Indian Royal Enfield

Je ne connaissais pas cette moto . Vraiment superbe.

Depuis sa première moto en 1901, la firme Indian s’est toujours trouvée en concurrence avec Harley Davidson que ce soit sur les circuits ou les marchés civils et administratifs. Après la seconde guerre mondiale, des changements répétés dans la direction amène un manque d’évolution des modèles phares, les bicylindres en V qui au début des 50′ utilisent encore des moteurs à soupapes latérales, auxquels s’ajoutent des modèles vertical-twin pas au point et des plus petites cylindrées sans succès.
Une tentative d’alliance avec le constructeur britannique Vincent, lui-même vacillant, ne fait que précipiter un peu plus Indian dans le gouffre et l’usine ferme en 1953. Diverses tentatives de sauvetage n’aboutissent à rien et nous voilà à la fin dans les années 60. C’est alors qu’intervient Floyd Clymer. Cet américain, né en 1895 à Indianapolis, ancien pilote moto, concessionnaire et importateur de motos, éditeur de magazines, promoteur de courses, auteur sur l’histoire de la moto et de l’auto et amoureux inconditionnel de la marque Indian, s’en porte alors acquéreur.
Il élabore, en collaboration avec Friedl Münch, le constructeur de la célèbre Mammuth, un premier projet d’une moto encore équipée avec le vieux V-Twin à soupapes latérales et qui n’aboutit pas. Nait alors le projet d’une autre moto qui serait motorisée par le monocylindre Velocette 500 cm3 et le vertical twin 750 cm3 de la Royal Enfield Interceptor MK2. La production est confiée à l’usine italienne ItalJet sous la férule du designer Leopold Tartarini au coup de crayon renommé.
Le twin Royal Enfield, fabriqué à Redditch en Grande Bretagne, est alors le plus puissant des vertical twin britanniques et, certainement, le plus esthétique. La version MK2 est aboutie et Tartarini dessine une belle partie-cycle avec des éléments de qualité, jantes Borrani, freins Grimeca, fourche et amortisseurs Ceriani. Avec un joli coup de crayon pour l’ensemble et des couleurs flashy, le succès, au moins aux USA, semble assuré et 100 moteurs d’Interceptor sont commandés. Malheureusement Floyd Clymer décède brutalement en 1971 et le projet s’arrête là.

Avec seulement 15 exemplaires fabriqués, les Indian Royal Enfield sont devenues une espèce de Graal pour les collectionneurs. En se penchant dans les archives on apprend que 8 ont été vendues neuves aux USA, 4 en Grande Bretagne, 2 en Nouvelle Zelande et 1 en France ! A vous de la trouver !
Et les moteurs restants me direz-vous ? Et bien ils ont fait le bonheur des Frères Rickman qui en ont installés un certain nombre dans leurs partie-cycles très sportives, les Rickman Royal Enfield qui font partie des motos anglaises les plus convoitées. Ce qui aurait pu être une bouffée d’oxygène pour Velocette et Royal Enfield ne servit à rien, les deux marques connurent des fortunes diverses, l’arrêt pur et simple de Velocette et l’arrêt de Royal Enfield dont la filiale indienne poursuivit le flambeau avec le succès que nous connaissons aujourd’hui.




tout est là :
http://www.virage8.com/fr/2020/06/indian-royal-enfield/?fbclid=IwAR1zEIGI6xMpNV1KRJD23zSO_QNZBX6aPfUYVogr7k4Jhlbw9rd0ovOGISg

On a trouvé la moto de Pec !  

Benoît a écrit:On a trouvé la moto de Pec !  

La bombe de peinture rouge est fournie avec ?

Je connaissais cette machine depuis son arrivée sur le marché...à l'époque!
Elle est, pour moi, une des plus belles motos de l'histoire!
Équilibrée, harmonieuse, racée, son esthétique est à tomber!
En revanche, sa fiabilité na jamais été un argument d'achat pour moi même si elle avait été suffisamment répandue et accessible, ce qui n'a malheureusement pas été le cas si mes souvenirs sont bons... , dommage

V

Merci Denis pour ce morceau d'histoire (que je verrais bien enrichir notre rubrique https://boxersflats.forumactif.org/t6284-histoire-de-la-moto   )
.
Magnifique vertical twin , et quand je l'ai vue au début j'ai toute suite pensé à une autre méconnue de l'histoire de la moto, une moto que j'avais découvert dans la boutique à mobylettes à côté de chez ma grand mère, je me demandais ce qu'une merveille comme ça faisait parmi tout ce cambouis et les cadavres de pétoires hors d'âge; la Benelli 650 Tornado de 1972 à la carrière éphémère.  




Fiabilité incertaine, elle fut torpillée comme d'autres par Yamaha et sa 650 XS1.

Possible qu'à l'époque l'Indian Royal Enfield n'aurait connue meilleur sort !

AAA, le 650 XS, le plus anglaise des japonaises 

:scratch:IL ya eu aussi une 550 Indian a moteur Velocete Truxton
http://zhumoristenouveau.eklablog.com/royal-enfield-indian-l-homme-est-un-dogue-a114005208