La bafouille traditionnelle - CR Flatapak 2024

Dix ans déjà, oui, dix ans depuis ma première Flatapak au Luxembourg. 
C’est un plaisir toujours renouvelé que l’annonce d’un nouvel opus procure et cette année, c’est la Mayenne qui s’offre à nous. Territoire ô combien secret et méconnu il recèle cependant des endroits remarquables, et comme il se situe au carrefour de la Bretagne et de la Normandie, nos pérégrinations nous ont transportés bien au-delà de ses frontières.
L’Ille et Vilaine, la Manche et l’Orne ont été les supports complémentaires de nos balades, installez-vous confortablement, j’vous raconte. 
 
Pour les « Parisiens », ça débute dès le mardi avec l’accueil d’un couple de Lyonnais en fin d’après-midi, j’ai nommé Marie-France et Yannick qui échouent dans le garage tous dégoulinants après avoir affronté la pluie depuis Moulins, ainsi que les affres de la circulation francilienne en inter-file.
Les gants Gore-Tex sont devenus des éponges et par capillarité l’intérieur des casques est mouillé et froid. Mmmhhhhh, que c’est bon tout ça ! Allez, hop, à la douche !
 
Mercredi 27 mars, Martine et moi emmenons nos invités dans Paris, loin des lieux ultra-touristiques archi connus pour nous concentrer sur des quartiers moins fréquentés, pourtant non dénués de surprises. Les heures passent doucement sans se soucier du moment qui nous rapprochera du retour à la maison, avec un œil parfois attiré par quelque devanture aguichante.


 








Jeudi 28 mars, c’est balade dans le Véxin. J’avais prévu en moto mais comme la météo est annoncée changeante, je squatterai le 3008 de ma fille pour la découverte, avec l’avantage de pouvoir converser plus facilement que si nous étions en deux roues. D’autant que le toit vitré permet une vision plus agréable que si nous avions pris la MINI ! Sans parler du confort… qui s'éloigne du paradis.
Et puis nous retrouvons au restaurant du golf de Villarceaux, Jean-Pierre et Myriam pour un bon moment. 




 


Vendredi 29 mars, c’est le vrai départ pour la Flatapak, avec une étape chez Jean-Pierre où nous retrouvons Benjamin et Eric pour un petit déjeuner plus que copieux. Chouquettes, croissants et pains au chocolat pour accompagner le café ou le thé, c’est l’opulence.

 
C’est l’heure il faut mettre en route !
Quatre motos dans les rétroviseurs et des wagons de ralentisseurs sous les roues, autant le premier sujet fait plaisir à voir, autant le second fait peine à subir. Comme toujours, il y a du pognon pour ériger ces monticules de goudron mais jamais un radis pour boucher les trous de la chaussée. 
11h45, c’est l’instant où nous béquillons les meules face à l’objectif de Gégé28 qui nous attendait de pied ferme puisqu’il était prévu d’aller lui claquer la bise à Brezolles.
Discutage et chambrage de rigueur, remontée de souvenirs en tous genres, rires et embrassades, il est en forme Gérard malgré les soucis de santé qui l’affectent. 
 
Nouveau départ pour le restaurant « Le Moulin à Vent » à Manou, recommandé par M’dame Hortense (qui malheureusement n’est pas là car est contrainte de travailler), où nous arrivons les premiers. Suivis par Echoes (Pascale) et Wernerounet (Stéphane), puis par Laurence (Bin, c’est Laurence, la trésorière) et Flat-Win (Bruno).
 
Un peu plus de monde donc un peu plus de bruit et d’ambiance, pas un sourire ne manque sur les visages, le groupe s’étoffe, prêt à tailler les 160 bornes restantes dans la joie et l’allégresse. 
Mortagne au Perche, Carrouges, les départementales se succèdent tandis que le rythme se maintient, et lorsque vient le souhait de se désaltérer, pas un troquet sur le parcours ! 
Arrivée à Ambrières les Vallées, nous sommes accueillis par les organisateurs, avachis dans leurs transats et avinés comme jamais, la Gitane maïs au bec et le sauciflard dans la poche. 
Tiens, une R90S orange sur le parking. La mamie, c’est Pocka (Gaël) qui s’en occupe, au propre comme au figuré puisqu’il officie dans sa propre écurie et qu’il fera la route avec nous samedi matin. 
Pocka Bikes – Vente de pièces détachées motos BMW
 
Installation avec une séance d’off-road préalable avec la RT car j’imaginais, béatement, que ma véranda allait pouvoir se détendre sur l’herbe fraîche. Funeste erreur et je comprends vite que je m’enlise. La roue avant se plante et la roue arrière patine tout en creusant le sol détrempé. Il aura fallu le renfort de quelques personnes dévouées pour m’aider à sortir de l’ornière dans laquelle je m’étais naïvement incrusté. Et que j’avais moi-même créé ! Quel naze !


 
Puis direction cahouettes et binouze ou autre y’a le choix, ça s’étreint, ça se bise, ça se congratule, ça parle fort parce que cela fait longtemps que certains ne se sont pas vus, et puis il convient d’accueillir chaleureusement les nouveaux venus, Donati (Pierre), Gridoul (Jean-Luc) et Wautierp (Pierre). Je crois qu’il n’aura pas fallu quinze heures pour qu’ils se sentent à l’aise parmi l’ensemble des participants, quinze minutes tout au plus. Et encore…


 
Boire et manger, ce n’est qu’une partie du programme de cette première soirée.
Le buffet est sous la responsabilité de Valérie, qui gère aussi la vaisselle. Qu’elle soit ici généreusement remerciée avant que j’oublie de le faire plus tard. 
Boire et manger, oui, mais parler et rire aussi. Faire connaissance pour certains, reprendre contact pour d’autres, le partage c’est l’âme des Flatapak. Car quand ce n’est pas autour de la table ou sur la piste de danse, le partage c’est aussi sur les routes.
En parlant de routes, les compères à la Valstar, à la casquette Bigeard et au briquet tempête rappellent les consignes du jalonnage, entre deux rallumages de Gitane maïs.
Bon, j’irais bien me pieuter moi… 
Mais, mais…, c’est qu’il fait nuit noire à c’t’heure !
Mon salut viendra de Kardyo (François) et de son smartphone qui balisera le chemin jusqu’à mon chalet. Ouf, sans lui je tournerais encore dans le camping.
 
Samedi 30 mars, on roule et je suis « fermeur » du premier groupe tandis que Têtedanslevent (Pascal) ouvre.
Le ciel est terne et la vue ne porte pas loin, c’est bien dommage car la première partie du parcours sur ce que l’on peut qualifier de crête méritait sûrement mieux. 
 
Par chance, le soleil viendra rapidement darder ses rayons pour illuminer le reste du trajet du jour. 
Louvigné du Désert, un arbre a cédé aux assauts du vent et s’est effondré sur une belle demeure, quel spectacle de désolation. 
 
Je découvre que St James est une commune de la Manche où sont fabriqués les célèbres marinières et pulls marins. Je connaissais la marque mais pas le lieu.
Pontorson est traversé, sans embouteillages. Ah oui, nous ne sommes plus au XXè siècle en juillet !
Beauvoir nous tend les bras, et pour quelques-uns du deuxième groupe, ce sont ceux des gendarmes ! Leur mansuétude se doit d’être saluée tant l’excès de vitesse relevé aurait pu se révéler catastrophique s’il avait été sanctionné. Je ne fanfaronne pas car moi aussi j’étais « hors tolérances » et j’ai eu la chance que les fonctionnaires soient déjà occupés avec d’autres délinquants. 
 
Pause-café sur les rives du Couesnon avant d’entamer le tour de la baie du Mont Saint Michel, sous un soleil radieux et le regard aimanté par la Merveille trônant au milieu des flots. Sublime ! 
Tiens, c’est quoi c’te « GS » que j’connais pas ? Y s’prépare des nuits blanches, des nervous breakdown comme on dit d’nos jours çui là ! Même qu’il s’arrête avec nous sur le parking du restaurant en plus… Bon sang, mais c’est bien sûr, c’est Strooper ! 
David, je ne l’avais pas revu depuis le Luxembourg en 2014 justement, dix piges que je suis ses aventures sur YouTube, à distance. Quelle belle surprise de partager avec lui cette Flatapak.
Restaurant, service impeccable et rapide, organisation sans faille, et nourriture excellente. 
 
Chemin faisant, nous faisons un retour vers le futur le passé des 60’, 70’ et 80’ dans une brocante où l’on retrouve des choses improbables et oubliées. Chacun y va de sa remarque en se remémorant les actions qu’il a pu avoir avec tel ou tel objet quelques décennies antérieures. Surprenant, étonnant, voire émouvant et pourtant, très rafraîchissant. La machine à remonter le temps fonctionne à plein et nos mémoires nous font sourire sur ce qu’étaient nos jeunesses. 
Panneaux de signalisation, plaques de publicité, jouets, cyclomoteurs, motos, mannequins, flippers, éclairages publics, tourne-disques Teppaz, ensembles Hi-Fi, bref, un joyeux et très important bric-à-brac mis en scène sur deux étages qui nous a surpris et ravis à la fois.
 
Retour camping, puis binouze et cahouettes (j’inverse de la veille pour faire diversion) ou autre y’a le choix, et ça parle fort parce qu’on repasse le film de la journée.
L’intendance est toujours sous le contrôle de Valérie tandis que les convives s’attablent dans un ordre différent de la veille. La fin du repas fera apparaitre des boissons au taux d’alcool intéressant pour les papilles et le gosier, et comme David m’a annoncé avoir apporté un calva vieux d’une trentaine d’année, c’est tout naturellement que je lui tendrai mon godet afin qu’il le leste de quelques centilitres. Les anges avaient pris leur part, restait la succulente saveur de la pomme. Sans betterave ajoutée. 
 
La sono nous enveloppe de décibels, les filles sont les plus promptes à se déhancher et à nous donner envie de les rejoindre. Gamain (Michel) se fera plaisir en faisant danser toutes les filles passant à portée de ses bras, alors que l’Aindien (Hervé) deviendra asocial et il perdra son sang-froid. Euh nan, j’me gourre, il devient anti-social et masque son visage en lisant son journal.



Mékouyanski (Stéphane) et Olivier entament une danse au sol, à croire qu’ils sont en transe. Oui, avec un « E ». 
 
Les traditionnels sucres sortent du placard et Laurence se délecte à l’avance du résultat qu’ils vont produire sur la bleusaille. Bah, finalement, ça passe crème. Même si l’inquiétude légitime s’insinue au travers les neurones les plus déterminés à n’en rien laisser paraître.
Benjamin, tout vieux briscard qu’il soit, aura des difficultés à s’affranchir de l’effet dévastateur du petit cube imbibé d’alcool.




 
Et ça chaloupe, et ça se trémousse, et ça rigole, et ça chante… Antisocial, tu perds ton sang-froid !
Cette fois, j’ai pris la précaution d’emporter mon smartphone avec moi pour rentrer au chalet, et c’est mieux ainsi.
 
Dimanche 31 mars, on roule toujours et je suis toujours « fermeur ». Pascal est de nouveau en tête de gondole mais entre nous deux, c’est l’autre groupe dont nous avons la charge.
Promenade dans la campagne, allure modérée… La température est douce, le soleil nous honore de sa présence, quelques virages s’emploient à nous donner la banane. 
Les routes qui nous sont proposées sont toutes ravissantes, attirantes, désirables, envoutantes, mais non, cent fois non, je dois assumer mon rôle de « fermeur ».
S’il est une immatriculation que j’ai eu le temps d’apprendre par cœur, c’est celle de la Speedmaster de François-Xavier qui, à chaque fois qu’il rejoignait un jalon, se faisait rapidement redoubler par celui-ci car il avait adopté un rythme au flegme… so british.
Attitude tout à fait recommandable car pour profiter des paysages il faut prendre son temps, et comme la moto-balai est en couverture, c’est parfait.
Lors de la Flatapak 2023 à Ispagnac, alors que j’étais « fermeur », j’avais profité de mon statut pour m’arrêter et photographier le cirque de Navacelles avant de retrouver un jalon quelques minutes plus tard et bien ça sert aussi à ça la technique du jalonnage.
 
Pause-café sur les bords de l’Orne et Monsieur le Comte de Senailly, alias Labécanajules (Jacky) me propose d’endosser mon rôle. Proposition acceptée Monseigneur.
Et c’est le cœur léger et la poignée droite débridée que j’attaque les derniers kilomètres nous séparant de Putanges où nous aurons le plaisir de déjeuner. 
Une heure trente à ronger mon frein, j’avais envie de faire tiédir les gommes. Bon, il y a eu quelques approximations je le confesse, des réprimandes aussi de la part de Martine pour comportement inapproprié, mais j’avais besoin de soulager ma conscience du péché de lenteur en des lieux propices, par un soupçon d’inconscience sur ce qui me restait à profiter tel un délice. 
 
Les motos sont parquées sur la place de l’Hôtel de Ville à quelques pas du restaurant « Le Lion Verd ». Nous sommes en avance et le deuxième groupe n’est pas encore arrivé, alors on papote.
Ça y est, tout le monde est là et nous entrons dans l’établissement.
Une vaste salle dans laquelle sont alignées deux rangées de tables pour la cinquantaine de convives que nous sommes. Á l’opposé des nôtres, quatre tables qui vont profiter de notre ambiance.
Une seule serveuse dépassée par les tâches à accomplir fera ce qu’elle pourra pour assurer un service qu’elle aurait voulu de meilleur aloi.
Si l’entrée sera attendue une bonne vingtaine de minutes, c’est que la malheureuse ne tient qu’une seule assiette dans chaque main pour effectuer son travail !
Pascal ira plusieurs fois s’inquiéter de la situation pour comprendre la raison pour laquelle tout est si long, rien n’y changera. Pire, ce sont deux serveurs qui s’occupent des quatre tables situées de l’autre côté de la salle, et qui ne se soucient pas le moins du monde de la situation dans laquelle se trouve leur collègue ! On croit rêver…
Nous sommes comptés une fois, deux fois… puis une troisième fois sans bien comprendre pourquoi.
Une heure passe, le plat principal arrive. Les deux autres serveurs sont détachés temporairement et ils ne feront que deux ou trois rotations pour épauler la serveuse.
Nos organisateurs ont dû se sentir mal à l’aise malgré la compréhension de chacun sur les évènements en cours.
Nous zapperons le dessert pour passer directement au café, puis ce sera le départ. 
 
Oui, le départ car pour Martine et moi, c’est direction le Cotentin où nous sommes attendus pour fêter une octogénaire de la famille de ma moitié.
Il avait fait beau toute la matinée et c’est à présent la pluie qui s’invite, comme si le fait de nous séparer du groupe de joyeux drilles rendait le ciel triste. 
De la flotte tout le trajet et de la boue sur de nombreuses portions, la RT est repeinte gratis.
Arrivés à destination, nous profitons d’un dessert dont nous avons été privés quelques heures auparavant. 
N’étant pas en mesure de narrer votre dimanche après-midi, pas plus que votre soirée ni la matinée de lundi, je vous laisse le soin de compléter mon compte-rendu selon votre humeur pour que je puisse savoir si j’ai loupé quelque chose de grand, d’immense, d’exceptionnel, de surnaturel, ou si c’était nul à chier ! 
 
Martine s’est bien amusée, a pris du plaisir à parcourir les itinéraires proposés, tout comme j’ai adoré revoir Gaël et David ainsi que faire la connaissance de Jean-Luc et des deux Pierre.
Merci aux gars du Bouchonois pour cette organisation aux petits oignons, avec ces routes à motard comme on les aime, avec cette brocante si inattendue, avec cette ambiance qui se retrouve à chaque nouvelle rencontre, avec tous ces sourires en pagaille, avec toute cette amitié qui transpire et qui nous fait tant de bien. 
 
Lumix vous quitte, il a des flyers à aller distribuer…

Bon ben une fois qu'on a lu les CR de Gridoul et Lumix, c'est même plus la peine de faire le déplacement  

  les copains , vous écrivez comme vous roulez

Excellent ! Un régal à lire comme d'habitude !

Merci Lumix !

Une narration soignée, bienveillante et avec force détails. À l’image du « personnage » qu’est notre Lumix national.
Ça se lit trop facilement, avec un agrément certain.

Laurence a écrit:Bon ben une fois qu'on a lu les CR de Gridoul et Lumix, c'est même plus la peine de faire le déplacement  

  les copains , vous écrivez comme vous roulez

Ce serait quand même dommage de ne pas venir. 
Merci Laurence. 

Bill Carbu a écrit:Excellent ! Un régal à lire comme d'habitude !  

Merci Lumix !

Merci Philippe.  

Gridoul a écrit:Une narration soignée, bienveillante et avec force détails. À l’image du « personnage » qu’est notre Lumix national.
Ça se lit trop facilement, avec un agrément certain.

Alors comme ça,  je suis un personnage soigné et bienveillant ? 
Merci du compliment Jean-Luc. 

Je pense être au plus proche de la vérité.

Merci François, a quand un concours d éloquence avec Jean Luc

Comme à ton habitude, les mots s’enchaînent avec harmonie, si on pouvait fermer les yeux en lisant on pourrait partir en voyage avec toi, tout en restant sur notre chaise.
Bref, de quoi alimenter mon regret de ne pas avoir pu venir. 
 Merci Francois

Denis a écrit:Merci François, a quand un concours d éloquence avec Jean Luc

Merci Denis, c'est très flatteur. 

M'dame Hortense a écrit:Comme à ton habitude, les mots s’enchaînent avec harmonie, si on pouvait fermer les yeux en lisant on pourrait partir en voyage avec toi, tout en restant sur notre chaise.
Bref, de quoi alimenter mon regret de ne pas avoir pu venir. 
 Merci Francois

Merci Géraldine, ta présence nous a manqué. 

La prose est toujours aussi bonne voir encore meilleur
Tu vieillies bien Francois.

olivier81 a écrit: La prose est toujours aussi bonne voir encore meilleur
Tu vieillies bien Francois.

Merci Olivier. 

Je suis crevé , je viens d'enchainer ton CR et celui de Gridoul. Je ne désignerai pas de vainqueur mais je te remercie d'avoir fait encore ce bel effort de rédaction.  

Je m'en vais mettre la même chose sur le CR de Gridoul pour pas qu'il soit jaloux 

Lumix a écrit:S’il est une immatriculation que j’ai eu le temps d’apprendre par cœur, c’est celle de la Speedmaster de François-Xavier qui, à chaque fois qu’il rejoignait un jalon, se faisait rapidement redoubler par celui-ci car il avait adopté un rythme au flegme… so british.
Attitude tout à fait recommandable car pour profiter des paysages il faut prendre son temps, et comme la moto-balai est en couverture, c’est parfait.

Le rythme au flegme… so british, était juste une allure prudentielle afin de ne pas terminer dans un talus, ce qui aurait gâché la fête... J'étais juste HS de chez HS, après avoir passé 2 mauvaises nuits et donc une palanquée d'heures de sommeil impossible à rattraper, vu l'heure matinale du levé (avec en + une heure de moins, putain de changement d’horaire). Pour faire court, j'étais en mode zombie et je me suis même posé la question : je pars avec le groupe, où je le rejoins au resto en partant plus tard. Finalement, j'ai opté pour la première solution, me disant que de toute façon, il y avait une moto balaie... Je n'avais qu'une peur, c'était d'infliger au "fermeur" la récupération d'un F2X en pièces détachées sur le bord de la route. Finalement tout c'est bien terminé, je suis arrivé vivant au resto.

Sinon : Encore un beau CR que tu nous offres là, et un grand merci pour ce cadeau.

Laurence a écrit:
  les copains , vous écrivez comme vous roulez

Pas trop d'accord sur ce coup là Laurence. Gridoul écrit beaucoup mieux qu'il ne roule...

Sinon, Lumix, c'est du caviar.    

F2X a écrit:

Lumix a écrit:Le rythme au flegme… so british, était juste une allure prudentielle afin de ne pas terminer dans un talus, ce qui aurait gâché la fête... J'étais juste HS de chez HS, après avoir passé 2 mauvaises nuits et donc une palanquée d'heures de sommeil impossible à rattraper, vu l'heure matinale du levé (avec en + une heure de moins, putain de changement d’horaire). 

Ah ouiii, F2X, l'alarme , la nuit, et tout et tout...

Bravo mon Lumix 

Mais, t'ain y a plus que des cheveux blancs et même des qu'ont plus de ch'veux . 
Même le rouquin il est devenu blanc , mais c'est p'têtre à cause du cadeau pour la Pepette  




Bravo à tous 

Patou24 a écrit:Je suis crevé , je viens d'enchainer ton CR et celui de Gridoul. Je ne désignerai pas de vainqueur mais je te remercie d'avoir fait encore ce bel effort de rédaction.  

Je m'en vais mettre la même chose sur le CR de Gridoul pour pas qu'il soit jaloux 

Merci Patrick. 
Tu peux retourner te coucher... 

F2X a écrit:
Sinon : Encore un beau CR que tu nous offres là, et un grand merci pour ce cadeau.

Merci François-Xavier. 
Il est pour moi naturel de donner si j'ai reçu. Et inversement.

wautierp a écrit:
Sinon, Lumix, c'est du caviar.    

Merci Pierre. 
Pétrossian fait aussi des appareils photo ? 

Tintin a écrit:Bravo mon Lumix 
Même le rouquin il est devenu blanc , mais c'est p'têtre à cause du cadeau pour la Pepette  




Bravo à tous 

Merci Tintin. 
Pépette n'avait pas ces escarpins là. 

Gridoul a écrit:

wautierp a écrit:Sinon, Lumix, c'est du caviar.

Je confirme. 

Merci Jean-Luc. 

je viens enfin de finir la lecture...comme d'habitude François c'est   et puis les photos pour imager c'est génial



alain

alain resseguier a écrit:je viens enfin de finir la lecture...comme d'habitude François c'est   et puis les photos pour imager c'est génial



alain

Merci Alain. 
Avec quelques photos, ça cause encore plus. 

Je m'étais gardé ce petit plaisr pour mon café du soir... 
Merci minux 

Benjamin a écrit:Je m'étais gardé ce petit plaisir pour mon café du soir... 
Merci minux 

Merci Benjamin. 
Et bon 

wautierp a écrit:

Laurence a écrit:
  les copains , vous écrivez comme vous roulez

Pas trop d'accord sur ce coup là Laurence. Gridoul écrit beaucoup mieux qu'il ne roule...

Sinon, Lumix, c'est du caviar.    

Allez hop ! ça c'est fait ....

J'ai tout lu et...j'ai tout compris ! Tel un hiérodule égyptien, ça serait bien que tu nous graves tout ça dans la pierre, pour la postérité quoi ...
J'ai beaucoup aimé te lire François

Vous m'auriez dit que vous étiez à Septeuil, je serai venu claquer la bise pour votre départ


Ton CR attendu, parfait comme d'hab François

Eric a écrit:J'ai tout lu et...j'ai tout compris ! Tel un hiérodule égyptien, ça serait bien que tu nous graves tout ça dans la pierre, pour la postérité quoi ...
J'ai beaucoup aimé te lire François

Euh... hiérodule toi même ! 
Merci Néric. 

Vincent a écrit:Vous m'auriez dit que vous étiez à Septeuil, je serai venu claquer la bise pour votre départ


Ton CR attendu, parfait comme d'hab François

Tu as sans doute loupé ce post. 
Merci Vincent. 

Crie pas Patrick Bruel

Merci pour les CR,

ça ne fait que renforcer l'idée qu'il faut y participer .

Super récit François
Ça m’a donné l’impression que j’y étais.

flat-win a écrit:Crie pas Patrick Bruel

zirax a écrit:Merci pour les CR,

ça ne fait que renforcer l'idée qu'il faut y participer .

Merci Zirax. 
Tu sais ce qu'il te reste à faire. 

tetedanslevent a écrit:Super récit François
Ça m’a donné l’impression que j’y étais.

Merci Pascal. 
Je me suis demandé si tu étais bien là parce que je ne t'ai jamais vu jalonner. 

Lumix a écrit:

Vincent a écrit:Vous m'auriez dit que vous étiez à Septeuil, je serai venu claquer la bise pour votre départ


Ton CR attendu, parfait comme d'hab François

Tu as sans doute loupé ce post. 
Merci Vincent. 

Si, mais j'avais oublié, un petit coup de fil la veille eût été le bienvenu pour me le rappeler 10 bornes nous séparaient

Pas très grave, mais j'aurai bien aimer voir une partie de la troupe