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Mai en "Alpina Twin" Corse
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Mai en "Alpina Twin" Corse
Comment j’ai emmené mon couteau suisse, ma petite gazelle, mon "Alpina Twin" en Corse...
(Pour le plaisir, ce petit texte était prévu pour un forum Honda, donc veuillez excuser de ne parler que de la moto que je chevauche ..... une Honda. L’intérêt du voyage n'est pas avec quelle moto mais le chemin, les rencontres et les amis)
Cela fait plus de 15 ans que nous rêvions de la Corse à moto.
Lors d’un premier séjour, mon amoureux, avait abordé le sujet en 50cc pendant que moi, j’usais mes fonds de kimono sur les tatamis d’Ajaccio. Je n’ai vu de la Corse qu’un dojo et trois heures de balade derrière un scooter 50cc où je descendais quand ça montait trop fort. C’est le comble du transport motorisé, pousser la machine quand c’est dur...mais on avait bien rigolé.... et surtout, ce fut le point de départ de l’aventure du deux-roues motorisé dans notre vie....
Ah j’oubliais aussi, les discussions jusqu’au bout de la nuit avec notre ami Sergio, en a rajouté sur l’ombre de nos envies de partir pour cette destination prisée.
Donc, cette année ça y est; quinze petits jours d’affilé inespérés de vacances tombent sur mon planning en mai... savoureux et pourquoi pas la Corse, elle nous tend les bras. Les billets de la traversée et du passage des motos sur le bateau en poche, les conseils de Sergio en bandoulière et un invité surprise : Tintin accompagné de sa Lyli, a un reportage très important sur « comment accompagner deux Honda en terrain viroleux avec une grosse GSA ».
Aucune préparation, ni réservation n’a été faite avant le départ, par manque de temps. On aime l’aventure, l’improvisation...
Le dimanche matin, le départ de Grenoble se fait sous la pluie. On ne passera pas par le col de La Croix Haute, ni par la route Napoléon comme prévu. Il y a de la neige fraîche, donc la descente vers Toulon se fera par la route Nationale de la vallée du Rhône, elle n’offre aucun intérêt ; une succession de rond-point, de dos d’âne, de feux rouges, de limitations de vitesse très restrictives se succèdent. Un concentré de tout ce qui empêche de rouler.
Après une pause repas à Mornas, le temps reste couvert mais le vent chasse la pluie, nous repartons vers la Méditerranée. Plus nous approchons de Marseille et plus la circulation devient extrêmement dense, pour arriver à un summum autour du circuit Paul Ricard où se disputent les essais, les qualifs et les courses de la GT Cup Open Europe. Les engins motorisés se pensent tous sur un circuit, ça double de partout et n’importe comment.
Arrivée à l’embarquement c’est la foire d’empoigne, des dizaines de motos dans tous les sens, des cônes de chantier, des barrières, des motos qui coupent la route sans vergogne, une pointe de désorganisation et le vent (mistral) de travers... Une route avec des trous, le pied qui cherche le sol dans un trou après une rafale de vent et paf la Honda! Je chois avec armes et bagages. Les conséquences sont minimes mais la poignée de frein est cassée et rend son utilisation compliquée avec un doigt seulement.
On embarque sur le Mega Smeralda dans un foutoir sans nom, les voitures et motos mélangées, serrées dans le ventre du ferry. On n’arrive même pas traverser ce fatras de véhicules pour rejoindre les portes qui nous conduirons vers les cabines. Le bagage sur la tête et les fesses frottant sur les capots des véhicules nous permettent de nous frayer difficilement un passage. Certaines personnes sont coincées dans leur véhicule, on les aide à sortir en tenant leur porte pour qu’ils s’extraient sans dommage. J’avais imaginé plus d’organisation, je suis en colère de ma chute et de ce bordel ambiant.
Nous dînons et allons rapidement dormir, demain sera un autre jour.
Le jour se lève sur Bastia, les nuages se déchirent, s’étirent pour laisser entrevoir un ciel azuréen. Un débarquement sans encombre, un café croissant au cœur de la ville qui s’éveille et hop direction le bout du doigt, le cap Corse. La route est sinueuse, l’enrobé de la route reste moyen et la petite nouvelle CB500X fait des merveilles avec son nouvel amortisseur.
https://goo.gl/maps/Uq6CTLL447U7o7iC8
Sur ma droite, la mer se décline en palette de bleus pour le plaisir des yeux. Plus nous avançons, moins il y a d’habitations, mais uniquement quelques petits ports de bateaux de pêcheurs. Puis nous arrivons sur Barcaggio où nous resterons pour trois nuits à l’hôtel Petra Cintra, les chambres sont confortables et les mets y sont délicieux.
Le charme de ce port est incontestable, les gens prennent le temps, jouent aux boules, discutent avec l’étranger. Ne cherchez pas de commerce, il n’y en a pas.
Barcaggio
Sur la route de la tour génoise d’Agnelo
A l’entrée du port, l’île de la Giraglia avec son sémaphore, royaume exclusif des oiseaux, joue la vigie. Les chemins des douaniers offrent de merveilleuses balades pédestres à mi-hauteur au milieu des plantes du maquis avec vue imprenable sur la tour génoise d’Agnelo. A cette période il n’y a personne, seules les vaches se prélassent sur le sable fin de la plage de Barcaghju.
l’île de la Giraglia
On peut aussi, dans l’autre sens, rejoindre le village de Tollare avec sa petite chapelle et sa croix blanche par ce sentier magnifique dominant la mer avec autant de nuances de bleus que nous faisons de pas, le vent frais y est constant et adoucit la morsure du soleil. L’odeur prédominante des immortelles en début de fleuraison chatouille notre nez. Tous les sens sont en éveil , émerveillés devant tant de beauté. Ça y est le mot est lâché : beauté, oui c’est vraiment « l’île de beauté » .
Village de Tollare
Oui je sais, les freins c’est pour les peureux, en tout cas, c’est ce qui se dit !
Et bien, j’assume, j’accepte d’être une poulette d’eau douce bien mouillée, surtout au vu des nombreux virages qu’ils restent à faire. Donc, il nous a fallu attendre, le mardi pour retourner à Bastia, afin de faire réparer la poignée de frein. Nous donnerons une mention spéciale à la concession Honda de Bastia :Smile_Honda: . Avec une extrême gentillesse, le mécanicien a arrêté toute séance tenante son activité et n’a pas hésité à cannibaliser une moto d’essai qu’il venait de recevoir afin de nous dépanner. Il a aussi, dégainé son pied à coulisse afin d’enfoncer de 10 millimètres les fourreaux de fourches. Cela va me permettre de poursuivre mon voyage avec plus de sécurité sur les manœuvres réalisées moto chargée. J’avais pensé qu'avec le poids, les pieds seraient plus au sol et bien c’est l’inverse et quand il n’y a pas de marge et bien, il n’y a pas de marge. Avec ce réglage il me semble qu’il y a un léger changement dans la manière dont elle se met sur l’angle et c’est plutôt sympa en mode montagne. Bref, je songe sérieusement à faire creuser la selle, d’ailleurs le rendez-vous est pris.
Donc, Monsieur Honda Bastia, merci encore de votre serviabilité. :Smile_OK: :Smile_OK: :Smile_OK:
Après ce moment de balade à pieds et de repos à Barcaggio, nous repartons vers d’autres aventures, un arrêt au moulin Matteï donne une vision à 360 degrés sur la côte découpée et les terres montagneuses, tout le monde s’y arrête et ils ont tous raison, le spectacle est incontournable.
https://goo.gl/maps/FCLxdxJi9uLVDRNx9
Un saut de puce, nous amène jusqu’à l’hôtel de la jetée, niché au bout de Port Centuri, bonne table et accueil très sympathique. Très intéressé par la nouvelle CB500X, le serveur nous dit faire du circuit et vous savez comment c’est quand des motards rencontrent des motards....
Port Centuri
Port Centuri
Les curieux me diront peut-être, mais pourquoi avoir fait si peu de kilomètres et vouloir dormir à Port Centuri ? Mais au nom du souvenir, de l’amour, cette étape est indispensable pour nos amis qui nous accompagnent. Rien que pour le coucher de soleil, ça vaut le coup. Et cela va nous permettre de faire deux fois la corniche, on est des gourmands et on aime les virages !
https://goo.gl/maps/vGkHVrxaKKUR4gLh6
Les affaires posées, nous continuons sur D80 jusqu’à Nonza. C’est la plus belle corniche qu’il m’ait été donnée de faire. Chaque virage nous donne l’impression d’être sur un grand plongeoir. C’est vertigineux, la route a un enrobé récent avec un grip d’enfer, cependant la rigueur de conduite est de mise. Aucune erreur de trajectoire n’est tolérée car pour la sécurité, il y a juste la présence d’un petit muret d’une vingtaine de centimètres à peine qui nous sépare de l’à-pic vertigineux plongeant dans la mer bleu marine, bleu turquoise, bleu outremer, bleu Corse…et parfois il n’y a rien. C’est magnifique et je ne compte plus le nombre de fois où j’ai dit « mais que c’est beau ! ». Un arrêt pour satisfaire les papilles sur la plage de Giottani, spectacle carte postale pour nous tout seuls et repas délicieux sur la terrasse de la paillote.
(A suivre.......)
Le parcours de 30 km de virages serrés dessinés par le Dieu des motards, est du plaisir brut et cela jusqu’à 6km avant Nonza où nous laissons sur notre gauche l’immonde bâtiment des carrières d’extraction d’amiante.
Batiment des carrières: Une laideur au loin face à tant de beauté
D’immenses plages noires s’étendent comme la Marina d’Albo ou la plage de Nonza. C’est beau jusqu’à que l’on apprenne que ces plages se sont formées artificiellement avec les tonnes de résidus d’extraction pollués que la compagnie d’extractions a déposé là, sans vergogne. 50 ans après la fermeture de cette usine, les victimes de l’amiante se meurent et aucune solution de dépollution n’a été trouvée. C’est un véritable scandale écologique ! La très jolie ville de Nonza est la ville où « aucun Corses ne souhaitent y élever ses enfants » dixit une discussion avec des habitants.
Ici nous ne savions pas encore l'origine de cette plage
Maintenant, nous savons, une Auvergnate vivant là-bas nous conta l'histoire
La Tour de Noza
Noza
Notre retour vers Port Centuri se fera par la D33, corniche supérieure plus montagneuse traversant de jolis villages accrochés à leur rocher. Canari et son clocher veillent sur l’ensemble de la côte Est ; son couché de soleil se prolonge en couleurs exceptionnelles.
La route est très étroite et moins roulante, des trous et des bitumes différents bouchent tant bien que mal certaines ornières, chez nous on appelle cela les chemins de bourricots.
Ce qui est sûr, la corniche inférieure (D80) est à prendre dans le sens Port Centuri - Nonza pour celui qui n’y est jamais allé car plus belle et impressionnante dans ce sens.
Au retour, à Port Centuri, de la fenêtre de l’hôtel, je joue à l’officier de Capitainerie. Je contrôle toutes les sorties et les entrées de bateaux ; il ne me manque que les jumelles que j’ai oubliées en Isère.
Les rochers et les maisons s’embrasent lorsque le soleil fait son grand plongeon orangé du soir. A la nuit tombée, le port s’allume de mille feux se reflétant dans une eau turquoise sombre. Un homme sans âge, branli-branlo sur la terre ferme, mais droit comme un « i » au gouvernail, monte dans une minuscule braquasse. Il part relever ses casiers à langoustes. Deux bateaux de pêche rentrent et déchargent. Tout devient calme, nous glissons dans la torpeur nocturne.
https://goo.gl/maps/yxrb6j8Zqgjy5wHUA
Aujourd’hui, c’est décidé, pas de saut de puce. Une journée de roulage pour une arrivée à destination : Algajola ou « Algaiola » pour les Corses. Nous nous appliquons à refaire l’exercice de style de la veille : maîtriser les pleins et les déliés pour écrire sur la corniche les plus belles courbes ; balancer de gauche à droite et de droite à gauche est jubilatoire. La machine n’est que le prolongement du pilote, l’homme vit, regarde, décide, elle suit l’intention naturellement. On oublie complètement la mécanique, toujours disponible, toujours sur le bon rapport, il n’y a plus que le plaisir de rouler, l’impression de jouer comme Aladin avec son tapis. Entre 4000 et 5000 tr/mn c’est son régime de prédilection, celui de l’efficacité. Elle n’impose pas ses contraintes techniques et elle sait se faire entendre avec justesse ; la sonorité devient rauque si on la pousse mais elle reste toujours élégante.
Nous traversons le vignoble de Patrimonio. C’est le plus connu mais il n’est pas le seul en Corse. Les vignobles sont également répartis sur toute l’île, de petites parcelles exposées au soleil couchant. Les dégustations de soirée nous révèlent quelques bons crus comme le petit blanc de clos Columbu (Vignoble de Calvi). La journée, notre dégustation préférée est toujours l’uniquement grand cru d’ Orezza, légèrement pétillant et rafraîchissant ....
Nous quittons les paysages de vignes et plongeons vers la grande cité génoise de « San Fiurenzu » (Saint Florent). Le vent y est fort et la température ne dépasse pas 15°C. Nous n’y restons que le temps de se ravitailler et prenons la tangente vers le désert des Agrillates. Il porte bien son nom celui-là, on y croise qu’une dizaine de véhicules tout au plus, y compris quelques motos.
Désert des Agriates
Le conducteur d’une CB500X nouvelle version, un Corse sympathique de Calvi, s’arrête sur notre lieu de pique-nique (il avait repéré la mienne garée en contrebas). Nous refaisons le monde de la moto avec comme sujet principal notre Star, la CB500X. Nous repartons rapidement, le ciel se couvre et nous virevoltons maintenant sur une route montagneuse et toujours le maquis parfumé de chaque côté. Je regrette juste de ne pouvoir arpenter ce maquis désert, à pied ou à moto (mais là je ne me sens pas de le faire avec la mienne pour le moment), un jour je reviendrais creuser le sujet….
(A suivre......)
(Pour le plaisir, ce petit texte était prévu pour un forum Honda, donc veuillez excuser de ne parler que de la moto que je chevauche ..... une Honda. L’intérêt du voyage n'est pas avec quelle moto mais le chemin, les rencontres et les amis)
Cela fait plus de 15 ans que nous rêvions de la Corse à moto.
Lors d’un premier séjour, mon amoureux, avait abordé le sujet en 50cc pendant que moi, j’usais mes fonds de kimono sur les tatamis d’Ajaccio. Je n’ai vu de la Corse qu’un dojo et trois heures de balade derrière un scooter 50cc où je descendais quand ça montait trop fort. C’est le comble du transport motorisé, pousser la machine quand c’est dur...mais on avait bien rigolé.... et surtout, ce fut le point de départ de l’aventure du deux-roues motorisé dans notre vie....
Ah j’oubliais aussi, les discussions jusqu’au bout de la nuit avec notre ami Sergio, en a rajouté sur l’ombre de nos envies de partir pour cette destination prisée.
Donc, cette année ça y est; quinze petits jours d’affilé inespérés de vacances tombent sur mon planning en mai... savoureux et pourquoi pas la Corse, elle nous tend les bras. Les billets de la traversée et du passage des motos sur le bateau en poche, les conseils de Sergio en bandoulière et un invité surprise : Tintin accompagné de sa Lyli, a un reportage très important sur « comment accompagner deux Honda en terrain viroleux avec une grosse GSA ».
Aucune préparation, ni réservation n’a été faite avant le départ, par manque de temps. On aime l’aventure, l’improvisation...
Le dimanche matin, le départ de Grenoble se fait sous la pluie. On ne passera pas par le col de La Croix Haute, ni par la route Napoléon comme prévu. Il y a de la neige fraîche, donc la descente vers Toulon se fera par la route Nationale de la vallée du Rhône, elle n’offre aucun intérêt ; une succession de rond-point, de dos d’âne, de feux rouges, de limitations de vitesse très restrictives se succèdent. Un concentré de tout ce qui empêche de rouler.
Après une pause repas à Mornas, le temps reste couvert mais le vent chasse la pluie, nous repartons vers la Méditerranée. Plus nous approchons de Marseille et plus la circulation devient extrêmement dense, pour arriver à un summum autour du circuit Paul Ricard où se disputent les essais, les qualifs et les courses de la GT Cup Open Europe. Les engins motorisés se pensent tous sur un circuit, ça double de partout et n’importe comment.
Arrivée à l’embarquement c’est la foire d’empoigne, des dizaines de motos dans tous les sens, des cônes de chantier, des barrières, des motos qui coupent la route sans vergogne, une pointe de désorganisation et le vent (mistral) de travers... Une route avec des trous, le pied qui cherche le sol dans un trou après une rafale de vent et paf la Honda! Je chois avec armes et bagages. Les conséquences sont minimes mais la poignée de frein est cassée et rend son utilisation compliquée avec un doigt seulement.
On embarque sur le Mega Smeralda dans un foutoir sans nom, les voitures et motos mélangées, serrées dans le ventre du ferry. On n’arrive même pas traverser ce fatras de véhicules pour rejoindre les portes qui nous conduirons vers les cabines. Le bagage sur la tête et les fesses frottant sur les capots des véhicules nous permettent de nous frayer difficilement un passage. Certaines personnes sont coincées dans leur véhicule, on les aide à sortir en tenant leur porte pour qu’ils s’extraient sans dommage. J’avais imaginé plus d’organisation, je suis en colère de ma chute et de ce bordel ambiant.
Nous dînons et allons rapidement dormir, demain sera un autre jour.
Le jour se lève sur Bastia, les nuages se déchirent, s’étirent pour laisser entrevoir un ciel azuréen. Un débarquement sans encombre, un café croissant au cœur de la ville qui s’éveille et hop direction le bout du doigt, le cap Corse. La route est sinueuse, l’enrobé de la route reste moyen et la petite nouvelle CB500X fait des merveilles avec son nouvel amortisseur.
https://goo.gl/maps/Uq6CTLL447U7o7iC8
Sur ma droite, la mer se décline en palette de bleus pour le plaisir des yeux. Plus nous avançons, moins il y a d’habitations, mais uniquement quelques petits ports de bateaux de pêcheurs. Puis nous arrivons sur Barcaggio où nous resterons pour trois nuits à l’hôtel Petra Cintra, les chambres sont confortables et les mets y sont délicieux.
Le charme de ce port est incontestable, les gens prennent le temps, jouent aux boules, discutent avec l’étranger. Ne cherchez pas de commerce, il n’y en a pas.
Barcaggio
Sur la route de la tour génoise d’Agnelo
A l’entrée du port, l’île de la Giraglia avec son sémaphore, royaume exclusif des oiseaux, joue la vigie. Les chemins des douaniers offrent de merveilleuses balades pédestres à mi-hauteur au milieu des plantes du maquis avec vue imprenable sur la tour génoise d’Agnelo. A cette période il n’y a personne, seules les vaches se prélassent sur le sable fin de la plage de Barcaghju.
l’île de la Giraglia
On peut aussi, dans l’autre sens, rejoindre le village de Tollare avec sa petite chapelle et sa croix blanche par ce sentier magnifique dominant la mer avec autant de nuances de bleus que nous faisons de pas, le vent frais y est constant et adoucit la morsure du soleil. L’odeur prédominante des immortelles en début de fleuraison chatouille notre nez. Tous les sens sont en éveil , émerveillés devant tant de beauté. Ça y est le mot est lâché : beauté, oui c’est vraiment « l’île de beauté » .
Village de Tollare
Oui je sais, les freins c’est pour les peureux, en tout cas, c’est ce qui se dit !
Et bien, j’assume, j’accepte d’être une poulette d’eau douce bien mouillée, surtout au vu des nombreux virages qu’ils restent à faire. Donc, il nous a fallu attendre, le mardi pour retourner à Bastia, afin de faire réparer la poignée de frein. Nous donnerons une mention spéciale à la concession Honda de Bastia :Smile_Honda: . Avec une extrême gentillesse, le mécanicien a arrêté toute séance tenante son activité et n’a pas hésité à cannibaliser une moto d’essai qu’il venait de recevoir afin de nous dépanner. Il a aussi, dégainé son pied à coulisse afin d’enfoncer de 10 millimètres les fourreaux de fourches. Cela va me permettre de poursuivre mon voyage avec plus de sécurité sur les manœuvres réalisées moto chargée. J’avais pensé qu'avec le poids, les pieds seraient plus au sol et bien c’est l’inverse et quand il n’y a pas de marge et bien, il n’y a pas de marge. Avec ce réglage il me semble qu’il y a un léger changement dans la manière dont elle se met sur l’angle et c’est plutôt sympa en mode montagne. Bref, je songe sérieusement à faire creuser la selle, d’ailleurs le rendez-vous est pris.
Donc, Monsieur Honda Bastia, merci encore de votre serviabilité. :Smile_OK: :Smile_OK: :Smile_OK:
Après ce moment de balade à pieds et de repos à Barcaggio, nous repartons vers d’autres aventures, un arrêt au moulin Matteï donne une vision à 360 degrés sur la côte découpée et les terres montagneuses, tout le monde s’y arrête et ils ont tous raison, le spectacle est incontournable.
https://goo.gl/maps/FCLxdxJi9uLVDRNx9
Un saut de puce, nous amène jusqu’à l’hôtel de la jetée, niché au bout de Port Centuri, bonne table et accueil très sympathique. Très intéressé par la nouvelle CB500X, le serveur nous dit faire du circuit et vous savez comment c’est quand des motards rencontrent des motards....
Port Centuri
Port Centuri
Les curieux me diront peut-être, mais pourquoi avoir fait si peu de kilomètres et vouloir dormir à Port Centuri ? Mais au nom du souvenir, de l’amour, cette étape est indispensable pour nos amis qui nous accompagnent. Rien que pour le coucher de soleil, ça vaut le coup. Et cela va nous permettre de faire deux fois la corniche, on est des gourmands et on aime les virages !
https://goo.gl/maps/vGkHVrxaKKUR4gLh6
Les affaires posées, nous continuons sur D80 jusqu’à Nonza. C’est la plus belle corniche qu’il m’ait été donnée de faire. Chaque virage nous donne l’impression d’être sur un grand plongeoir. C’est vertigineux, la route a un enrobé récent avec un grip d’enfer, cependant la rigueur de conduite est de mise. Aucune erreur de trajectoire n’est tolérée car pour la sécurité, il y a juste la présence d’un petit muret d’une vingtaine de centimètres à peine qui nous sépare de l’à-pic vertigineux plongeant dans la mer bleu marine, bleu turquoise, bleu outremer, bleu Corse…et parfois il n’y a rien. C’est magnifique et je ne compte plus le nombre de fois où j’ai dit « mais que c’est beau ! ». Un arrêt pour satisfaire les papilles sur la plage de Giottani, spectacle carte postale pour nous tout seuls et repas délicieux sur la terrasse de la paillote.
(A suivre.......)
Le parcours de 30 km de virages serrés dessinés par le Dieu des motards, est du plaisir brut et cela jusqu’à 6km avant Nonza où nous laissons sur notre gauche l’immonde bâtiment des carrières d’extraction d’amiante.
Batiment des carrières: Une laideur au loin face à tant de beauté
D’immenses plages noires s’étendent comme la Marina d’Albo ou la plage de Nonza. C’est beau jusqu’à que l’on apprenne que ces plages se sont formées artificiellement avec les tonnes de résidus d’extraction pollués que la compagnie d’extractions a déposé là, sans vergogne. 50 ans après la fermeture de cette usine, les victimes de l’amiante se meurent et aucune solution de dépollution n’a été trouvée. C’est un véritable scandale écologique ! La très jolie ville de Nonza est la ville où « aucun Corses ne souhaitent y élever ses enfants » dixit une discussion avec des habitants.
Ici nous ne savions pas encore l'origine de cette plage
Maintenant, nous savons, une Auvergnate vivant là-bas nous conta l'histoire
La Tour de Noza
Noza
Notre retour vers Port Centuri se fera par la D33, corniche supérieure plus montagneuse traversant de jolis villages accrochés à leur rocher. Canari et son clocher veillent sur l’ensemble de la côte Est ; son couché de soleil se prolonge en couleurs exceptionnelles.
La route est très étroite et moins roulante, des trous et des bitumes différents bouchent tant bien que mal certaines ornières, chez nous on appelle cela les chemins de bourricots.
Ce qui est sûr, la corniche inférieure (D80) est à prendre dans le sens Port Centuri - Nonza pour celui qui n’y est jamais allé car plus belle et impressionnante dans ce sens.
Au retour, à Port Centuri, de la fenêtre de l’hôtel, je joue à l’officier de Capitainerie. Je contrôle toutes les sorties et les entrées de bateaux ; il ne me manque que les jumelles que j’ai oubliées en Isère.
Les rochers et les maisons s’embrasent lorsque le soleil fait son grand plongeon orangé du soir. A la nuit tombée, le port s’allume de mille feux se reflétant dans une eau turquoise sombre. Un homme sans âge, branli-branlo sur la terre ferme, mais droit comme un « i » au gouvernail, monte dans une minuscule braquasse. Il part relever ses casiers à langoustes. Deux bateaux de pêche rentrent et déchargent. Tout devient calme, nous glissons dans la torpeur nocturne.
https://goo.gl/maps/yxrb6j8Zqgjy5wHUA
Aujourd’hui, c’est décidé, pas de saut de puce. Une journée de roulage pour une arrivée à destination : Algajola ou « Algaiola » pour les Corses. Nous nous appliquons à refaire l’exercice de style de la veille : maîtriser les pleins et les déliés pour écrire sur la corniche les plus belles courbes ; balancer de gauche à droite et de droite à gauche est jubilatoire. La machine n’est que le prolongement du pilote, l’homme vit, regarde, décide, elle suit l’intention naturellement. On oublie complètement la mécanique, toujours disponible, toujours sur le bon rapport, il n’y a plus que le plaisir de rouler, l’impression de jouer comme Aladin avec son tapis. Entre 4000 et 5000 tr/mn c’est son régime de prédilection, celui de l’efficacité. Elle n’impose pas ses contraintes techniques et elle sait se faire entendre avec justesse ; la sonorité devient rauque si on la pousse mais elle reste toujours élégante.
Nous traversons le vignoble de Patrimonio. C’est le plus connu mais il n’est pas le seul en Corse. Les vignobles sont également répartis sur toute l’île, de petites parcelles exposées au soleil couchant. Les dégustations de soirée nous révèlent quelques bons crus comme le petit blanc de clos Columbu (Vignoble de Calvi). La journée, notre dégustation préférée est toujours l’uniquement grand cru d’ Orezza, légèrement pétillant et rafraîchissant ....
Nous quittons les paysages de vignes et plongeons vers la grande cité génoise de « San Fiurenzu » (Saint Florent). Le vent y est fort et la température ne dépasse pas 15°C. Nous n’y restons que le temps de se ravitailler et prenons la tangente vers le désert des Agrillates. Il porte bien son nom celui-là, on y croise qu’une dizaine de véhicules tout au plus, y compris quelques motos.
Désert des Agriates
Le conducteur d’une CB500X nouvelle version, un Corse sympathique de Calvi, s’arrête sur notre lieu de pique-nique (il avait repéré la mienne garée en contrebas). Nous refaisons le monde de la moto avec comme sujet principal notre Star, la CB500X. Nous repartons rapidement, le ciel se couvre et nous virevoltons maintenant sur une route montagneuse et toujours le maquis parfumé de chaque côté. Je regrette juste de ne pouvoir arpenter ce maquis désert, à pied ou à moto (mais là je ne me sens pas de le faire avec la mienne pour le moment), un jour je reviendrais creuser le sujet….
(A suivre......)
M'dame Hortense- Messages : 2840
Date d'inscription : 25/04/2017
Age : 60
Localisation : 38 A La montagne
beau C.R.
Beau C.R. de cette belle région,
pour l'équilibre de la moto, tu devrais essayer de recentrer le poids des bagages.
je trouve qu'un top case chargé, quand on est en solo, donne un comportement moins secure.
en solo, et en duo aussi d'ailleurs, je préfère mettre les choses lourdes dans les valises, le poids est placé bien plus bas
pour l'équilibre de la moto, tu devrais essayer de recentrer le poids des bagages.
je trouve qu'un top case chargé, quand on est en solo, donne un comportement moins secure.
en solo, et en duo aussi d'ailleurs, je préfère mettre les choses lourdes dans les valises, le poids est placé bien plus bas
tahmalouRV- Messages : 462
Date d'inscription : 12/10/2016
Age : 61
Localisation : Nord isère
Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
Ah... la Corse !
Merci pour le partage Géraldine !
Merci pour le partage Géraldine !
yansandan- Messages : 6294
Date d'inscription : 11/10/2015
Age : 62
Localisation : Lyon
Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
Une bien jolie découverte aussi bien dans les illustrations que dans le texte
Les photos de Serge au fil des années et les tiennes maintenant me donnent le sentiments d'avoir tout vu sans bouger de mon fauteuil ! "l'avantage des voyages sans s'en aller" comme dit la chanson
Peut être qu'une année je visiterai la Corse
Les photos de Serge au fil des années et les tiennes maintenant me donnent le sentiments d'avoir tout vu sans bouger de mon fauteuil ! "l'avantage des voyages sans s'en aller" comme dit la chanson
Peut être qu'une année je visiterai la Corse
Dernière édition par Laurence le Jeu 8 Aoû - 22:15, édité 1 fois
_________________
Luccio ! Joco ! Philou77 ! N'Harry ! dorénavant chaque tour de roue sera pour vous !
Laurence- Modo
- Messages : 7007
Date d'inscription : 09/10/2015
Age : 64
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Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
Superbe !
C'est un vrai conte que tu nous racontes là, Geraldine !
Ca donne vraiment envie d'y aller, de découvrir, de s'y balader.
Et quel style !
Je me suis demandé en lisant ça si tu parlais bien de ta moto ...
Signé Werner, truffe qui irait bien faire un tour en Corse maintenant
C'est un vrai conte que tu nous racontes là, Geraldine !
Ca donne vraiment envie d'y aller, de découvrir, de s'y balader.
Et quel style !
Je me suis demandé en lisant ça si tu parlais bien de ta moto ...
M'dame Hortense a écrit:
elle sait se faire entendre avec justesse ; la sonorité devient rauque si on la pousse mais elle reste toujours élégante.
Signé Werner, truffe qui irait bien faire un tour en Corse maintenant
Wernerounet- Tuber Motardosporum
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Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
Magnifique récit Géraldine, j'ai beaucoup apprécié.
Peu importait le flacon pourvu que tu aies eu l'ivresse, et de ces points de vues (merci pour les photos), c'était parfait.
Ca me rappelle qu'il y a bien longtemps que je ne suis pas retourné en Corse...
Peu importait le flacon pourvu que tu aies eu l'ivresse, et de ces points de vues (merci pour les photos), c'était parfait.
Ca me rappelle qu'il y a bien longtemps que je ne suis pas retourné en Corse...
Dernière édition par Lumix le Jeu 8 Aoû - 9:42, édité 1 fois
Lumix- L'oeil et la plume
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Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
Beaucoup de finesse en effet !Wernerounet a écrit:
Et quel style !
Je me suis demandé en lisant ça si tu parlais bien de ta moto ...M'dame Hortense a écrit:
elle sait se faire entendre avec justesse ; la sonorité devient rauque si on la pousse mais elle reste toujours élégante.
J'avais relevé, mais n'avais point repris dans mon précédent message...
Lumix- L'oeil et la plume
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Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
Merci m'dame Hortense,
que de bons souvenir, comment ne peut on rester marqués par un tel voyage si proche et pourtant si dépaysant, c'est quoi l'histoire de cette Auvergnate a Monza?
que de bons souvenir, comment ne peut on rester marqués par un tel voyage si proche et pourtant si dépaysant, c'est quoi l'histoire de cette Auvergnate a Monza?
Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
merci, un sacre beau beau voyage, cela donne envie
Denis- Messages : 3551
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Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
Beau récit, belles photos, merci M'me Hortense.
C'est sur qu'un CB 500 X en Corse et en solo cela doit être parfait, pas besoin de plus quand on connais la géographie de l’île !
Vivement la suite !
C'est sur qu'un CB 500 X en Corse et en solo cela doit être parfait, pas besoin de plus quand on connais la géographie de l’île !
Vivement la suite !
Bill Carbu- Messages : 9374
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Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
Ca me rappelle de très beaux souvenirs quand nous avons fait la Corse en 2010 sur deux semaines avec Isabelle. Ma moto de l'époque était ma première Guzzi Stelvio!
J'espère y retourner à moto dans les années à venir! Ton récit en ravive l'envie
J'espère y retourner à moto dans les années à venir! Ton récit en ravive l'envie
capdefra- Messages : 5185
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Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
Mille merci pour le CR de cette épopée, que dis je ,Odyssée aux vues de la superbe Prose accompagnée des magnifiques photos...
alain
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ps:Les fôtes de moufles sont volontaires
Et j'aime pô Face de Bouc.....
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Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
C'est joli en photos, mais tes mots incitent réellement à aller y faire du motourisme. Vivement la suite (tant que les honda roulent )
Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
J'en connais qui continuent à très bien rouler, même en voyage!Flat-win a écrit:C'est joli en photos, mais tes mots incitent réellement à aller y faire du motourisme. Vivement la suite (tant que les honda roulent )
capdefra- Messages : 5185
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Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
Moi aussi ...capdefra a écrit:J'en connais qui continuent à très bien rouler, même en voyage!Flat-win a écrit:C'est joli en photos, mais tes mots incitent réellement à aller y faire du motourisme. Vivement la suite (tant que les honda roulent )
Sur des camions plateau ....
ERIIIIIIIIIIIIIIIIC un monsieur te demande pour parler de ton Africa Ruine.
Signé Werner, truffe qui reconnaît qu'il y en a plus qui roulent qu'en panne (quoique ...)
Wernerounet- Tuber Motardosporum
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Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
Super CR, merci !
Ca me rappelle la dernière (et seule) fois où j'ai été en corse... en Avril dernier !!!
J'attends la suite avec impatience
Ca me rappelle la dernière (et seule) fois où j'ai été en corse... en Avril dernier !!!
J'attends la suite avec impatience
kermitt31- Messages : 714
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Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
Géraldine....vite la suite !
Je te lis de Toscane où les routes sont aussi fabuleuses pour la moto, la mer et la montagne en moins...
Je te lis de Toscane où les routes sont aussi fabuleuses pour la moto, la mer et la montagne en moins...
Benoît- Messages : 2819
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Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
Bravo Géraldine,
tout ça me fait penser que je n'y suis pas retourné depuis 2010, et encore en auto avec les djeuns, dernière virée corse à moto c'était en 88.
Je vais rechercher les clichés d'époque, notamment des plages au bout du désert de Agriates, le paradis n'est pas loin.
C'était en 600DR, les potes avaient des 600XT et 650KLR, bref des outils Ad-Hoc.
Va falloir y retourner, ça me démange...
Un grand merci et bravo pour les tofs, dignes de Lumix...
tout ça me fait penser que je n'y suis pas retourné depuis 2010, et encore en auto avec les djeuns, dernière virée corse à moto c'était en 88.
Je vais rechercher les clichés d'époque, notamment des plages au bout du désert de Agriates, le paradis n'est pas loin.
C'était en 600DR, les potes avaient des 600XT et 650KLR, bref des outils Ad-Hoc.
Va falloir y retourner, ça me démange...
Un grand merci et bravo pour les tofs, dignes de Lumix...
Pascalito- Messages : 2893
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Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
ça c'est du CR de passionné comme on les aime ... bravo la Géraldine ... on attends la suite
JCM- Messages : 2560
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Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
yansandan a écrit:Ah... la Corse !
Merci pour le partage Géraldine !
Exactement ce que je voulais dire
Vincent- Messages : 3100
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Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
ho ! tu a pris le rythme Corse pour le CR, la suite c'est dans 2 mois et demi ?
_________________
Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
Sympa de se retrouver transportés au coeur de notre virée Corse en lisant ton CR si précis
Il faudra penser à remettre ça, pour poursuivre le tour de l'île avec nos haltes musardeuses nous en avons bien pour quelques années
Ayant rapporté un ou deux brins d'immortelles, très régulièrement je les respire et suis toujours étonnée par la longévité de leur parfum
Il faudra penser à remettre ça, pour poursuivre le tour de l'île avec nos haltes musardeuses nous en avons bien pour quelques années
Ayant rapporté un ou deux brins d'immortelles, très régulièrement je les respire et suis toujours étonnée par la longévité de leur parfum
lyli- Messages : 715
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Localisation : Apprieu Isère
Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
C'est bien la Corse avec toi et tes potes Géraldine...
Benjamin- Messages : 2818
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Localisation : IdF
Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
Merci pour ce reportage très sympa !
Je voulais juste te demander ce que tu pensais de cette Honda 500 NCX pour de longues routes ?
Je commence à réfléchir à un modèle de moto plus léger pour remplacer ma 12 R et cette Honda me plait bien...
Mais je voudrais tout de même garder la possibilité de faire de longs trajets de temps en temps...
Merci !!
Je voulais juste te demander ce que tu pensais de cette Honda 500 NCX pour de longues routes ?
Je commence à réfléchir à un modèle de moto plus léger pour remplacer ma 12 R et cette Honda me plait bien...
Mais je voudrais tout de même garder la possibilité de faire de longs trajets de temps en temps...
Merci !!
Invité- Invité
Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
A peine rentré de Bretagne, je tombe sur ton CR... Quel plaisir de te lire, tu prolonges ainsi mes vacances et ravive de vieux souvenirs de la Corse des années 80-90 : traversée à pied, à moto et à la voile. Ta prose est aussi belle que cette île de beauté qui n'usurpe pas son nom. Et chapeau bas pour avoir, les premiers jours, attaqué les petites routes corse sans frein avant.
F2X- Messages : 4020
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Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
Très bien le récit, et les photos me donne envie de retourner en Corse.
Aindien- Conteur effréné
- Messages : 3539
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Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
Merci à tous pour vos réactions, elles me vont droit au cœur.... Je reprends bientôt les déplacements, ça va m’emcourager pour écrire la suite.
M'dame Hortense- Messages : 2840
Date d'inscription : 25/04/2017
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Localisation : 38 A La montagne
Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
pascal78 a écrit:Merci pour ce reportage très sympa !
Je voulais juste te demander ce que tu pensais de cette Honda 500 NCX pour de longues routes ?
Je commence à réfléchir à un modèle de moto plus léger pour remplacer ma 12 R et cette Honda me plait bien...
Mais je voudrais tout de même garder la possibilité de faire de longs trajets de temps en temps...
Merci !!
Je n’en pense que du bien, il y a une vraie amélioration sur le modèle 2019.... cette moto t’emmène au bout du monde aussi bien qu’une grosse cylindrée dans un esprit différent.
Voici le lien où j’ai écrit lorsque j’ai changé de l’ancienne à la nouvelle : https://boxersflats.forumactif.org/t5374p40-on-ne-devrait-jamais-aller-a-la-concession-pour-faire-lentretien#106657
Un autre lien sur un blog d’un gars qui est sur notre forum CB500 :
https://www.motards-en-voyage.com/essais-de-motos/essais-de-motos/167-honda-cb-500-x-2019-le-juste-equilibre
Et rejoins nous sur le forum CB500 tu y trouveras des passionnés de cette machine qui possèdent ou ont possède la petit « Alpina Twin » ou « Half Africa Twin ».....
http://cb500.1fr1.net/forum
Sur ce forum tu trouveras aussi des motards qui ont eu des ktm, des bmw, etc.... et qui trouvent un intérêt à revenir sur une petite cylindrée.
Bien sûr cette moto est une 500 cm2 et ne pourra jamais rivaliser avec vos gros trails ..... il faut juste accepter le concept de rouler autrement.
Peut-être que ceux qui ont roulé habituellement avec moi ( pas à la Morvan Flat, cela faisait moins d’une semaine que j’avais la moto et elle était en rodage ) pourraient t’en parler aussi et la seule limite c’est celle que je me donne.
En résumé cette moto est pétillante. Tous les potes qui est l’ont essayé me disent « avoir passer un excellent moment avec » et que « c’est une joueuse montagnarde ».
Le mieux serait d’aller l’essayer
M'dame Hortense- Messages : 2840
Date d'inscription : 25/04/2017
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Localisation : 38 A La montagne
Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
Si tu cherches un modèle plus léger, regarde du côté de la F800R . Je reviens d'un roadtrip de 3200 km en 10 jours dans les Pyrénées et je n'ai rien à reprocher à ma jolie moto. La seule différence par rapport à ma douzaire est que j'ai du graisser la chaine après avoir roulé sur des routes mouillées mais avec la selle réhaussée que j'ai mis l'année dernière pas de problème de confort.pascal78 a écrit:Merci pour ce reportage très sympa !
Je voulais juste te demander ce que tu pensais de cette Honda 500 NCX pour de longues routes ?
Je commence à réfléchir à un modèle de moto plus léger pour remplacer ma 12 R et cette Honda me plait bien...
Mais je voudrais tout de même garder la possibilité de faire de longs trajets de temps en temps...
Merci !!
Syssy- Messages : 2679
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Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
Merci Géraldine pour ce beau CR je ne l' avais pas encore vu
Syssy- Messages : 2679
Date d'inscription : 10/10/2015
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Localisation : 01 CERDON
Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
M'dame Hortense a écrit:Je n’en pense que du bien, il y a une vraie amélioration sur le modèle 2019.... cette moto t’emmène au bout du monde aussi bien qu’une grosse cylindrée dans un esprit différent.
En résumé cette moto est pétillante tous les potes qui est l’ont essayé me disent « avoir passer un excellent moment avec » et que « c’est une joueuse montagnarde ».
Le mieux serait d’aller l’essayer
Merci mesdames pour ces avis et retours d'expérience éclairés..Syssy a écrit:Si tu cherches un modèle plus léger, regarde du côté de la F800R . Je reviens d'un roadtrip de 3200 km en 10 jours dans les Pyrénées et je n'ai rien à reprocher à ma jolie moto. La seule différence par rapport à ma douzaire est que j'ai du graisser la chaine après avoir roulé sur des routes mouillées mais avec la selle réhaussée que j'ai mis l'année dernière pas de problème de confort.
Je rentre moi aussi d'une superbe balade qui m'a amené de ma région parisienne à St Raphael en passant par les châteaux de la Loire , l'Auvergne , l'Ardêche , le mont Ventoux et les gorges du Verdon. Fin du parcours par Castellane et la fameuse route Napoléon..
Ayant fait ce trajet avec un ami qui roule avec une Guzzi V7, j'ai commencé à réfléchir à l'après 12R... L'ami en question n'a pas plus souffert que moi sur ce trajet de 2000 kms. Quand à la vitesse de croisière, vu les routes rempruntées ce n'est vraiment pas un sujet...
Roulant en solo et exclusivement en mode touriste vos 2 machines me plaisent beaucoup ainsi que la 750 Honda NCX.
Je vais encore profiter de ma 12R dans le Morbihan tout le mois de septembre et on verra en Octobre..
Mais l'idée fait son chemin...
Invité- Invité
Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
M'dame Hortense a écrit:Merci à tous pour vos réactions, elles me vont droit au cœur.... Je reprends bientôt les déplacements, ça va m’encourager pour écrire la suite.
Pas encore partie assez longtemps en déplacement ?
lyli- Messages : 715
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Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
Ha ben chouette alorsM'dame Hortense a écrit:Merci à tous pour vos réactions, elles me vont droit au cœur.... Je reprends bientôt les déplacements, ça va m’emcourager pour écrire la suite.
Je vais pouvoir continuer virtuellement (à défaut d'y poser mon sac) à découvrir ce beau pays
Merci ma Gégé pour toutes ces jolies photos a venir encore
_________________
Luccio ! Joco ! Philou77 ! N'Harry ! dorénavant chaque tour de roue sera pour vous !
Laurence- Modo
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Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
Les journées sont courtes, le ciel est gris, il fait humide, la saison des champignons est terminé, il y a la neige sur les hauteurs .... donc voici la suite de l'aventure Corse.
M'dame Hortense- Messages : 2840
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Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
Nous enchaînons vers l’île Rousse, puis nous arrivons enfin à Algaiola où nous resterons 3 jours pour profiter de balades tant pédestres que motardes.
Sur les conseils de Serge, nous nous installons à l’hôtel ST Joseph (très confortable pour un prix raisonnable en arrière saison). Nos fenêtres sont au pied des remparts et de la citadelle, qui fut pour les génois, le point stratégique et avancé dans la protection de Calvi. La vue sur mer a 360° .
L’accueil du Padré Corse de cette honorable maison est typique, un accent rocailleux qui ricoche, un humour..... comment dire ..... Corse, il se tient droit comme un « i ». Nous, nous n’avions pas l’intention de lui chercher querelle et c’était plutôt prudent. Bref, Une figure, quoi...... parlez à son fils de courses automobiles, il en a fait .....
Nous finissons cette journée de roulage, à l’une des meilleures tables de la ville au « U Culombu » tenu par deux femmes qui nous soignent comme des amis de passage. A leur carte, que des produits locaux et des plats régionaux.
Le fort d'Algajola
Le parking à moto
Les motos voient le couché de soleil, nous aussi...
Aujourd’hui, nous oublions les motos garées face à la mer sous les mûriers platanes. Nous regagnons la typique gare d’Algajola, où l’ U Trinighellu dit le TGV (train à grandes vibrations) nous emmène jusqu’à la citadelle de Calvi.
Le train de la Balagne longe la côte de l’île Rousse à Calvi, le spectacle y est grandiose, les rails sillonnent entre maquis et plages. Tous les jours, un train de service balaye le sable soufflé sur les voies par la croisée des vents; ainsi, l’antique train de voyageurs peut se déhancher du levé au couché du soleil, l’été il crachera son flot de baigneurs sur la plage; Il faut avouer que partir avec sa serviette, son maillot de bain et son canard gonflable en petit train, est un luxe que rares habitants ont.
Gare d'Algajola
Franchir le fronton de la citadelle de Calvi où les génois ont inscrit « Civitas Calvi Semper Fidelis » donne l’idée de l’importance que cette place forte revêtait mais aussi le lot de sièges, de razzias, de conflits que les habitants ont dû subir.
Flâner dans les ruelles de la citadelle est propice à l’imaginaire, de la maison natal du dit sieur Christophe Colomb, il reste plus de ruines que d’habitat. Les plants d’aloé vera et quelques fleurs de maquis s’y épanouissent.
Les ruelles étroites de la citadelle raidillonnent sérieusement sans laisser le temps aux mollets de se décontracter. De nombreux escaliers font suite. Au détour de l’un d’entre eux, nous découvrons un discret graffiti qui rend hommage hommage à Jacques Higelin .
L’austère façade de la cathédrale Jean Baptiste est marquée par le temps et les attaques répétées des trois vents dominants: A Tramuntana, U Maestrale et U Libecciu.
Longer l’ancien palais des gouverneurs génois (aujourd’hui caserne Sampiero et mess des officiers parachutistes), bâtisse impressionnante, nous fait craindre de rencontrer des hommes en capes et épées à la main, croisant le fer. Aujourd’hui encore, il y a une forte présence militaire dans la citadelle historique , les véhicules des gradés (parachutistes ou légionnaires) vont et viennent souvent et en particulier aux heures des repas.
Mais avant ça, il faut longer les murailles puissamment bastionnées soutenant la citadelle. Elles sont mordues par le soleil et me font avoir une pensées pour les indigents, les soldats, les prisonniers et tous ceux qui ont construit et taillé les pierres de leurs mains. Les bateaux amarrés dans le port, actuellement bateaux de pêcheurs, devaient à une époque amener des garnisons de soldats, les matériaux et outils.
Vue de la citadelle
L'entrée de la vieille ville
Cathédrale Jean Baptiste
Nous finissons notre visite dans un restaurant typique « U Casanu » où la spécialité est la pieuvre rôtie et l’ambiance est celle des habitués qui se donnent rendez-vous.
L'aioli
La pieuvre rotie
Entre le port et la plage, le quartier touristique s’épanouit en restaurants avec terrasse, glaciers, bars et boutiques de plage. Ce n’est vraiment pas le Calvi que je retiendrais. Nous le traversons rapidement et attendons le train du retour, assis sur un banc en observant et en écoutant la gouaille des joueurs de boules.
Sur les conseils de Serge, nous nous installons à l’hôtel ST Joseph (très confortable pour un prix raisonnable en arrière saison). Nos fenêtres sont au pied des remparts et de la citadelle, qui fut pour les génois, le point stratégique et avancé dans la protection de Calvi. La vue sur mer a 360° .
L’accueil du Padré Corse de cette honorable maison est typique, un accent rocailleux qui ricoche, un humour..... comment dire ..... Corse, il se tient droit comme un « i ». Nous, nous n’avions pas l’intention de lui chercher querelle et c’était plutôt prudent. Bref, Une figure, quoi...... parlez à son fils de courses automobiles, il en a fait .....
Nous finissons cette journée de roulage, à l’une des meilleures tables de la ville au « U Culombu » tenu par deux femmes qui nous soignent comme des amis de passage. A leur carte, que des produits locaux et des plats régionaux.
Le fort d'Algajola
Le parking à moto
Les motos voient le couché de soleil, nous aussi...
Aujourd’hui, nous oublions les motos garées face à la mer sous les mûriers platanes. Nous regagnons la typique gare d’Algajola, où l’ U Trinighellu dit le TGV (train à grandes vibrations) nous emmène jusqu’à la citadelle de Calvi.
Le train de la Balagne longe la côte de l’île Rousse à Calvi, le spectacle y est grandiose, les rails sillonnent entre maquis et plages. Tous les jours, un train de service balaye le sable soufflé sur les voies par la croisée des vents; ainsi, l’antique train de voyageurs peut se déhancher du levé au couché du soleil, l’été il crachera son flot de baigneurs sur la plage; Il faut avouer que partir avec sa serviette, son maillot de bain et son canard gonflable en petit train, est un luxe que rares habitants ont.
Gare d'Algajola
Franchir le fronton de la citadelle de Calvi où les génois ont inscrit « Civitas Calvi Semper Fidelis » donne l’idée de l’importance que cette place forte revêtait mais aussi le lot de sièges, de razzias, de conflits que les habitants ont dû subir.
Flâner dans les ruelles de la citadelle est propice à l’imaginaire, de la maison natal du dit sieur Christophe Colomb, il reste plus de ruines que d’habitat. Les plants d’aloé vera et quelques fleurs de maquis s’y épanouissent.
Les ruelles étroites de la citadelle raidillonnent sérieusement sans laisser le temps aux mollets de se décontracter. De nombreux escaliers font suite. Au détour de l’un d’entre eux, nous découvrons un discret graffiti qui rend hommage hommage à Jacques Higelin .
L’austère façade de la cathédrale Jean Baptiste est marquée par le temps et les attaques répétées des trois vents dominants: A Tramuntana, U Maestrale et U Libecciu.
Longer l’ancien palais des gouverneurs génois (aujourd’hui caserne Sampiero et mess des officiers parachutistes), bâtisse impressionnante, nous fait craindre de rencontrer des hommes en capes et épées à la main, croisant le fer. Aujourd’hui encore, il y a une forte présence militaire dans la citadelle historique , les véhicules des gradés (parachutistes ou légionnaires) vont et viennent souvent et en particulier aux heures des repas.
Mais avant ça, il faut longer les murailles puissamment bastionnées soutenant la citadelle. Elles sont mordues par le soleil et me font avoir une pensées pour les indigents, les soldats, les prisonniers et tous ceux qui ont construit et taillé les pierres de leurs mains. Les bateaux amarrés dans le port, actuellement bateaux de pêcheurs, devaient à une époque amener des garnisons de soldats, les matériaux et outils.
Vue de la citadelle
L'entrée de la vieille ville
Cathédrale Jean Baptiste
Nous finissons notre visite dans un restaurant typique « U Casanu » où la spécialité est la pieuvre rôtie et l’ambiance est celle des habitués qui se donnent rendez-vous.
L'aioli
La pieuvre rotie
Entre le port et la plage, le quartier touristique s’épanouit en restaurants avec terrasse, glaciers, bars et boutiques de plage. Ce n’est vraiment pas le Calvi que je retiendrais. Nous le traversons rapidement et attendons le train du retour, assis sur un banc en observant et en écoutant la gouaille des joueurs de boules.
Dernière édition par M'dame Hortense le Lun 11 Nov - 22:45, édité 1 fois
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Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
Deuxième jour à Algajola. Nous nous séparons de nos amis pour la journée. Nous avons envie de faire une randonnée pédestre, malheureusement incompatible avec l’état de santé du genoux de Tintin. De plus, il est prévu un rendez-vous avec un ami autochtone cette après-midi.
Les Arcades d'Algajola
Le chemin qui monte à Sant'Antonino
Ce matin, notre but sera de rejoindre Sant’Antonino à pied. Nous longeons la plage le nez au vent, cheminons à travers le maquis, longeons des murs de pierres sèches des bergeries et des séparations foncières. Les odeurs se développent au fur et à mesure que le soleil monte dans le ciel, les troupeaux de moutons et de chèvres paissent et se reposent à l’abri des oliviers. Le chemin est raide même pour une Savoyarde et un Piémontais pure souche. Puis après une bonne heure de marche, nous nous apercevons que nous n’avons pas pris le bon sentier. Nous n’arriverons pas à Sant’Antonino manquant de temps.... Nous redescendons et faisons le tour du vallon pour rejoindre Algajola et notre hôtel où nos motos sont toujours garées face à la mer sous les mûriers platanes.....
Après un repas frugale, nous rejoingnons un ami Corse et partons lui sur sa Triumph Tiger 800 cm3 et nous respectivement avec l’Africa et « l’Alpina twin». Le circuit se fera dans l’arrière pays avec toujours la mer en point de mire.
https://goo.gl/maps/aDw8p7j7VwfCpv7KA
Suivre un autochtone est vraiment un plaisir. Nous nous arrêtons sur les places des villages pour écouter l’histoire, les histoires des hommes et les anecdotes du lieu..... Mais le silence est d’or en Corse. Encore plus qu’ailleurs, nous ne dirons rien.
Il nous montre aussi les maisons isolées des célébrités. Mais chut, la discrétion s’impose, et là aussi nous ne dirons rien.
Je retiens le village de Montemaggiore, où il est obligatoire, si l’on veut entrer au cœur du village, de laisser sa moto aux pieds de l’église et de marcher dans les ruelles du haut village accessible qu’à pied. On y découvre de magnifiques portes sculptées, des barrières en fer forgé, des maisons construites en incluant les rochers dans la structure même. Les accès aux maisons sont taillés à même le rocher.
Une partie de l’ancien village est en ruine et offre un merveilleux terrain photographique. Dans le passé, les garçons corses héritaient des maisons et des terres arables des montagnes, la richesse se situait donc dans les montagnes. Les filles, elles, se contentaient des terres arides du bord de mer. Seulement, c’était sans compter avec l’arrivée d’une population appelée « touristes » qui donnerons de la valeur aux terres du littorale. La dureté de la vie dans les montagnes a vite orienté l’activité économique vers les bord de mer et ainsi de nombreux villages isolés ont de très belles maisons en ruines.
Le village bien connu de Sant’Antonino bénéficie de la publicité de tous les guides touristiques; sa réputation n’est pas usurpé, il est incontournable. Après la visite du village écrasé de chaleur, nous passons un très bon moment dans la fraîcheur des caves du clos Antonin à discuter avec le maître des lieux. Il a relancé en parallèle de la production vinicole celle du cédrat Corse en voie de disparition.
Contrairement à ce que vous devez penser, nous ne buvons que de délicieux jus de fruits sans alcool, un mélange de jus de raisin et de jus de citron produit localement, pour étancher notre soif. Deux bouteilles de vin sont stockés jalousement dans mon top case pour le déguster au repas du soir avec nos amis.
Nous finirons notre après midi sur la plage de la réserve naturelle de Lozari, après avoir légèrement trialisé avec les motos pour y accéder. Un arrêt à l’île-Rousse pour une courte visite, puis nous rentrons par la petite corniche avec le soleil couchant en plein écran.
Le départ d'Algajola est prévu pour demain matin au plus tôt...... Les radios, les télévisions annoncent tous, une forte tempête, surtout des vents à plus de 120 km/h. Pour l’heure tout est divinement calme et le couché de soleil est vraiment flamboyant. Ils ont dû encore se tromper et interpréter les humeurs de la grenouille météo comme vérité.
8h du mat', j’ai des frisons, je claque des dents ..... et je n’arrive pas à monter le son. Au petit déjeuner, j’ai bien essayé de me faire entendre des garçons, leur expliquer que c’est pas la peine de se bousculer et qu’à mon humble avis, nous n’irons pas bien loin aujourd’hui, que c’est dangereux de partir. Rien n’y fait, j’ai pas droit au chapitre, ce matin. Et je boude....
Nous plions bagages, nous nous équipons des vêtements de pluie. Et là, je comprends que la journée va être compliquée, mais j’ai une alliée de taille, la tempête elle-même. Le temps de régler les chambres, les garçons partent charger les motos et l’un d’eux manque de s’écraser avec sa GSA, dite la grosse Berta, à cause des rafales de vent si puissantes qu’il était difficile de tenir debout. Ça y est, enfin, ils réalisent que nous ne pouvons pas partir dans ces conditions. Le retour à l’accueil de l’hôtel et la récupération de nos chambres respectives me rend plutôt sereine.
De fait, la tempête forcit crescendo, des paquets de mer submergent les digues, les terrasses, emportent au large et recrachent divers objets manufacturés, une barcasse par-ci et une table de jardin par-là. Cela atteint son paroxysme en début d’après midi. Il est impossible de sortir même quand une petit faim pointe, les éléments se déchaînent de plus en plus et nous devons rester dans nos chambres à l’abris. J’essaye d’ouvrir la fenêtre vue sur mer pour prendre une photo, mais j’ai du mal à la refermer et le sol est mouillé sur plus d’un mètre à l’intérieur de la pièce, il est 14 heures et il fait tellement sombre! Est-ce la nuit, est-ce le jour?
il est 11H57
Heureusement, nous n’avons pas pris la route.
En fin d’après midi, les éléments, épuisés d’avoir tordu, pourfendu, soufflé, noyé, submergé, se calment. Des trouées de bleu se forment dans le ciel et annoncent la fin des hostilités. Il ne douche plus. Pleuvoir n’est pas assez représentatif de ce que nous venons de vivre, et nous partons marcher dans la ville pour découvrir une mer démontée, des plages inondées, mais que c’est beau toutes ses couleurs. Le contraste est encore plus impressionnant quand nos regards accrochent la montagne et que nous découvrons qu’elle est blanche de neige.
Nous finissons la soirée à l’église comblée de pèlerins musicaux, écouter les polyphonies corses .
En fin d'après midi après la tempète
https://goo.gl/maps/V1xa87bTRoLQkrp68
Ça y est, ce matin nous partons d’Algajola, lieu où je reviendrais volontiers tant il est agréable d’y résider. Notre prochain but est Evisa.
Avant Calvi, nous bifurquons vers la montagne pour découvrir le magnifique point de vue que l’on embrasse de Notre Dame de la Serra. Même si le soleil est présent, la tempête de la veille a vraiment fait baisser la température et nous gardons nos vestes de pluie pour nous couper du vent glacial qui descend de la montagne enneigée. La route est très sinueuse, nous devons faire preuve de prudence car la route est ravinée et des bandes gravillonnées traversent de part et d’autre. Si nous avons été plutôt tranquilles à jusqu’à présent, les voitures de touristes sont par contre nombreuses dans ce coin là. Les conducteurs nous surprennent dans leur trajectoire sur ce terrain et dans ces conditions difficiles.
Les villages de montagne nous surprennent, nous serpentons entre des caveaux imposants comme nous le ferions dans un cimetière. La tradition corse veut que les morts soient inhumés sur leur propriété non loin de la demeure familiale. La famille du défunt doit avoir un droit de passage éternel sur la propriété privé et c’est ainsi que la route principale traversant les villages se retrouve bordée par ces caveaux imposants en hommage aux ancêtres Corses.
Nous retrouvons le spectacle qu’offre la route de la corniche, un balcon avec vue sur mer imprenable. Notre organisation à trois motos est bien rodée, l’Africa, l’Alpina Twin et la GSA dans un doux rythme soutenu et régulier; les balancements de droite à gauche, puis de gauche à droite nous font avaler les kilomètres à parcourir.
Dans ces parcours montagneux, la petite CB500X n’a rien à envier à ses grandes sœurs. L’impression est que cette moto est conçue pour la Corse, elle est très agile et garde un bon rythme enroulé, seule la faim peut interrompre ce plaisir de rouler.
Mais oui, il est déjà 13h00 à Galeria, « la cabane du pêcheur » fera l’affaire pour un très bon repas de poisson, les pieds dans le sable, face au golfe de Galeria, des bateaux au mouillage, et à la montagne enneigée en arrière plan. Nous savourons tous l’instant de pur plaisir. La Corse est l’endroit de la communion entre mer et montagne par excellence.
Les Arcades d'Algajola
Le chemin qui monte à Sant'Antonino
Ce matin, notre but sera de rejoindre Sant’Antonino à pied. Nous longeons la plage le nez au vent, cheminons à travers le maquis, longeons des murs de pierres sèches des bergeries et des séparations foncières. Les odeurs se développent au fur et à mesure que le soleil monte dans le ciel, les troupeaux de moutons et de chèvres paissent et se reposent à l’abri des oliviers. Le chemin est raide même pour une Savoyarde et un Piémontais pure souche. Puis après une bonne heure de marche, nous nous apercevons que nous n’avons pas pris le bon sentier. Nous n’arriverons pas à Sant’Antonino manquant de temps.... Nous redescendons et faisons le tour du vallon pour rejoindre Algajola et notre hôtel où nos motos sont toujours garées face à la mer sous les mûriers platanes.....
Après un repas frugale, nous rejoingnons un ami Corse et partons lui sur sa Triumph Tiger 800 cm3 et nous respectivement avec l’Africa et « l’Alpina twin». Le circuit se fera dans l’arrière pays avec toujours la mer en point de mire.
https://goo.gl/maps/aDw8p7j7VwfCpv7KA
Suivre un autochtone est vraiment un plaisir. Nous nous arrêtons sur les places des villages pour écouter l’histoire, les histoires des hommes et les anecdotes du lieu..... Mais le silence est d’or en Corse. Encore plus qu’ailleurs, nous ne dirons rien.
Il nous montre aussi les maisons isolées des célébrités. Mais chut, la discrétion s’impose, et là aussi nous ne dirons rien.
Je retiens le village de Montemaggiore, où il est obligatoire, si l’on veut entrer au cœur du village, de laisser sa moto aux pieds de l’église et de marcher dans les ruelles du haut village accessible qu’à pied. On y découvre de magnifiques portes sculptées, des barrières en fer forgé, des maisons construites en incluant les rochers dans la structure même. Les accès aux maisons sont taillés à même le rocher.
Une partie de l’ancien village est en ruine et offre un merveilleux terrain photographique. Dans le passé, les garçons corses héritaient des maisons et des terres arables des montagnes, la richesse se situait donc dans les montagnes. Les filles, elles, se contentaient des terres arides du bord de mer. Seulement, c’était sans compter avec l’arrivée d’une population appelée « touristes » qui donnerons de la valeur aux terres du littorale. La dureté de la vie dans les montagnes a vite orienté l’activité économique vers les bord de mer et ainsi de nombreux villages isolés ont de très belles maisons en ruines.
Le village bien connu de Sant’Antonino bénéficie de la publicité de tous les guides touristiques; sa réputation n’est pas usurpé, il est incontournable. Après la visite du village écrasé de chaleur, nous passons un très bon moment dans la fraîcheur des caves du clos Antonin à discuter avec le maître des lieux. Il a relancé en parallèle de la production vinicole celle du cédrat Corse en voie de disparition.
Contrairement à ce que vous devez penser, nous ne buvons que de délicieux jus de fruits sans alcool, un mélange de jus de raisin et de jus de citron produit localement, pour étancher notre soif. Deux bouteilles de vin sont stockés jalousement dans mon top case pour le déguster au repas du soir avec nos amis.
Nous finirons notre après midi sur la plage de la réserve naturelle de Lozari, après avoir légèrement trialisé avec les motos pour y accéder. Un arrêt à l’île-Rousse pour une courte visite, puis nous rentrons par la petite corniche avec le soleil couchant en plein écran.
Le départ d'Algajola est prévu pour demain matin au plus tôt...... Les radios, les télévisions annoncent tous, une forte tempête, surtout des vents à plus de 120 km/h. Pour l’heure tout est divinement calme et le couché de soleil est vraiment flamboyant. Ils ont dû encore se tromper et interpréter les humeurs de la grenouille météo comme vérité.
8h du mat', j’ai des frisons, je claque des dents ..... et je n’arrive pas à monter le son. Au petit déjeuner, j’ai bien essayé de me faire entendre des garçons, leur expliquer que c’est pas la peine de se bousculer et qu’à mon humble avis, nous n’irons pas bien loin aujourd’hui, que c’est dangereux de partir. Rien n’y fait, j’ai pas droit au chapitre, ce matin. Et je boude....
Nous plions bagages, nous nous équipons des vêtements de pluie. Et là, je comprends que la journée va être compliquée, mais j’ai une alliée de taille, la tempête elle-même. Le temps de régler les chambres, les garçons partent charger les motos et l’un d’eux manque de s’écraser avec sa GSA, dite la grosse Berta, à cause des rafales de vent si puissantes qu’il était difficile de tenir debout. Ça y est, enfin, ils réalisent que nous ne pouvons pas partir dans ces conditions. Le retour à l’accueil de l’hôtel et la récupération de nos chambres respectives me rend plutôt sereine.
De fait, la tempête forcit crescendo, des paquets de mer submergent les digues, les terrasses, emportent au large et recrachent divers objets manufacturés, une barcasse par-ci et une table de jardin par-là. Cela atteint son paroxysme en début d’après midi. Il est impossible de sortir même quand une petit faim pointe, les éléments se déchaînent de plus en plus et nous devons rester dans nos chambres à l’abris. J’essaye d’ouvrir la fenêtre vue sur mer pour prendre une photo, mais j’ai du mal à la refermer et le sol est mouillé sur plus d’un mètre à l’intérieur de la pièce, il est 14 heures et il fait tellement sombre! Est-ce la nuit, est-ce le jour?
il est 11H57
Heureusement, nous n’avons pas pris la route.
En fin d’après midi, les éléments, épuisés d’avoir tordu, pourfendu, soufflé, noyé, submergé, se calment. Des trouées de bleu se forment dans le ciel et annoncent la fin des hostilités. Il ne douche plus. Pleuvoir n’est pas assez représentatif de ce que nous venons de vivre, et nous partons marcher dans la ville pour découvrir une mer démontée, des plages inondées, mais que c’est beau toutes ses couleurs. Le contraste est encore plus impressionnant quand nos regards accrochent la montagne et que nous découvrons qu’elle est blanche de neige.
Nous finissons la soirée à l’église comblée de pèlerins musicaux, écouter les polyphonies corses .
En fin d'après midi après la tempète
https://goo.gl/maps/V1xa87bTRoLQkrp68
Ça y est, ce matin nous partons d’Algajola, lieu où je reviendrais volontiers tant il est agréable d’y résider. Notre prochain but est Evisa.
Avant Calvi, nous bifurquons vers la montagne pour découvrir le magnifique point de vue que l’on embrasse de Notre Dame de la Serra. Même si le soleil est présent, la tempête de la veille a vraiment fait baisser la température et nous gardons nos vestes de pluie pour nous couper du vent glacial qui descend de la montagne enneigée. La route est très sinueuse, nous devons faire preuve de prudence car la route est ravinée et des bandes gravillonnées traversent de part et d’autre. Si nous avons été plutôt tranquilles à jusqu’à présent, les voitures de touristes sont par contre nombreuses dans ce coin là. Les conducteurs nous surprennent dans leur trajectoire sur ce terrain et dans ces conditions difficiles.
Les villages de montagne nous surprennent, nous serpentons entre des caveaux imposants comme nous le ferions dans un cimetière. La tradition corse veut que les morts soient inhumés sur leur propriété non loin de la demeure familiale. La famille du défunt doit avoir un droit de passage éternel sur la propriété privé et c’est ainsi que la route principale traversant les villages se retrouve bordée par ces caveaux imposants en hommage aux ancêtres Corses.
Nous retrouvons le spectacle qu’offre la route de la corniche, un balcon avec vue sur mer imprenable. Notre organisation à trois motos est bien rodée, l’Africa, l’Alpina Twin et la GSA dans un doux rythme soutenu et régulier; les balancements de droite à gauche, puis de gauche à droite nous font avaler les kilomètres à parcourir.
Dans ces parcours montagneux, la petite CB500X n’a rien à envier à ses grandes sœurs. L’impression est que cette moto est conçue pour la Corse, elle est très agile et garde un bon rythme enroulé, seule la faim peut interrompre ce plaisir de rouler.
Mais oui, il est déjà 13h00 à Galeria, « la cabane du pêcheur » fera l’affaire pour un très bon repas de poisson, les pieds dans le sable, face au golfe de Galeria, des bateaux au mouillage, et à la montagne enneigée en arrière plan. Nous savourons tous l’instant de pur plaisir. La Corse est l’endroit de la communion entre mer et montagne par excellence.
Dernière édition par M'dame Hortense le Lun 11 Nov - 22:37, édité 1 fois
M'dame Hortense- Messages : 2840
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Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
Nous reprenons la route avec difficulté, c’est plutôt la sieste qui nous attire, surtout que le soleil rend la température agréable.
Malgré tout, hop, hop, hop en selle, demi-tour et gaz, direction la montagne. Après une demi-heure de lacets bien tracés et d’un revêtement excellent, nous abordons la partie la plus lente de notre route. Non pas que le dieu des motards aurait failli dans le tracé, ni que les hommes de la DDE n’auraient pas fait leur boulot, non! mais nous devons mollir sur la poignée de gaz..... Ce n’est plus, la route est à nous, mais à celle des cochons; les familles entières font la sieste en plein soleil, allongées de tout leur long, en travers de la route, en grappes et en plein virage. (Les petits sont si mignons et hop, un dans le top case, non je plaisante...... ) Les cochons ne sont pas seuls, les ânes, les vaches, les chèvres, trottinent sur la route et ils n’ont pas en bandoulière le code de la route eux, ils zigzaguent, traversent inopinément donc impossible d’ouvrir en grand. Nous avons juste le droit de slalomer doucement entre les cochons pour ne pas provoquer chez eux de réaction, de surprise qui pourraient avoir des conséquences sur notre équilibre et notre intégrité; il faut faire très attention à toutes ces bêtes à quatre pattes .
La sieste
sur la route ralliant Evisa
Famille nombreuse
Donc nous prenons le temps, et nous nous arrêtons souvent....... et enfin arrivons à Evisa. Ce soir est le dernier ensemble puisque nos amis demain reprendrons la direction de Bastia et son embarcadère.
Nous nous poursuivrons vers le sud.
(....... A suivre)
Malgré tout, hop, hop, hop en selle, demi-tour et gaz, direction la montagne. Après une demi-heure de lacets bien tracés et d’un revêtement excellent, nous abordons la partie la plus lente de notre route. Non pas que le dieu des motards aurait failli dans le tracé, ni que les hommes de la DDE n’auraient pas fait leur boulot, non! mais nous devons mollir sur la poignée de gaz..... Ce n’est plus, la route est à nous, mais à celle des cochons; les familles entières font la sieste en plein soleil, allongées de tout leur long, en travers de la route, en grappes et en plein virage. (Les petits sont si mignons et hop, un dans le top case, non je plaisante...... ) Les cochons ne sont pas seuls, les ânes, les vaches, les chèvres, trottinent sur la route et ils n’ont pas en bandoulière le code de la route eux, ils zigzaguent, traversent inopinément donc impossible d’ouvrir en grand. Nous avons juste le droit de slalomer doucement entre les cochons pour ne pas provoquer chez eux de réaction, de surprise qui pourraient avoir des conséquences sur notre équilibre et notre intégrité; il faut faire très attention à toutes ces bêtes à quatre pattes .
La sieste
sur la route ralliant Evisa
Famille nombreuse
Donc nous prenons le temps, et nous nous arrêtons souvent....... et enfin arrivons à Evisa. Ce soir est le dernier ensemble puisque nos amis demain reprendrons la direction de Bastia et son embarcadère.
Nous nous poursuivrons vers le sud.
(....... A suivre)
M'dame Hortense- Messages : 2840
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Age : 60
Localisation : 38 A La montagne
Re: Mai en "Alpina Twin" Corse
Super CR, cela fait envie, La Corse, unique si proche et si différente
R-ric- Messages : 64
Date d'inscription : 05/11/2019
Age : 61
Localisation : En Provence
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