95) - Assimilé parigot quoi !
Un polar au Canada... chez les moines gilbertins...
Caché au creux d’une foret sauvage du Québec, le monastère Saint-Gilbert entre- les-Loups n’admet aucun étranger. Vingt-quatre moines y vivent cloîtrés. Ils cultivent des légumes, élèvent des poules, fabriquent du chocolat et prient… Ironiquement, la communauté qui a fait vœu de silence est devenue mondialement célèbre pour ses chants grégoriens, dont l’effet est si puissant qu’on le nomme “le beau mystère”.
L’harmonie est rompue par l’assassinat du chef de chœur et l’intrusion de l’inspecteur Gamache et de son adjoint Jean-Guy Beauvoir. Les enquêteurs cherchent l’accroc dans ces vies consacrées à l’amour de Dieu, mais cette retraite forcée les place aussi face à leurs propres failles. Pour trouver le coupable, Gamache devra d’abord contempler le divin, l’humain, et la distance qui les sépare.
L’harmonie est rompue par l’assassinat du chef de chœur et l’intrusion de l’inspecteur Gamache et de son adjoint Jean-Guy Beauvoir. Les enquêteurs cherchent l’accroc dans ces vies consacrées à l’amour de Dieu, mais cette retraite forcée les place aussi face à leurs propres failles. Pour trouver le coupable, Gamache devra d’abord contempler le divin, l’humain, et la distance qui les sépare.
Echoes- Messages : 966
Date d'inscription : 16/02/2019
Age : 61
Localisation : Paris
Re: Les livres que vous aimez...
Bonne pioche, merci Echoes
Quant à moi, je viens après quelques Sylvain Tesson, de finir un livre, un de ceux qui vous tiennent de la 1ere à la dernière page...Un travail qui a demandé 5 années d'enquête à son auteur !
Basé sur un fait divers des plus sordides, ce livre nous replonge au coeur des années 50 aux USA. L'immense masse des renseignements collectés donnent une richesse incroyable au récit.
Devenu une réference du genre, et un classique incontournable, bonne lecture :
Tuman CAPOTE "De Sang Froid"
https://www.babelio.com/livres/Capote-De-sang-froid/188793
Quant à moi, je viens après quelques Sylvain Tesson, de finir un livre, un de ceux qui vous tiennent de la 1ere à la dernière page...Un travail qui a demandé 5 années d'enquête à son auteur !
Basé sur un fait divers des plus sordides, ce livre nous replonge au coeur des années 50 aux USA. L'immense masse des renseignements collectés donnent une richesse incroyable au récit.
Devenu une réference du genre, et un classique incontournable, bonne lecture :
Tuman CAPOTE "De Sang Froid"
https://www.babelio.com/livres/Capote-De-sang-froid/188793
Petit bijou... Vers la Beauté
J'ai adoré l'écriture, le style, l'histoire... la douceur, la violence aussi, la beauté.. moi qui aime l'art sans être spécialiste... un petit bijou
"Antoine Duris est professeur aux Beaux-Arts de Lyon. Du jour au lendemain, il décide de tout quitter pour devenir gardien de salle au Musée d’Orsay.
Mathilde Mattel, DRH du Musée, est rapidement frappée par la personnalité de cet homme taciturne, mystérieux, spécialiste de Modigliani, qui a choisi de s’effacer dans une fonction qui ne correspond pas à ses compétences reconnues.
Antoine est affecté à la salle des Modigliani, et Mathilde le surprend parfois à parler à mi-voix au portrait de Jeanne Hébuterne, la fiancée du peintre au destin tragique.
Il fuit tout contact social, même si Mathilde ne le laisse pas indifférent. Personne ne connaît les raisons de cette reconversion ni le traumatisme qu’il vient d’éprouver.
Pour survivre, cet homme n’a trouvé qu’un remède, se tourner vers la beauté."
"Antoine Duris est professeur aux Beaux-Arts de Lyon. Du jour au lendemain, il décide de tout quitter pour devenir gardien de salle au Musée d’Orsay.
Mathilde Mattel, DRH du Musée, est rapidement frappée par la personnalité de cet homme taciturne, mystérieux, spécialiste de Modigliani, qui a choisi de s’effacer dans une fonction qui ne correspond pas à ses compétences reconnues.
Antoine est affecté à la salle des Modigliani, et Mathilde le surprend parfois à parler à mi-voix au portrait de Jeanne Hébuterne, la fiancée du peintre au destin tragique.
Il fuit tout contact social, même si Mathilde ne le laisse pas indifférent. Personne ne connaît les raisons de cette reconversion ni le traumatisme qu’il vient d’éprouver.
Pour survivre, cet homme n’a trouvé qu’un remède, se tourner vers la beauté."
Echoes- Messages : 966
Date d'inscription : 16/02/2019
Age : 61
Localisation : Paris
Re: Les livres que vous aimez...
Merci Pascale!
Gilles- Modo
- Messages : 2260
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Age : 75
Localisation : THONON LES BAINS
Re: Les livres que vous aimez...
ah oui, c'est un très très beau livre,
j'ai beaucoup aimé,
et l'histoire est bien ficelée,
merci Pascale,
Invité- Invité
Re: Les livres que vous aimez...
en ce moment, je relis Paul Auster, "4321"
un auteur au sommet de son art,
parution, janvier 2018, en Babel, janvier 2020,
un auteur au sommet de son art,
parution, janvier 2018, en Babel, janvier 2020,
Invité- Invité
Re: Les livres que vous aimez...
Je plussoie pour le traitéJeanDeNouste a écrit: Un super bouquin, bien connu semble-t-il de la communauté motarde ... je découvre, j'adore, je dévore ! Robert M. Pirsing, Points-Aventure 7,90€.
"A deux sur une moto, père et fils sillonnent les routes vers la Californie. Ils croisent Newton et Kerouac, réparent carburateur, culasses et pistons mal huilés. Chris raconte des histoires de fantômes, son père lui dévoile les théories de la Création. Ils se découvrent comme on démonte un moteur. C'est un road-trip, une chevauchée philosophique et fantastique ...
J'ajoute Le guerrier pacifique
Il y a un film tiré du bouquin mais personnellement je ne l'ai pas vu.
menhir90- Messages : 90
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Localisation : Dans Ton Cartable !
menhir90- Messages : 90
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Localisation : Dans Ton Cartable !
Bill Carbu- Messages : 9276
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Age : 68
Localisation : Dijon
Re: Les livres que vous aimez...
WHSmile a écrit:en ce moment, je relis Paul Auster, "4321"
un auteur au sommet de son art,
parution, janvier 2018, en Babel, janvier 2020,
Hello Pierrot,
Je confirme, excellent bouquin, mais pas sûr d'avoir tout de suite le courage de m'y replonger, il faudrait du temps. peut-être à la retraite dans ....
Sinon je vous conseille celui là :
une satire sociale qui pique dans la veine de Mordillat.
Bonne lecture
Pascalito- Messages : 2880
Date d'inscription : 11/10/2015
Age : 60
Localisation : Lot & Garonne
labecanajules- Modo
- Messages : 3334
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Age : 74
Localisation : Côte d'Or
Re: Les livres que vous aimez...
Dans quel état j'Erre...
Avec ce livre, mon état s'est amélioré, en ces temps de sinistrose, où les médias font tout pour nous déprimer à force de CORONA, là, j'ai pris une bonne claque vivifiante. Un livre qui devrait être remboursé par la SECU.
Petit résumé :
Un huis clos sanguinaire et hilarant, à mi-chemin entre Conan Doyle et San-Antonio.
Pour contrer la grisaille ambiante, on ne saurait trop vous recommander de vous jeter sur les oeuvres du truculent J.M. Erre, qui aligne depuis cinq ans les livres à l'humour féroce. Après Prenez soin du chien et Série Z, le Montpelliérain revient à ses premières amours, celles du roman policier. Un genre qu'il attaque par la face Nord en évoquant le grand Sherlock Holmes, figure tutélaire dont l'ombre plane sur cette version sous la neige (et passablement déjantée) des Dix Petits Nègres. Le traditionnel huis clos prend ici pour cadre une villégiature helvète, l'hôtel Baker Street flanqué sur hauteurs de Meiringen. C'est dans ce lieu retiré du monde que se sont donné rendez-vous une dizaine de spécialistes ès Sherlock pour un grand congrès d'holmésologie, "la science qui étudie les écrits du docteur Watson sur Sherlock Holmes". Leur but : gagner les faveurs de l'éminent, quoique un peu "gâteux", professeur Bobo, appelé à désigner le titulaire de la toute première chaire d'holmésologie de la Sorbonne. Pour ravir cette charge hautement convoitée, chacun des invités - de la plantureuse Eva von Gruber à l'énigmatique professeur Durieux - aura l'occasion de se mesurer aux autres et de dévoiler ses propres théories quant au mystère ultime : l'existence réelle de Sherlock Holmes. Mais rien ne se passera comme prévu lors de ce week-end fatal. Et entre rivalités universitaires et morts suspectes, le colloque va bientôt tourner au jeu de massacre. Y aurait-il un tueur au sein de cette troupe d'hurluberlus ?
Véritable Cluedo alpin à la sauce San-Antonio, Le Mystère Sherlock a de quoi séduire au-delà des seuls amateurs de romans noirs. Si l'intrigue policière relève avant tout de la parodie (encore que...), elle peut s'appuyer sans mal sur ses inventions langagières et son ambiance résolument loufoque. Surtout, l'humour potache de l'auteur habille en creux une réflexion plus maline qu'il n'y paraît sur les pouvoirs de la fiction et des faux-semblants. Car, comme dans les romans de sir Conan Doyle, "l'énigme qui nous est proposée réside moins dans l'identité du coupable que dans celle du détective".
F2X- Messages : 3989
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Age : 64
Localisation : CRETEIL
Pascalito- Messages : 2880
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Age : 60
Localisation : Lot & Garonne
Aindien- Conteur effréné
- Messages : 3537
Date d'inscription : 10/10/2015
Age : 92
Localisation : Culoz Ain
Les livres que vous aimezJ
J’aime beaucoup le texte.Le lire va être un vrai plaisir pour toi qui aime les voyages extraordinaires...Mais avant la retraite tu as ton super projet à réaliser!!!Patience!!
Chantal- Messages : 542
Date d'inscription : 28/09/2016
Age : 73
Localisation : Riom
Re: Les livres que vous aimez...
un confinement, ça donne du temps,
pour lire,
je me remets dans cette correspondance, Maria Casarès, Albert Camus,
c'est splendide, c'est beau, magnifique,
des fin de lettre comme :
" à demain mon amour, dors bien, bonne nuit",
ou encore :
" je t'aime, je t'aime de toute mon âme",
et
" et je t'embrasse ma tendre, tendrement",
"je t'attends impatiemment",
"un seul baiser, mais débordant, en attendant la pluie de vendredi",
"je t'embrasse déja comme je le ferai, avec rage",
et ceci pendant 1200 pages,
vive le coranovirus libre !
pour lire,
je me remets dans cette correspondance, Maria Casarès, Albert Camus,
c'est splendide, c'est beau, magnifique,
des fin de lettre comme :
" à demain mon amour, dors bien, bonne nuit",
ou encore :
" je t'aime, je t'aime de toute mon âme",
et
" et je t'embrasse ma tendre, tendrement",
"je t'attends impatiemment",
"un seul baiser, mais débordant, en attendant la pluie de vendredi",
"je t'embrasse déja comme je le ferai, avec rage",
et ceci pendant 1200 pages,
vive le coranovirus libre !
Invité- Invité
Un peu de mythologie grecque... romancée
Voilà un roman qui me fait voyager dans l'imaginaire... chez les Dieux Olympiens, Titans et autres Naïades... Et surtout Circé, fille d'Helios... Déesse proche des mortels... Belle indépendance !
"Helios, dieu du soleil, a une fille : Circé. Elle ne possède ni les pouvoirs exceptionnels de son père, ni le charme envoûtant de sa mère mais elle se découvre pourtant un don : la sorcellerie, les poisons et la capacité à transformer ses ennemis en créatures monstrueuses. Peu à peu, même les dieux la redoutent.
Son père lui ordonne de s'exiler sur une île déserte sur laquelle elle développe des rites occultes et croisent tous les personnages importants de la mythologie : le minotaure, Icare, Medée et Ulysse....
Mais cette existence de femme indépendante et dangereuse inquiète les dieux et effraie les hommes. Pour sauver ce qu'elle a de plus cher à ses yeux, Circé doit choisir entre ces deux mondes : les dieux dont elle descend, les mortels qu'elle a appris à aimer."
"Helios, dieu du soleil, a une fille : Circé. Elle ne possède ni les pouvoirs exceptionnels de son père, ni le charme envoûtant de sa mère mais elle se découvre pourtant un don : la sorcellerie, les poisons et la capacité à transformer ses ennemis en créatures monstrueuses. Peu à peu, même les dieux la redoutent.
Son père lui ordonne de s'exiler sur une île déserte sur laquelle elle développe des rites occultes et croisent tous les personnages importants de la mythologie : le minotaure, Icare, Medée et Ulysse....
Mais cette existence de femme indépendante et dangereuse inquiète les dieux et effraie les hommes. Pour sauver ce qu'elle a de plus cher à ses yeux, Circé doit choisir entre ces deux mondes : les dieux dont elle descend, les mortels qu'elle a appris à aimer."
Echoes- Messages : 966
Date d'inscription : 16/02/2019
Age : 61
Localisation : Paris
Re: Les livres que vous aimez...
Actuellement un seul livre me plait:
"La Grande Evasion"....
Ah bon ce n'est pas un livre?
Ben tant pis, j'en rêve quand même
"La Grande Evasion"....
Ah bon ce n'est pas un livre?
Ben tant pis, j'en rêve quand même
Pierrot 67310 GSA HP- Messages : 765
Date d'inscription : 31/10/2019
Age : 65
Localisation : Est
Re: Les livres que vous aimez...
Une sélection motarde essentielle pour pas mourir idiot avant la fin du monde :
Bill Carbu- Messages : 9276
Date d'inscription : 10/10/2015
Age : 68
Localisation : Dijon
Re: Les livres que vous aimez...
Pierrot 67310 GSA HP a écrit:Actuellement un seul livre me plait:
"La Grande Evasion"....
Ah bon ce n'est pas un livre?
Ben tant pis, j'en rêve quand même
Echoes- Messages : 966
Date d'inscription : 16/02/2019
Age : 61
Localisation : Paris
Re: Les livres que vous aimez...
Un livre?
Non, personne ne lit plus, ou presque!
Un livre, certes non, mais une page, une seule, celle d'une fable.
Une fable toujours d'actualité, pour la menace sanitaire, bien sûr, mais surtout pour sa morale !
JDLF, quelle plume (d'oie! ), quelle modernité, et quel révolutionnaire
Jean de LA FONTAINE
1621 - 1695
Les Animaux malades de la peste
Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom)
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,
Faisait aux animaux la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
On n'en voyait point d'occupés
A chercher le soutien d'une mourante vie ;
Nul mets n'excitait leur envie ;
Ni Loups ni Renards n'épiaient
La douce et l'innocente proie.
Les Tourterelles se fuyaient :
Plus d'amour, partant plus de joie.
Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos péchés cette infortune ;
Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux,
Peut-être il obtiendra la guérison commune.
L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents
On fait de pareils dévouements :
Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence
L'état de notre conscience.
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
J'ai dévoré force moutons.
Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense :
Même il m'est arrivé quelquefois de manger
Le Berger.
Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense
Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi :
Car on doit souhaiter selon toute justice
Que le plus coupable périsse.
- Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
Eh bien, manger moutons, canaille, sotte espèce,
Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur
En les croquant beaucoup d'honneur.
Et quant au Berger l'on peut dire
Qu'il était digne de tous maux,
Etant de ces gens-là qui sur les animaux
Se font un chimérique empire.
Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir.
On n'osa trop approfondir
Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances,
Les moins pardonnables offenses.
Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins,
Au dire de chacun, étaient de petits saints.
L'Ane vint à son tour et dit : J'ai souvenance
Qu'en un pré de Moines passant,
La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
A ces mots on cria haro sur le baudet.
Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort n'était capable
D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
V
Non, personne ne lit plus, ou presque!
Un livre, certes non, mais une page, une seule, celle d'une fable.
Une fable toujours d'actualité, pour la menace sanitaire, bien sûr, mais surtout pour sa morale !
JDLF, quelle plume (d'oie! ), quelle modernité, et quel révolutionnaire
Jean de LA FONTAINE
1621 - 1695
Les Animaux malades de la peste
Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom)
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,
Faisait aux animaux la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
On n'en voyait point d'occupés
A chercher le soutien d'une mourante vie ;
Nul mets n'excitait leur envie ;
Ni Loups ni Renards n'épiaient
La douce et l'innocente proie.
Les Tourterelles se fuyaient :
Plus d'amour, partant plus de joie.
Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos péchés cette infortune ;
Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux,
Peut-être il obtiendra la guérison commune.
L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents
On fait de pareils dévouements :
Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence
L'état de notre conscience.
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
J'ai dévoré force moutons.
Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense :
Même il m'est arrivé quelquefois de manger
Le Berger.
Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense
Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi :
Car on doit souhaiter selon toute justice
Que le plus coupable périsse.
- Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
Eh bien, manger moutons, canaille, sotte espèce,
Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur
En les croquant beaucoup d'honneur.
Et quant au Berger l'on peut dire
Qu'il était digne de tous maux,
Etant de ces gens-là qui sur les animaux
Se font un chimérique empire.
Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir.
On n'osa trop approfondir
Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances,
Les moins pardonnables offenses.
Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins,
Au dire de chacun, étaient de petits saints.
L'Ane vint à son tour et dit : J'ai souvenance
Qu'en un pré de Moines passant,
La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
A ces mots on cria haro sur le baudet.
Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort n'était capable
D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
V
Pec- Messages : 7609
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Re: Les livres que vous aimez...
Ah les grands classiques ! Merci Sieur Pec !
Bill Carbu- Messages : 9276
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Age : 68
Localisation : Dijon
Re: Les livres que vous aimez...
cette fable n' a décidément pas pris une ride !
Merci de nous l'avoir remis en tête
Merci de nous l'avoir remis en tête
Un polar... qui se lit bien... on va dire
Rien d'exceptionnel et en tous cas pas à la hauteur de "Entre Deux Mondes", mais sujet complètement différent aussi..
ça se lit bien... et je ne serais pas étonnée de retrouver ça en téléfilm...
Résumé :Noémie Chastain, capitaine en PJ parisienne, blessée en service d’un coup de feu en pleine tête, se voit parachutée dans le commissariat d’un village perdu, Avalone, afin d’en envisager l’éventuelle fermeture.
Noémie n’est pas dupe : sa hiérarchie l’éloigne, son visage meurtri dérange, il rappelle trop les risques du métier... Comment se reconstruire dans de telles conditions ?
Mais voilà que soudain, le squelette d’un enfant disparu vingt-cinq ans plus tôt, enfermé dans un fût, remonte à la surface du lac d’Avalone, au fond duquel dort une ville engloutie que tout le monde semble avoir voulu oublier...
ça se lit bien... et je ne serais pas étonnée de retrouver ça en téléfilm...
Résumé :Noémie Chastain, capitaine en PJ parisienne, blessée en service d’un coup de feu en pleine tête, se voit parachutée dans le commissariat d’un village perdu, Avalone, afin d’en envisager l’éventuelle fermeture.
Noémie n’est pas dupe : sa hiérarchie l’éloigne, son visage meurtri dérange, il rappelle trop les risques du métier... Comment se reconstruire dans de telles conditions ?
Mais voilà que soudain, le squelette d’un enfant disparu vingt-cinq ans plus tôt, enfermé dans un fût, remonte à la surface du lac d’Avalone, au fond duquel dort une ville engloutie que tout le monde semble avoir voulu oublier...
Echoes- Messages : 966
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Localisation : Paris
Re: Les livres que vous aimez...
Echoes a écrit:
J'ai lu tous les livres de Norek! Très bons polards...
Un autre à ne pas louper Adler Olsen... Toute la série...
Ahhh les poupées gonflables !!! On en redemande !
Wilt, Tome 1 : Comment se sortir d'une poupée gonflable et de beaucoup d'autres ennuis encore
"Dans ce récit burlesque et énorme, la vraisemblance non plus que la psychologie n'ont droit de cité. Ce qui compte, c'est la logique absurde d'une situation folingue. Wilt met en boîte (de pâté pour chien ?) les valeurs d'une bourgeoisie à la dérive : l'argent, le sexe, la liberté des mœurs, le pouvoir par le savoir, l'épanouissement par les loisirs. Tom Sharpe est un moraliste violemment drôle, salubrement grossier et épatamment tonique, dont la charge bouffonne a le pouvoir de dessillement réservé aux grands caricaturistes. "
"Dans ce récit burlesque et énorme, la vraisemblance non plus que la psychologie n'ont droit de cité. Ce qui compte, c'est la logique absurde d'une situation folingue. Wilt met en boîte (de pâté pour chien ?) les valeurs d'une bourgeoisie à la dérive : l'argent, le sexe, la liberté des mœurs, le pouvoir par le savoir, l'épanouissement par les loisirs. Tom Sharpe est un moraliste violemment drôle, salubrement grossier et épatamment tonique, dont la charge bouffonne a le pouvoir de dessillement réservé aux grands caricaturistes. "
Echoes- Messages : 966
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Joël Dicker
J'ai commencé "L'énigme de la chambre 622", de Joël Dicker.
C'est un jeune auteur Suisse, dont la plume précise comme une horloge, déroule les éléments d'une intrigue aussi facilement qu'il dresse des portraits vivants de ses personnages.
Facile à entamer, difficile à lâcher, c'est le genre de livre qui fait oublier le quotidien tant il absorbe son lecteur.
J'aime beaucoup, et hâte de découvrir les suivants
V
C'est un jeune auteur Suisse, dont la plume précise comme une horloge, déroule les éléments d'une intrigue aussi facilement qu'il dresse des portraits vivants de ses personnages.
Facile à entamer, difficile à lâcher, c'est le genre de livre qui fait oublier le quotidien tant il absorbe son lecteur.
J'aime beaucoup, et hâte de découvrir les suivants
V
Pec- Messages : 7609
Date d'inscription : 11/10/2015
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Re: Les livres que vous aimez...
Tom Sharpe .... Le Monty Python de la littératureEchoes a écrit:Wilt, Tome 1 : Comment se sortir d'une poupée gonflable et de beaucoup d'autres ennuis encore
"Dans ce récit burlesque et énorme, la vraisemblance non plus que la psychologie n'ont droit de cité. Ce qui compte, c'est la logique absurde d'une situation folingue. Wilt met en boîte (de pâté pour chien ?) les valeurs d'une bourgeoisie à la dérive : l'argent, le sexe, la liberté des mœurs, le pouvoir par le savoir, l'épanouissement par les loisirs. Tom Sharpe est un moraliste violemment drôle, salubrement grossier et épatamment tonique, dont la charge bouffonne a le pouvoir de dessillement réservé aux grands caricaturistes. "
Signé Werner, truffe qui voit qu'on peut avoir beaucoup d'humour noir en vivant en Afrique du Sud pendant l'apartheid
Wernerounet- Tuber Motardosporum
- Messages : 2643
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Localisation : Tangi & Laverdure Base
Thriller... Intelligence Artificielle
Bon ma préférence va nettement à Glacé... à lire et relire... mais celui-ci n'est pas mal non plus
Résumé :
Pourquoi Moïra, une jeune Française, se retrouve-t-elle à Hong Kong chez Ming, le géant chinois du numérique ?
Pourquoi, dès le premier soir, est-elle abordée par la police ?
Pourquoi le Centre, siège ultramoderne de Ming , cache-t-il tant de secrets ?
Pourquoi Moïra se sent-elle en permanence suivie et espionnée ?
Pourquoi les morts violentes se multiplient parmi les employés du Centre – assassinats, accidents, suicides ?
Alors qu’elle démarre à peine sa mission, Moïra acquiert la conviction que la vérité qui l’attend au bout de la nuit sera plus effroyable que le plus terrifiant des cauchemars.
Résumé :
Pourquoi Moïra, une jeune Française, se retrouve-t-elle à Hong Kong chez Ming, le géant chinois du numérique ?
Pourquoi, dès le premier soir, est-elle abordée par la police ?
Pourquoi le Centre, siège ultramoderne de Ming , cache-t-il tant de secrets ?
Pourquoi Moïra se sent-elle en permanence suivie et espionnée ?
Pourquoi les morts violentes se multiplient parmi les employés du Centre – assassinats, accidents, suicides ?
Alors qu’elle démarre à peine sa mission, Moïra acquiert la conviction que la vérité qui l’attend au bout de la nuit sera plus effroyable que le plus terrifiant des cauchemars.
Echoes- Messages : 966
Date d'inscription : 16/02/2019
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Localisation : Paris
Roman islandais...
Pas forcément très simple à suivre mais quelques passages vraiment magnifiques ! et ça rafraichit un peu vu la période !!!
4ème de couverture (que j'adore) :
"Pour tromper le monde, je m’habille avec élégance chaque fois que je sors. J’allume mon sourire. Je maquille un peu ma tristesse puis je mets mes lunettes de soleil pour que personne ne remarque ton absence au fond de mes yeux."
Résumé : Reykjavík, début des années 50. Sigvaldi et Helga décident de nommer leur fille Ásta, d’après une grande héroïne de littérature islandaise. Un prénom signifiant - à une lettre près - amour et qui, croient-ils, ne peut que porter chance à leur fille…
Des années plus tard, Sigvaldi tombe d'une échelle et de remémore toute son existence : il n'a pas été un père à la hauteur, et la vie d'Ásta n'a pas tenu cette promesse de bonheur.
Jón Kalman Stefánsson enjambe les époques et les pays pour nous raconter l'urgence autant que l'impossibilité d'aimer. A travers l'histoire de Sigvaldi et d'Helga puis, une génération plus tard, celle d'Ásta et de Jósef, il nous offre un superbe roman, lyrique et charnel, sur des sentiments plus grands que nous, et des vies qui s'enlisent malgré notre inlassable quête du bonheur.
4ème de couverture (que j'adore) :
"Pour tromper le monde, je m’habille avec élégance chaque fois que je sors. J’allume mon sourire. Je maquille un peu ma tristesse puis je mets mes lunettes de soleil pour que personne ne remarque ton absence au fond de mes yeux."
Résumé : Reykjavík, début des années 50. Sigvaldi et Helga décident de nommer leur fille Ásta, d’après une grande héroïne de littérature islandaise. Un prénom signifiant - à une lettre près - amour et qui, croient-ils, ne peut que porter chance à leur fille…
Des années plus tard, Sigvaldi tombe d'une échelle et de remémore toute son existence : il n'a pas été un père à la hauteur, et la vie d'Ásta n'a pas tenu cette promesse de bonheur.
Jón Kalman Stefánsson enjambe les époques et les pays pour nous raconter l'urgence autant que l'impossibilité d'aimer. A travers l'histoire de Sigvaldi et d'Helga puis, une génération plus tard, celle d'Ásta et de Jósef, il nous offre un superbe roman, lyrique et charnel, sur des sentiments plus grands que nous, et des vies qui s'enlisent malgré notre inlassable quête du bonheur.
Echoes- Messages : 966
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Localisation : Paris
Re: Les livres que vous aimez...
A lire !
Bill Carbu- Messages : 9276
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La Peste
La Peste, de Albert Camus.
Comme une évidence...
Le (re)lire aujourd'hui, ce n'est pas du temps perdu, et c'est même saisissant de clairvoyance.
D'autres en parlent mieux que moi, je cite:
La Peste est un succès éditorial dès sa sortie en France et à l’étranger. Traduit dans une dizaine de langues, le roman est le troisième plus grand succès des Éditions Gallimard, après Le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry et L'Étranger d'Albert Camus.:
« En tous les cas, si pour la plupart cette lecture remonte aux années d’adolescence, il vaut la peine de s’y replonger aujourd’hui tant on y trouve d’échos à la vague épidémique qui déferle : les autorités qui tardent à regarder la réalité en face, les mesures de confinement, les différentes façons de réagir face au mal, par le déni, le dédain, la magouille, la panique, la fuite. Ou l’engagement, incarné par le docteur Rieux. »3
Au fait, un prix Nobel de littérature, quand même...
V
... et j'ajoute ici, in extenso, la courte lettre de reconnaissance que l'auteur adressait à son instituteur.
Avec une pensée particulière pour Chantal, institutrice retraitée, pour tous les enseignants en activité, et pour nous tous, anciens petits écoliers
19 novembre 1957
Cher Monsieur Germain,
J’ai laissé s’éteindre un peu le bruit qui m’a entouré tous ces jours-ci avant de venir vous parler un peu de tout mon cœur. On vient de me faire un bien trop grand honneur, que je n’ai ni recherché ni sollicité. Mais quand j’ai appris la nouvelle, ma première pensée, après ma mère, a été pour vous. Sans vous, sans cette main affectueuse que vous avez tendue au petit enfant pauvre que j’étais, sans votre enseignement, et votre exemple, rien de tout cela ne serait arrivé. Je ne me fais pas un monde de cette sorte d’honneur mais celui-là est du moins une occasion pour vous dire ce que vous avez été, et êtes toujours pour moi, et pour vous assurer que vos efforts, votre travail et le cœur généreux que vous y mettiez sont toujours vivants chez un de vos petits écoliers qui, malgré l’âge, n’a pas cessé d’être votre reconnaissant élève.
Je vous embrasse, de toutes mes forces.
Albert Camus
V
... et je vous recommande d'aller chercher la réponse que lui a fait M. Germain . C'est une pépite. Juste je ne veux pas envahir l'espace littéraire ici...
Comme une évidence...
Le (re)lire aujourd'hui, ce n'est pas du temps perdu, et c'est même saisissant de clairvoyance.
D'autres en parlent mieux que moi, je cite:
La Peste est un succès éditorial dès sa sortie en France et à l’étranger. Traduit dans une dizaine de langues, le roman est le troisième plus grand succès des Éditions Gallimard, après Le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry et L'Étranger d'Albert Camus.:
« En tous les cas, si pour la plupart cette lecture remonte aux années d’adolescence, il vaut la peine de s’y replonger aujourd’hui tant on y trouve d’échos à la vague épidémique qui déferle : les autorités qui tardent à regarder la réalité en face, les mesures de confinement, les différentes façons de réagir face au mal, par le déni, le dédain, la magouille, la panique, la fuite. Ou l’engagement, incarné par le docteur Rieux. »3
Au fait, un prix Nobel de littérature, quand même...
V
... et j'ajoute ici, in extenso, la courte lettre de reconnaissance que l'auteur adressait à son instituteur.
Avec une pensée particulière pour Chantal, institutrice retraitée, pour tous les enseignants en activité, et pour nous tous, anciens petits écoliers
19 novembre 1957
Cher Monsieur Germain,
J’ai laissé s’éteindre un peu le bruit qui m’a entouré tous ces jours-ci avant de venir vous parler un peu de tout mon cœur. On vient de me faire un bien trop grand honneur, que je n’ai ni recherché ni sollicité. Mais quand j’ai appris la nouvelle, ma première pensée, après ma mère, a été pour vous. Sans vous, sans cette main affectueuse que vous avez tendue au petit enfant pauvre que j’étais, sans votre enseignement, et votre exemple, rien de tout cela ne serait arrivé. Je ne me fais pas un monde de cette sorte d’honneur mais celui-là est du moins une occasion pour vous dire ce que vous avez été, et êtes toujours pour moi, et pour vous assurer que vos efforts, votre travail et le cœur généreux que vous y mettiez sont toujours vivants chez un de vos petits écoliers qui, malgré l’âge, n’a pas cessé d’être votre reconnaissant élève.
Je vous embrasse, de toutes mes forces.
Albert Camus
V
... et je vous recommande d'aller chercher la réponse que lui a fait M. Germain . C'est une pépite. Juste je ne veux pas envahir l'espace littéraire ici...
Pec- Messages : 7609
Date d'inscription : 11/10/2015
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Un polar sympa...
Résumé :
Une femme est retrouvée morte dans le parc naturel des Ardennes. À quelques kilomètres de là, le corps d'une autre est repêché dans la Seine.
Sur le pull que portait la première victime, l'ADN de l'épouse d'une chef de brigade de la PJ de Paris. Au cou de la deuxième, un curieux médaillon en forme de chouette.
Le commande Guillaume Desgranges est chargé de l'enquête parisienne. Et ce qui se passe dans les Ardennes, il refuse d'en entendre parler : il a élevé seul son fils et remué ciel et terre pour retrouver celle qu'il aimait. Le temps a passé. Son évaporation ne regarde qu'elle, à présent, où qu'elle soit.
La brigadière Zoé Dechaume ne l'entend pas de cette façon et n'a qu'une idée en tête : remonter la piste ardennaise. Alors, en toute clandestinité, et en duo avec sa coéquipière Lola Rivière, elle va se lancer sur les traces d'une femme qu'elle ne connaît pas, mais dont elle a toutes les raisons de penser qu'elle vit encore.
Entre Paris, la Belgique et les Ardennes, mettant en péril leurs carrières et bien plus encore, les deux jeunes femmes vont se heurter aux secrets qui contraignent au silence, écorchent, et finissent par tuer ceux qui les portent.
Une femme est retrouvée morte dans le parc naturel des Ardennes. À quelques kilomètres de là, le corps d'une autre est repêché dans la Seine.
Sur le pull que portait la première victime, l'ADN de l'épouse d'une chef de brigade de la PJ de Paris. Au cou de la deuxième, un curieux médaillon en forme de chouette.
Le commande Guillaume Desgranges est chargé de l'enquête parisienne. Et ce qui se passe dans les Ardennes, il refuse d'en entendre parler : il a élevé seul son fils et remué ciel et terre pour retrouver celle qu'il aimait. Le temps a passé. Son évaporation ne regarde qu'elle, à présent, où qu'elle soit.
La brigadière Zoé Dechaume ne l'entend pas de cette façon et n'a qu'une idée en tête : remonter la piste ardennaise. Alors, en toute clandestinité, et en duo avec sa coéquipière Lola Rivière, elle va se lancer sur les traces d'une femme qu'elle ne connaît pas, mais dont elle a toutes les raisons de penser qu'elle vit encore.
Entre Paris, la Belgique et les Ardennes, mettant en péril leurs carrières et bien plus encore, les deux jeunes femmes vont se heurter aux secrets qui contraignent au silence, écorchent, et finissent par tuer ceux qui les portent.
Echoes- Messages : 966
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Localisation : Paris
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