Histoire de la moto.

Vos réponses m'encourage à en faire d'autres, merci beaucoup    !

Bill Carbu a écrit:Vos réponses m'encourage à en faire d'autres, merci beaucoup    !

y'a interet que tu en fasse d'autres......ce sont des lectures passionnantes et utiles..

merci pour tout

alain

Un super travail de pro bravo, et merci pour toutes ces connaissances de notre histoire motarde  

V

Il y a 44 ans, BMW Futuro, ou le futur... raté !


Fin 1980, BMW présente un concept de moto développé autour du flat boxer refroidi par air. Il s’appelait Futuro et a été créé par Rainer Buchman de B+B, spécialistes du design, de l’aérodynamique et des moteurs mais surtout pour les voitures !
Ce qui ne sera pas sans conséquence pour la suite de l'aventure, car on ne dessine pas une moto de la même manière.




Avec le Futuro, l’entreprise munichoise souhaitait développer de nombreux thèmes liés à la production en série des années quatre-vingt : performance, légèreté et protection aérodynamique maximale. Sans négliger la sécurité du conducteur et de son passager.


La moto était équipée du bicylindre de 800 cc de 50ch du R 80 G/S, équipé d’une injection électronique Bosch LH Jetronic et d’un turbocompresseur d’échappement KKK, pour un total de 75 chevaux et 200 km/h !



Ce dernier était géré par une unité de contrôle qui contrôlait la pression du gaz par rapport à la température de fonctionnement du moteur.

Pour maintenir le poids de la moto à moins de 180 kg, le Futuro avait été abondamment construite en aluminium et en titane.
Le châssis était constitué d’une structure en caisson en alliage léger boulonnée au carter moteur et sur laquelle pivotait le bras oscillant avec suspension de type cantilever et son amortisseur équipé d’un ressort en titane.


Les roues, lenticulaires, sont également en alliage léger, tandis que le système de freinage intégral Brembo avait des disques recouverts d’un matériau fritté.


Le carénage, conçu en soufflerie, était en matière plastique et cachait presque complètement les organes mécaniques à la vue.

En plus d’offrir une excellente protection contre la pluie et les vortex d’air, il visait la sécurité passive. En effet, en cas de choc frontal, la position de conduite que le carénage imposait au conducteur lui permettait de « voler » vers l’avant et vers le haut, afin de surmonter d’éventuels obstacles !En cas de glissement, cependant, le carénage avant et arrière empêchaient l’écrasement des jambes du pilote sous la moto.


De là à rouler sans protection comme le suggère cette photo promotionnelle, c'est un peu exagéré !


En le regardant aujourd’hui - plus de quarante ans après sa présentation - on ne peut pas dire que leur vision de l'avenir était  esthétique ou qu’il ai imposé ses prédictions sur le développement technologique et l’évolution stylistique des motos de sport.

De toute façon à l'époque chez BMW, on ne croyait plus beaucoup à l’avenir du boxeur et à cet exercice stylistique singulier, puisque la présentation de la K 100 avec le 4 cylindres à plat était imminente.


On retiendra qu'à terme c'est le Flat Twin qui mettra le 4 à plat au musée !  

Du Futuro, vous pouvez retrouver quelques éléments repris dans la conception du K 1, la moto la moins réussie et la moins aimée de toute la gamme K !


Aujourd'hui la vision du grand tourisme rapide chez Bmw est tout autre, sacralisation du moteur boxer, du confort et du luxe !

merci Bill
comme toujours un plaisir de lire tes posts sur l'histoire de la moto
alain

Itou, merci pour ce petit bout d'histoire de BMW.

Comme Alain, un vrai plaisir !

Une ballade à travers le pittoresque Timmelsjoch sur deux motos BMW mythiques de 90 ans d'âge en état d'origine !

La première BMW 500 kompressor type RS255 de 1936.

Et l'iconique BMW 255/2 de 1939 équipée d'une suspension arrière. Les deux sont équipées de la première fourche télescopique amortie hydrauliquement de l'histoire !

Ces deux merveilles sont empruntées au "Top Moutain Museum" le plus haut musée du monde situé à Hochgurgl au Tyrol dans les Dolomites à 2175 mètres juste en dessous du sommet du col de Timmelsjoch (pour les Autrichiens) ou du Rombo (pour les Italiens)


On se rappellera que ce musée fut détruit par un gigantesque incendie le 20 janvier 2021.

Il sera entièrement reconstruit (et agrandi) pour rouvrir en novembre de la même année !
Une folie, de faire un musée loin de toute ville ? Non, plutôt un coup de génie, car, en été, le passage du col après quelques dizaines de lacets de la route assure une foule ininterrompue de motards, tandis qu’en hiver, les hôtels autour du musée et la station de ski, dont la télécabine part à l’intérieur du même bâtiment, assurent un flot constant de visiteurs. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 40 000 visiteurs par an, plus de 240 par jour en été et jusqu’à 80/jour en hiver. Plus un restaurant (décoré de motos et d’accessoires) déjà plein en été et qui culmine avec 1200 repas de midi durant la saison de ski.
Top Mountain Museum

Timmelsjoch que nous avions fait en 1987 !    

Très beau musée en effet :
Vu en 2023

On sait le pourcentage de moto que le musée a perdu dans cette incendie. ?

F2X a écrit:On sait le pourcentage de moto que le musée a perdu dans cette incendie. ?

D'après les infos toutes les motos furent perdues, soit 230 modèles tous très rares !

Bill Carbu a écrit:

F2X a écrit:On sait le pourcentage de moto que le musée a perdu dans cette incendie. ?

D'après les infos toutes les motos furent perdues, soit 230 modèles tous très rares !

Et comment ils ont fait pour ré ouvrir le musée ? ça se trouve pas sous le sabot d'un cheval, des motos de collection ? Désolé si ma question est très conne, mais je suis inculte en la matière.

Bill Carbu a écrit:

F2X a écrit:On sait le pourcentage de moto que le musée a perdu dans cette incendie. ?

D'après les infos toutes les motos furent perdues, soit 230 modèles tous très rares !

Il n'est rien resté du musée initial.....




A priori, ils ont actionné leurs réseaux, le musée est réputée au delà de l'Autriche, et ils avaient aussi un "volant" de machines en cours de restauration qui n'étaient pas entreposées là.
Je pense que Pierrot 67310 ne dira pas le contraire, il mérite une visite, comment ils ont réagi est assez exceptionnel. Le bar et le resto à côté était sympa également, je pense qu'il avait été affecté également.

Heureusement qu'il n'y a pas eu de victime de cet incendie, mais ça fait quand même mal au cul de voir partir en fumée des motos de collection.

Cet incendie me rappelle un autre désastre, celui du musée moto de Birmingham, il y a une vingtaine d'années (p't'ain, j'ai l'impression que c'était hier !  )
Sur les 900 motos exposées ou stockées, les deux tiers environ avaient cramé



V

Je fais juste un peu de regroupement !
Je trouve que ces docus moments d'histoire ont bien leurs place ici !

Réalisé comme une superproduction hollywoodienne, avec une musique digne des meilleurs péplums des sixties   , des bruitages façon Benny Hill, et des effets spéciaux digne des meilleurs Spielberg (l'assemblage des moteurs) et en guest star Soïchiro Honda imself apparait à 6'20 pour superviser le passage au banc d'un moteur de course !

En suivant la fabrication de leur produit vedette de l'époque, le Cub (qui sera fabriqué à plus de 60 million d'exemplaires) on ne peut être qu'impressionné de voir comment tout était fabriqué à l'époque, même les bougies, les conditions de travail (rien que le parc de loisir vaut le détour!) et l'abondance de la main d'œuvre !

Surréaliste !      


A peine 4 ans plus tôt voilà comment était fabriquées les motos anglaises, à cette époque c'était eux qui expédiaient des motos dans le monde entier !


Encore plus saisissante, cette vidéo de l'usine Triumph que l'ont peu situer aux alentour du milieu des années 50, à cause de la moto du début  qui semble être une T100. Elle possède des amortisseurs AR donc 1954.


Là sur cette vidéo c'est franchement de l'artisanat !