Votre histoire de motards

Voici le miennes:

Histoire d un motard.


Il y a bien longtemps, en 1969 ,je n avais que 10 ans sur la N20 en allant voir ma Mémé et mon Pépé sur la route d Orléan . je me rappelle encore le nez tordu sur la vitre arrière de l’ami 6 de mes parents,. Je regardai ces silhouettes noires et bruyantes sur leurs drôles de machines . je vois encore leur bol sur la tête avec leurs lunettes d aviateurs, le bruit assourdissant de leurs motocyclettes filant entre les deux voies de la N20 à hauteur de Montlhéry ,oui c était bien ça ils allaient au bol d or.
Aujourd hui je leurs dis MERCI car depuis ce jour j ai rencontré la passion ,la passion du 2 roues.,


1975 en bleu tu rouleras :
1976 en DTMX tu les pourriras :
1979 en 500SR tu caleras :
1981 en Kawa 750E à Carole tu tourneras :
1982 en Kawa 750 Gpz tu rencontreras :
1985 en 500 RDLC tu t appliqueras
1986 Intruder tu cruisera :
1986 en FJ1100 tu gazeras
1988 en FJ 1200 tu fileras :
1989 en FJ tu replongeras :
1997 en Freewing tu voyageras :
2000 en SV 650 tu t éclateras :
2003 en R1150R TU FRIMERAS
2007 en Sport Classic tu galereras
2009 en 1200GS tu aimeras
2011 en 1200GS Triples Black tu te souviendras
2015 en Chief Classic tu trahiras

Belle extrait de vie ma Denise,
  c'est vrai qu'on a sûrement tous de belles histoires de mino se rapportant à notre passion.
Ça me rappel moi gamin, dans la dizaine aussi , avec mes copains de short et genoux rappés, voir toutes ces motos plus ou moins bruyantes se rendant au circuit de Charade lors des grands prix, y avait pas d'autoroute à l'époque, et tout l'Est de la France convergeaient par les routes de chez moi, c'etait beau, mon cœur voulait les suivre, mais mes pattes était coupé tellement certains se pensaient deja sur le circuit, les combines en cuir, les carénages de certaines, magnifiques, le noir dominait, il n'y avait pas de radar, ni de limitation je pense à l'époque, seul le courage ou l’inconscience de certains limitait les risques.
Bien sûr il y avait des cartons, souvent dramatiques, mais quelle joie quand ils nous répondaient avec l'index et le majeur en forme de Victoire.
 Merci  Denis de me rappeler le souvenir de ces années d’insouciance.

Ma première fois.

Je rentrais d'internat, j'avais entre 11 et 12 ans et à l'époque le bus ne montait pas jusqu'au village où j'habitais (enfin, pas tous et bien sur j'avais raté le bon et j'aurais du attendre au moins 2 plombes)

Donc n'ayant peur de rien, me voila parti pour mes 3 km à pieds avec mon sac. En bas de la côte j'entends une moto arriver et là, le diable sait ce qu'il m'est passé par la tête, je lève le pouce.
Par défi ou par je ne sais quoi, me voilà bel et bien en train de faire du stop (ma première fois aussi). Coup de bol (ou pas) le type s'arrête et me demande où je vais "au Marjolet" (c'est juste en haut) et me v'la en train de grimper sur la moto (un CB 750), sans casque bien entendu. A peine le cul posé sur la selle, le sac encore à bout de bras, que le voila pas qui démarre en trombe et moi qui ait juste le temps de me cramponner à son blouson.
Putain de montée ! Et vas-y que ça frotte de partout, freinage de trappeur (bon relatif vu que c'est une 4 pattes ...) accélérations de folie (par rapport à mes débuts timides en vélo à l'époque), mon pierrot en apnée tout le long.

Il me dépose au bout de ma rue, hilare, en me demandant "ça va, tu respires encore ?"

Bon sang que ce dépucelage était bon, j'en ai encore des frissons en y repensant. Je passe sur l'engueulade de mes parents. Monter à motocyclette avec une éponge notoire qui roule comme un fou, j'avais perdu la tête. En ai-je eu une un jour ?
Mon sac s'en est souvenu lui aussi jusqu'à la fin de ses jours, 2 magnifiques ronds de skaï fondu ... pile là où sortaient les pots !

Je crois que c'est ce jour là que j'ai compris qu'il fallait qu'un jour j'en ai une.

ensuite il y a eu les mobylettes, la Gitane-Testi 6p, la 125 CZ puis, en vrac, la R50 série2, la 250 Yds7, les RD 250 et 350, la T250, T 500, La 250 Ducati, 500 Kawa H1D, 500 Ducati Desmo, 500 XR (passée ensuite en 620cc), la 750 four (préparé courses de côte), la 1135 Kawa-Yoshimura-Martin (vite pliée ...), la 1000 Kawa, la 650 XS (kitée 800), la 750 XS (vite pliée elle aussi), la 1100 XS + GEP suivi d'un EZS (mon premier side), en parallèle une 250 XS, puis une 550 XT, deux 600 XTE, "la" R1100RS et maintenant ma grosse mémère avec le Dedôme.

Il y a eu aussi toutes celles que les copains m'ont prêtées pour 1 heure ou pour une semaine.

Bon je m'y colles

14 ans achat Du Peugeot 104 SP....avec selle biplace..çà rame le truc donc on met un carbu de 12 puis de 14 ...bref les premières galéres de mécanique

18 ans permis B en poche ( le A pas pu l'avoir de suite!) je passe le bac...je bosse l'été et enfin le rève se concrétise
Ma Première MOTO.....une 125 CZ de 1973 ( on est en septembre 1977)
avec elle je vais faire environ 100000 km jusqu'en 1982
retour du service militaire, une avance de mes parents et me voilà avec une 350 Honda four que je vais garder jusqu'en fevrier 1984
Là une Guzzi 1000SP arrive ma première moto neuve , 85000 kms avec et du bonheur
puis 1988 et là....le flash (bien aidé par mon épouse qui l'a trouvé plus confort que la Guzzi)...une BMW K100RT
je vais la garder jusqu'en 2004, faire environ 90000 avec ( et oui les trois mouflets au mileiu ça ralenti la moyenne!)
et je fini par m'offrir un Flat une 1150R de 2002 avec 30000 Kms ...mais il me manque la "Véranda"..
donc en 2006 acquisition d'une 1150RT de 2004 que je garde pendant 80000 kms et depuis octobre 2010 Ma 1200RT celle qui me sert au quotidien et qui me va comme un gant

Alain

A mon tour de raconter mon histoire motarde.
J'ai grandi à Neuville sur Saône et tous les premiers dimanche du mois il y avait le marché de la moto. On y passait la matinée avec mes cousins. Les copains de mon père roulaient en moto et passaient souvent à la maison. Dés que j'ai eu l'age j'ai acheté une motobécane 50 EW. J'ai le permis A depuis 1992. J'ai roulé en 1999 en bmw K 75 s. Le premier mot de ma dernière fille c'était'' moto papa ''. La k je l'ai gardée 4 ans. Et 10 ans après j'ai pu racheter d'abord une 600 bandit puis la R1200R avec laquelle je roule tous les jours . Sur 4 enfants j'en ai 2 qui roulent à moto et une en scooter 49.9cm3. Voilà vous savez tout.

Escargot

retrouvé il y a peu chez mes parents

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c'est mon premier contact avec la moto ... Ma marraine serait elle un peu sorcière ???

après a 14 ans ça
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détruite par mes soins ....

15 ans
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volée 1 mois après son achat neuve ....

15 ans et 1 mois
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celle là je l'ai gardée jusqu'au permis

18 ans

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permis A en premier les BAR c'est pour les cons .....

première vraie moto
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même couleur mais bidon Afrique

d’où mon blouzon


20 ans l'age de raison !!!!!

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ma première BM

et là c'est la révélation!!!!

la seule mob qui me pardonne tout

15 ans de pose moto
mon ex n'a pas aimer Nice Chambéry ......

divorce 14 ans après 2 beau enfants

un truc qui me titille
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2ans je l'ai gardée une tuerie cette mob

je rencontre Masso, ça c'est une histoire que je vous raconterais plus tard

"si tu prend une vraie moto je vient avec toi"

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ma R


et là je suis sur un 600 xt de 89


photos dés que je l'ai

Moi c'est un peu une histoire de famille...

quand j'étais petit, j'appelai mon grand père paternel "papi béhème"...
J'ai grandi en voyant mon père sur 600 ténérée, puis R100GS, R80ST, R1100S (la plus belle, en noire), eR6n (dernière moto du pôpa avant que j'ai la mienne) et puis maintenant, il a plusieurs bécanes.
Pendant ce temps là, j'ai vu mon aïeul en R100CS, R80, R100GS (la même, une blanche et bleu à l'esthétique... subtile) F650GS, F650Funduro, une autre R100GS (noire et jaune cette fois, toujours plus belles les mots en noire) ...

Donc il y a eu pas mal de flat dans les garages familiaux... Du coup, quand je démarre mon flat et son bruit (oui, je dis bruit et pas son car j'aime tout sur ma moto, sauf ce qui sort du pot d'échappement), c'est un peu de mon enfance que j'emmène avec moi:)

Ensuite, j'ai donc commencé par une SV650, parce que c'est la Ducati du pauvre, et qu'une 916 a trôné pendant des années sur un poster géant dans ma chambre. Par contre, à conduire (c'était un S), c'était horrible pour débuter la moto. J'ai donc continué avec une Gladius (noire, parce que c'est la plus belle) pour garder le caractère moteur que je ne trouvais pas chez les concurrentes type er6, et puis une jour j'ai essayé une R1200R... Dans la foulée, j'en ai réservé une sur Paris alors que j'étais ne vacances (grise parce que ... c'est très répandu en occasion ) de depuis je me dis que c'est un sacré kif la moto dans ces conditions

je vis en région parisienne par nécessité, mais mon Ardèche et ses paysages me manquent, et la moto c'est avant tout une sensation de liberté pour moi : je ne pourrais pas survivre sans 2 roues. Pour moi la moto, c'est l'hédonisme, le plaisir des sens (je ne reviens pas sur l'ouïe) et la liberté

Ben le virus est arrivé à 13ans en montant derrière un copain qui roulait sur un monstre de puissance, une DT50 depuis ça ne s'est jamais arrêté.
J'ai piqué quelques photos sur le net puis j'ai mis les miennes.

Ma première:

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Je rêve devant ça (certainement une photo d'essai de moto verte de l'époque)

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Ou ça

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Puis ma 125:

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Je passe le permis sur ça en kaki (à vos ordre mon commandant)

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Après le permis:

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Devenant compliqué de rouler en forêt, je passe à la route

Avec une 12:

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Un détour de sept ans en Angleterre:

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Ma première BMW:

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L'actuelle et toujours ma préférée:

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Et une courte parenthèse (la bulle était à la peinture):

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Je crois que pour moi, l'histoire d'amour avec les BM a débuté en 1976 ou 1977, quand au guidon de ma KE 125, je voyais au feu rouge devant mois démarrer une série 6, avec cette inclinaison arrière et avant due à la souplesse des suspensions, une impression de solidité de confort et de puissance à la fois, et ensuite avec les séries 7, et la poignée autour de la selle, puis la pub des années 70, ou le gars tranquille sur l'angle avec sa série 6, il se dégageait pour moi une impression de maestria et de sérénité. … Puis maintenant cette 1200R si évidente, qui te pardonne tout, facile et géniale à mettre sur l'angle, tiens pour moi la meilleure comparaison: Les skis paraboliques par rapport aux VR17..….

ça a commencé assez tôt (vers 5/6 ans). mon grand père qui était motard mais que j’ai très peu connu car parti lorsque j’était encore encore très jeune avait monté (mais d’abord démonté j’imagine) au grenier sa moto . Une 350 terrot ou un truc dans le genre avec un side. quand je venais chez les grands parents je tannais mon monde pour aller la haut, et la, j’avais comme au manège une moto mais taille réel  et pour moi tout seul. bon y’avait pas le pompon à choper mais c’était le pied. et puis y’avait aussi les 2 frangins Arménien qui passaient tout les jours dans ma rue avec leur bm toute noire. 

à 12 ans ,déja bien atteint, j’ai demandé à la surprise générale comme cadeau pour mon aniv un abonnement à moto journal (t’es sur que tu préfère pas un train éléctrique m’a dit mon paternel). gagné !!! suis passé direct de pif gadget a MJ (superbe hebdo à l’époque mais ça à bien changé) . En a peine 6 mois, y’avait des posters de bécane plein ma chambre (bin oui y’avait des poster chaque semaine à l’époque)
j’ai du être un des plus jeune abonné  mais bon j’étais toujours en vélo!!  

Le second déclic à eu lieu juste après en gagnant un concours de pétanque au camping de mes vacances . Sponsorisé par ricard (spécial dédicace Leng) le commercial qui s’occupait du truc n’a pas voulu me donner les 2 bottles du précieux nectar vu que j’étais un poil jeune. J’ai eu la casquette, les verres et le pot à eau.  à la place des deux litrons il m’a filé 2 places pour les 200 milles paul ricard 74. des first classe, avec accès au parc fermé , aux stand et tout le toutim. faut dire que c’était pas le cirque du moto gp d’aujourd’hui Fallait juste convaincre le pater que c’était la grande classe et qu’il fallait ABSOLUMENT que l’on y aille ( 400 bornes en vélo c’était pas possible) bref comme il avait eu un rumi en son temps on y est allé.

La , j’ai pu voir dans leur stand de très très près et avec beaucoup de timidité  le grand Giacomo arrivé chez yam , Monsieur Read sur sa MV, bonera  , teuvo (qui gagne) pons, choucroun, Soussan,coulon, fernadez, duhamel (n°17 mon chouchou de l’époque) et bien d’autres.
Un souvenir énorme alors que je n’avais  même pas l’age de piloter une mob.
J’y suis retourné direct en 77 après la licence 125  avec des potes en 125gt (MJ 200) russ collins et son drag , Estrosi avant la ....... le père du doctor, les morbidelli  et j’en passe.

La suite bin après le permis passé en 79 sur un 350 four , un 500z puis une 350 4LO dès quelle est sortie (volée à même pas 15000kms ) grrrrr!! un 600 pentah ,un cb550 four (echangé contre un vélo sic!!) un 600 djebel un 1100 gsxr, une pose marmaille,, un 500xt de la cagiva 900 éléphant , Un 650 klr, des bornes et des bornes  le temps de devenir un peu vieux et de passer aux chose sérieuses 1150r puis en même temps une r100gs un K1100rs et dernièrement un vieux cb 250 or (la 4 patte du pauvre)
en tout cas c’était un peu long mais j’espère que c’est pas fini. je looke sur un K1 et un rockster. En fait j’ai plus envie  de retendre des chaînes. 

La bise

Ca démarre à 14 ans par un Solex 3800
Peinture à maquettes pour mettre des flammes sur le carter du coté du "ventilateur".
Le pot et la tubulure mis à nu, et qui prenait une belle teinte orangée / jaune / bleutée (me rappelle plus l'ordre des couleurs)
Un bouton poussoir en dérivation de l'éclairage pour faire des appels de phare !
Je rasais les BAR en revenant du bahut en faisant frotter la béquille sur la chaussée pour faire flipper les caisseux, et puis faire de belles étincelles dans le noir ! J'en ai usé des béquilles...
Essence ordinaire avec un peu de ricin pour le parfum...
La fourche pliée lorsque la roue est passée à travers une grille. Réparée avec un burin dans l'axe de la roue, et une barre à mine pour lui redonner la forme d'origine ! Même pas peur...

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La suite à 16 ans avec du "solide"
Une Motobécane AV42 avec le tablier en ferraille devant les genoux, que je vire vite fait.
Re-peinture et flammes sur les carters.
Poignée tirage-rapide et carbu de 19. Un pur délire
Remarquez le diamètre du frein AV à disque... Bon, les plaquettes c'est du "tendre", mais y'a quand même un tambour à l'arrière hein !

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et puis je passe le permis "B" avant de reprendre un 2RM en 2005 avec un PIAGGIO 125 LX4

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et je poursuis l'aventure scooter en 2007 avec un YAMAHA X Max 125

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et puis je passe le permis "A" et ma première moto sera une R1200R de 2007, suivie de ma 1200 RT actuelle que j'adoooore !

Tiens, en faisant du rangement et classement, j'ai retrouvé quelques bribes de mon histoire de motard Je m'en vais donc vous la conter

Mes premiers émois motocyclistes sont liés aux immémoriaux tours du pâté de maison que mon Oncle (un peu le même que celui décrit par Jacques Tati sans son film éponyme la seule différence qui me reste étant qu'il était marié )  nous faisait faire à mes cousins, cousines et moi sur sa vieille mais fringante 500 Terrot tour à tour à califourchon sur le réservoir : le top pour voir comment on s'y prend pour rouler avec cet engin magique, sur la selle passager ou sur le porte bagage. Ma mère fustigeait à chaque fois car on empestait l'huile brûlée à aller voir de trop près virevolter les volutes bleues qui sortaient des queues de carpe. Ces premiers émois sont de véritables souvenirs de joie immense, de fête débridée, de folie douce, de découverte flamboyante qui restent intimement liés à la moto
Mais le plus décisif viendra plus tard quand, vers 10 ans, Bernard, le copain à ma sœur me voyant reluquer de près sa belle 750 Commando m'a demandé si je voulais faire un tour Quelle question ! Submergé par l'émotion, je crois n'avoir qu'hoché la tête et je me suis retrouvé assis derrière Bernard avec un vieux Nava sur la tête avec la ferme recommandation de bien me cramponner à lui. Bah, le souvenir est fulgurant et je ne sais pas si nous sommes allé loin, si nous sommes allés vite mais je dois dire que les sensations ressenties sur la Terrot avaient été décuplées avec le Vertical Twin qui vociférait et vibrait comme le tonnerre de l'Enfer Dedieu C'est la même que j'aurai quand je serai grand  

Alors, forcément, ensuite, ça n'a plus été qu'un grand décompte avec des tentatives de décider mes parents à m'acheter un 50 à vitesses à 14 ans mais ma mère était déjà bien inquiète des risques que je prenais pour systématiquement ruiner les vélos de la famille  . Bon, bin, si vous voulez pas je me débrouillerai tout seul J'ai donc patiemment économisé tout l'argent que je pouvais et travaillé pendant mes vacances pour pouvoir me payer ma Licence et acheter ma 125  "- Et elle est assurée comment cette moto ?" "- Bin, là j'ai à peine des thunes pour mettre de l'essence alors l'assurance ... " Devant tant d'inconscience déterminée, mon Père m'a payé la première année d'assurance qui valait, à elle seule, la moitié du prix de la moto Ah oui, mais quelle Môto
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une Honda 125 XLS de 1979 qui avait un peu plus de 5000 bornes quand je l'ai achetée et avec laquelle j'ai arpenté virtuellement toutes les routes et les chemins du département, des départements limitrophes et elle nous a conduit, mes copines (dont ma douce moitié) et moi vers le Sud à chaque vacance avec armes, bagages et tente. Endurante, elle aura laissé un piston explosé à 45000 km à Tain l'Hermitage lors d'un remontée épique du Vaucluse. La chaîne de distribution explosera à 65000 km dans les rues de Montpellier. Je ne parlerai pas du silencieux arrière bouffé par la rouille, des amortisseurs qui avaient perdu toute leur huile et des bagues de bras oscillants souvent remplacées et autres pécadilles. Améliorée par mes soins avec les bricolages en vogue à l'époque (rehausseurs de suspensions, garde-boue Falk extra-large, kit chaine largement raccourci). Une Idylle parfaite ... mais, voilà, un jour, je tombe sur une affaire en Or  la même en 250 très peu kilométrée pour une poignée de brouzoufs avec une reprise intéressante à la clé  Eh, c'est qu'une 250 c'est quasiment 2x plus de chevaux et de nouveaux horizons qui s'ouvrent ... hein, paske la France à 75/80 en pointe, c'est grand
Et voilà donc la valeureuse 125 échangée à l'aube de ses 75000 bornes pour :
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une 250 XLS-B de 1981 qui affiche 1300 kil' au compteur.
La 250 est sûrement la moto qui aura la vie la plus mouvementée car, ayant pris goût à l'Enduro "Initiation" juste avant de céder la 125, elle participera à plusieurs courses qui mettront à mal sa mécanique  (tambour de sélection cassé, soupapes grillées et culasse fendue les problèmes de distribution ayant été mis à jour lors de sa réfection en 1998). D'autant plus qu'elle servira ensuite à Nath pour faire ses premières armes et je me souviens des bruits de rupteurs du pauv' mono dans les Gorges du Tarn Cette vénérable moto est donc toujours au fond du garage en attente d'un réfection de l'alternateur dont le circuit éclairage est "cramé".
Et, si Nath a hérité de la 250, c'est paske, premier vrai boulot oblige, j'avais acheté ça :
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Enfin, pas la meringue à coté  mais bien la franchouillarde 600 XLM version 1987 achetée neuve Et question classe, je ne connais pas mieux : finition Honda de la meilleure époque, détails de fabrication à couper le souffle J'ai a-do-ré cette version 1987 avec son moteur longue course qui avait été retravaillé par rapport à l'originale de 1985 et s'avérait bien plus plaisante à emmener. Pourtant, ce fut un choix par dépit car mon vrai choix était un Suzuki 600 Djebel qui héritait en 1987 d'un compte-tour et d'un finition en hausse. Mais, Suzuki avait vu trop court le succès de cette version et il fallait attendre fin Juillet pour un nouvel arrivage, ce qui compromettait nos pérégrinations d'été. Comme mon concess' m'a fait une offre intéressante pour l'XLM en vantant ses évolutions, je lui ai fait confiance. Bien m'en a pris car, après les cadres en Chewing-Gum des XLS, la LM est un vrai rail avec des vrais freins et des Watts D'un coup, tout paraissait tellement plus simple  De nombreuses régions françaises ont vu passé la pétaradante 250 XLS suivie de la tricolore XLM transformée en bête de somme pour accueillir armes & bagages. Et ce sera la naissance de Chloé qui ralentira le nombre de voyage pendant quelques temps. Chloé fera d'ailleurs ses premiers tours de roues juchée entre le réservoir et moi, agrippée à la barre transversale du guidon, ce qui reste, à l'entendre, des choses aussi intenses que les tours de pâté de maison que je faisait avec mon Oncle
Elle regrettera l'XLM quand j’achèterai ma première BM :
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un R1100R Gris avec selle rouge (un peu compliqué car, lorsque je l'ai achetée en avril 1996, la selle était devenue noire et la rouge plus dispo ... m'enfin c'était ça ou rien de toutes façons  je l'ai donc eue avec sa selle rouge ) photographié au pied de l'Iseran lors de la première vraie reprise de nos voyages en amoureux avec Nath  en 2002 avec une mémorable remontée de la Route des Grandes Alpes
À l'origine, pour remplacer l'XLM, mon choix se portait sur un 650XRL importé des US qui était, pour moi une sorte de Graal. Le truc c'est que je suis tombé sur un essai de la R1100R ou la moto était décrite comme très généreuse en sensations. Comme j'avais vu que le Concessionnaire BM organisait des essais de printemps, je me suis inscrit pour un essai de cette brute attirante que je trouvais très belle avec ses rondeurs outrancières. Et cette essai fut un vraie révélation, quelque chose qui m'a rappelé la balade avec Bernard et la Commando    Et, là, d'un coup, la rigueur de la partie cycle, le moteur si vivant .... Fini les Trails trop mous, c'est ça qu'il me fallait  
J'y suis revenu avec Nath et nous l'avons ré-essayée à deux avec plein de rêves de voyage qui nous sont montés à la tête
(à suivre ...)

L'introduction est bien, quoiqu'un peu longue, mais si le développement fait 8 ou 9 pages et que la conclusion est du même tabac, je te mets 18,5/20.
C'est quand la suite ??? 

quand même oser traiter Nath de "Meringue" ça fait baisser la note de 5 points au moins....

alain

Lumix a écrit:L'introduction est bien, quoiqu'un peu longue, mais si le développement fait 8 ou 9 pages et que la conclusion est du même tabac, je te mets 18,5/20.
C'est quand la suite ??? 

Bin, disons, qu'il faut rassembler les souvenirs dans un coin de sa tête, les faire reluire un peu pour leur donner une patine chatoyante qui décide à les coucher sur du papier un écran d'ordinateur - tient, c'est drôle ça comme expression : ça marche avec une tablette à la limite ou un Smartphone ... M'enfin, voilà. Un jour donc

alain resseguier a écrit:quand même oser traiter Nath de "Meringue" ça fait baisser la note de 5 points au moins....

alain

Bah, l'histoire de la Meringue et sa symbolique ferait à elle seule le sujet d'un volume pour retranscrite l'effort de civilité et la volonté de respect qu'elle incarne, mine de rien, sur cette photo. Pour mettre en place le contexte, cette photo a été prise le 1er avril 1989 qui n'est pas donc un jour pour aller à l'Église Elle a été prise alors que les averses s'estompaient pour immortaliser ce moment fort autour d'un élément à forte signification fédératrice pour nous. On aurait aimer en faire plus avec du soleil et tout ça mais .... Mariage Pluvieux ....

J'ai rattrapé mes 5 point là, Alain ?

Merci pour vos belles histoires d'amour avec le 2 roues   C'est un véritable plaisir à lire et merci au Père Denis de l'avoir initié 

ben moi ça a commencé par un accident de vélo !

à l'époque en nouvelle Calédonie, j'allait au collège en vélo, quelques kilomètres quand même, et un jour je me suis fait renversé par une pouf nana en Opel gt, ce qui m'a couté mon vélo, ma montre de plongée, et un joli trou dans le tibia !!!

mes parents ont jugé que je serais plus en sécurité sur un 2rm, j'ai donc passé le permis (obligatoire en NC même pour un 49.9cc ) et commencé avec un Peugeot TSE........

c'était en 1981 et ça continue aujourd'hui.................

Après avoir pris plaisir à vous , voici ma modeste contribution…
J’ai toujours été passionné par le 2RM depuis mon apprentissage de la mob à 14 ans .
Mes finances ne m’ont malheureusement pas permis de passer le permis gros cubes à 18 ans, et j’ai dû patienter 13 ans avant de pouvoir enfin me présenter à l’examen tant désiré. 
J’ai néanmoins pris mon mal en patience, avec plusieurs Vespa PX 125, avec lesquelles j’ai parcouru pas mal de bornes, un peu partout dans l’hexagone (dont la Corse) et même en Espagne.
Le précieux sésame en poche, j’ai signé le bon de commande d’une ZR7S à l’occasion du salon de la moto à Lyon.
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 Elle était à mes yeux, la moto idéale pour débuter : pas trop puissante, un 4 cylindres inoffensif dans la 1ière moitié du compte tours et une cylindrée délivrant un couple plus important que celui d’une Bandit 600, alors reine des ventes.
Puis, est venue l’envie de goûter au bicylindre mais dans un certain confort pour pouvoir rouler loin, ce sera une Suzuki 650 DL V-Strom.
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Une vraie révélation, j’avais trouvé ma motorisation de prédilection. 
Il ne me manquait maintenant plus que quelques centimètres cubes pour pouvoir rouler un peu plus sur le couple. 
C’est alors que j’ai découvert le flat-twin, par l’intermédiaire de mon beau frère qui roulait sur une R850RT. 
Cela coïncidait avec la fin de la commercialisation de la R1100S, au sujet de laquelle j’avais   tous les articles de la presse spécialisée, tant sa plastique m’avait séduit . Après quelques recherches, je suis tombé sur un des tous derniers modèles commercialisés en 2005, avec seulement 3 000 km au compteur. Ni une, ni deux, j’enfourche la V-Strom et file à la concession   de Gap où la belle se trouvait, non sans avoir commandé préalablement toute la bagagerie, ainsi qu’un échappement Laser pour libérer, juste ce qu’il faut, les vocalises qui lui manquaient...  .
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Petite hivernale du côté de l'île de Ré...

 La V-strom honteusement abandonnée à son destin gapançais, j’entame un retour qui restera longtemps gravé dans ma mémoire : première BMW, première « sportive », et la découverte du flat-twin et son couple de renversement, le tout sur un parcours joliment  montagneux. En un mot, je jubilais sous le casque !  
Me voici mordu du bicylindre bavarois pour quelques années. 
La R1100S étant, malgré tout, un peu limitée pour les grands virons (position et amortisseur sport), je suis ensuite passé à la R1150RS (occasion dénichée à Bordeaux) pour sa protection et son confort général, et surtout un poids contenu comparativement à une RT. Grand souvenir, un aller retour Nevers-Bordeaux pour aller la récupérer (concession  de Bordeaux qui m'a repris la S).
Celle-ci m’emmènera vaillamment à Bruges, ou encore à Barcelone.
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Du côté de Zeebruges...

Vient alors la période où j’ai basculé du côté obscur, en optant pour…….pour la R1200GS       . 
A force d’entendre dire que c’était la meilleure bécane qui soit sur cette bonne vieille planète, je voulais me forger mon opinion. 
Effectivement, cette bécane était diabolique, tant c’était une bête à rouler (Lyon Bruxelles Amsterdam sur 2 jours en plein hiver).
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Départ pour l'autre pays du fromage...

Le revers de la médaille, je roulais - sans m’en rendre compte  - beaucoup trop vite (il faut dire que j’avais en plus installé une bulle de GSA ) et mes points s’égrenaient lentement mais sûrement !   Et puis surtout, l’efficacité en tout points bluffante de cette moto, avait pris, chez moi, le dessus sur le plaisir du pilotage . 
Professionnellement de retour sur Lyon, j’ai eu moins de temps à consacrer à la moto, et optai pour une R1200R DOHC dans sa splendide robe rouge, alors fraîchement arrivée en concession. 
Arghhhh, enfin un peu de vent dans la quiche !  
Le temps de l’équiper d’un tête de fourche Wundermachin (essentiellement pour l’esthétique), et je participe à ma 1ière flatapack. 
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Merci, Bill 

Un caprice (et une offre très alléchante de déstockage) me conduit à reprendre la même, cette fois-ci équipée de l’ESA (coloris gris clair). 
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Quelque part dans le Var...

Mais le constat d’en avoir fait le tour , tout comme celui du flat, m’a conduit à m’en séparer au bout de 6 mois.

Peu de temps avant, mon frère jumeau et néanmoins motard, après avoir essoré trois Triumph, avait jeté son dévolu sur une Moto Guzzi 1200 Sport 8V. 
Deuxième choc de ma vie de motard , la découverte du mythique V2 de Mandello del Lario. 
Je pensais être rassasié avec la version docile à plat du bi, c’était sans compter avec la version fièrement redressée face à la route ! 
J’ai donc entamé ma conversion avec une Norge 1200 GT 8V immaculée, qui m’accompagnera, avec bonheur, pendant un an et 10 000 km. 
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Et puis, au détour de la révision de la dame blanche, faible que je suis  , j’ai cédé aux sirènes de la Griso dans sa splendide livrée Black Devil... 
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Sur le chemin du retour des mémorables 10èmes rencontres dans l'Est...

Comme je l’ai déjà écrit dans le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], c’est un rêve vieux de 8 ans qui s’est réalisé, ne m’étant jamais remis de ma rencontre avec sa première version (1100 cm3), au design si unique . Quelques 8 000 km plus tard, je suis toujours sous le charme de son extraordinaire moteur  , et aussi de sa ligne…
Certes, au final, cela fait beaucoup de motos sur une période aussi courte (9 entre 2002 et 2014  ). 
Je pense que derrière cette frénésie du changement , se cachait probablement l’envie de rattraper le temps perdu à attendre de pouvoir passer le précieux permis A . 
Aujourd’hui, me voici rassasié  , et je pense beaucoup moins à la suivante...
Alors, il est probable qu’un jour, le corps vieillissant me conduira vers un modèle plus confortable et plus conventionnel, mais pour l’heure, je profite pleinement des qualités (et défauts) de ma transalpine, que j’espère garder encore longtemps…
Le bonheur motard trouve aussi sa source dans la différence et l’imperfection de sa machine, c’est en tout cas un enseignement tiré de ces 14 années passées au guidon de gros cubes  .

La mienne est assez rapide à raconter.
Petit d'job d'été, pleins d'heures sup pendant 2 à 3 mois sur 2 ans. Du coup, la première année j'ai pu passer mon permis et la deuxième j'ai pu acheter une moto, ce qui a laissé le temps aux parents de se faire à l'idée. Pas beaucoup de motards dans la famille, voir pas du tout à cette époque.

La première, c'était un bandit de 2008. Que j'ai pu négocier car c'était la dernière génération à feux rond. Les 2 premières années en 34CV puis débridage, j'ai parcouru 24000kms avec sur 4 ans. Résultat mitigé, c'est bien pour commencer mais ça fatigue vite les occupants. De plus les problèmes commençaient à arriver.

La deuxième, à la base c'était pour me motiver à avoir le Toeic.
La liste de départ FZ8/ FZ1, CB1000R, MT02, B King, 1200VFR.
Les critères : possibilité de duo, un peu plus de couple et de Cv que le bandit, un roadster. Pi une visite chez Beumeu, tient elle est sympa cette R1200R. Le commercial me propose un essai et me dit que je devrais essayer la GS. On essai les deux : verdict qui a surpris le commercial, je préfère la GS et Louise la R. La position de conduite m'allait mieux sur la GS alors que pour Louise être droite et loin de moi la bloquait sur la GS. On fait un devis juste pour le fun et 2 semaines après je passais la commande pour la R avec reprise du bandit. 2 ans au guidon, que du bonheur durant 35 000kms. Je lui ai trouvé un défaut l'avant déleste rapidement avec les valises, top case et passager.

La troisième, un coup de "folie".
Je ramène la 12R pour un changement de gommard avant et je vois que les GSA 2013 sont en promo. On retente un essai de GS mais en version A. Louise se trouve moins plié que sur la R un peu mieux niveau confort (hormis le son du pot). Retour à la concession pour signer avec reprise de la R.
Et le plaisir dure depuis un peu plus de 2 ans.

Et la petite dernière une Ténéré de 1988 pour aller faire le cochon dans les chemins et apprendre à manier un trail "lourd" dans des terrains difficiles.

J'aime bien ton "aller faire le cochon dans les chemins" Arnaud. 

début en 19..   oups [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


400 kh

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348 montesa

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500 XT

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900 Z1

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un baby arrive donc  side  1100 XS + DBS



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100rs

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K100 LT

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R50/2


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80RT


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Peugeot P107

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K75, (de l'administration française)

pas de photos [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] si , photo du side, elle est au fond du garage [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

R1100R
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R850RT
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R1150RT

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Dyna 1450


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Shovel rigide


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seconde K100rt


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K1100 LT

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Buel XB 12


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F800R


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en ce moment me reste donc la Buell  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] et la F800 [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]





passage éclair dans le garage d'une S1000R



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et toujours à la recherche d'une R1150 R ou R12R

Benoît a écrit:Après avoir pris plaisir à vous , voici ma modeste contribution…
J’ai toujours été passionné par le 2RM depuis mon apprentissage de la mob à 14 ans .
Mes finances ne m’ont malheureusement pas permis de passer le permis gros cubes à 18 ans, et j’ai dû patienter 13 ans avant de pouvoir enfin me présenter à l’examen tant désiré. 
....

Et puis, au détour de la révision de la dame blanche, faible que je suis  , j’ai cédé aux sirènes de la Griso dans sa splendide livrée Black Devil... 
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Sur le chemin du retour des mémorables 10èmes rencontres dans l'Est...

Comme je l’ai déjà écrit dans le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], c’est un rêve vieux de 8 ans qui s’est réalisé, ne m’étant jamais remis de ma rencontre avec sa première version (1100 cm3), au design si unique . Quelques 8 000 km plus tard, je suis toujours sous le charme de son extraordinaire moteur  , et aussi de sa ligne…
Certes, au final, cela fait beaucoup de motos sur une période aussi courte (9 entre 2002 et 2014  ). 
Je pense que derrière cette frénésie du changement , se cachait probablement l’envie de rattraper le temps perdu à attendre de pouvoir passer le précieux permis A . 
Aujourd’hui, me voici rassasié  , et je pense beaucoup moins à la suivante...
Alors, il est probable qu’un jour, le corps vieillissant me conduira vers un modèle plus confortable et plus conventionnel, mais pour l’heure, je profite pleinement des qualités (et défauts) de ma transalpine, que j’espère garder encore longtemps…
Le bonheur motard trouve aussi sa source dans la différence et l’imperfection de sa machine, c’est en tout cas un enseignement tiré de ces 14 années passées au guidon de gros cubes  .

C'est effectivement condensé ... mais t'es sur la bonne voie, mon Benoît

Sinon, pour rebondir sur l'inexorabilité du temps, pour mon cas perso, je ne vois pas pourquoi je devrais tergiverser avec quelque chose de plus facile alors que la vraie facilité vient, finalement et exclusivement, du plaisir de rouler

ab_80 a écrit:La mienne est assez rapide à raconter.
Petit d'job d'été, pleins d'heures sup pendant 2 à 3 mois sur 2 ans. Du coup, la première année j'ai pu passer mon permis et la deuxième j'ai pu acheter une moto, ce qui a laissé le temps aux parents de se faire à l'idée. Pas beaucoup de motards dans la famille, voir pas du tout à cette époque.

La première, c'était un bandit de 2008. j'ai parcouru 24000kms avec sur 4 ans. Résultat mitigé, c'est bien pour commencer mais ça fatigue vite les occupants. [....]

La deuxième, à la base c'était pour me motiver à avoir le Toeic.
La liste de départ FZ8/ FZ1, CB1000R, MT02, B King, 1200VFR.
Les critères : possibilité de duo, un peu plus de couple et de Cv que le bandit, un roadster. Pi une visite chez Beumeu, tient elle est sympa cette R1200R. Le commercial me propose un essai et me dit que je devrais essayer la GS. On essai les deux : verdict qui a surpris le commercial, je préfère la GS et Louise la R. La position de conduite m'allait mieux sur la GS alors que pour Louise être droite et loin de moi la bloquait sur la GS. On fait un devis juste pour le fun et 2 semaines après je passais la commande pour la R avec reprise du bandit. 2 ans au guidon, que du bonheur durant 35 000kms. Je lui ai trouvé un défaut l'avant déleste rapidement avec les valises, top case et passager.

La troisième, un coup de "folie".
Je ramène la 12R pour un changement de gommard avant et je vois que les GSA 2013 sont en promo. On retente un essai de GS mais en version A. Louise se trouve moins plié que sur la R un peu mieux niveau confort (hormis le son du pot). Retour à la concession pour signer avec reprise de la R.
Et le plaisir dure depuis un peu plus de 2 ans.

Et la petite dernière une Ténéré de 1988 pour aller faire le cochon dans les chemins et apprendre à manier un trail "lourd" dans des terrains difficiles.

presque tout pareil
j'ai rencontré monsieur ab_80 alors qu'il était en train de passer son permis moto.
puis le jour où il a été acheté son bandit, il m'a acheté le casque, le manteau et les gants. Je suis rentrée chez moi toute contente et là mes parents ont été scotché. Peut être un peu flippé mais bon d'après mes souvenirs ils n'ont jamais été contre.
du coup premières balades en tant que SDS un peu difficile à gérer au début, notamment le temps d'assimiler que c'est normal que ça penche et aussi après qu'il faut pas anticiper les virages  mais bon avec des explications et de la  patience tout est possible

ensuite passage par la R voir le blabla de M.ab_80 ci dessus, mais surtout c'est agréable de participer autant à la décision lors du choix de la moto même si on est passagère
puis heureusement qu'on est passé par le R sinon on serait jamais venu sur le forum et on aurait loupé des rencontres
pour la GS je me souviens de cette journée où il revient de changer ses pneus et il veut une nouvelle moto

avec sa blelle GS M.ab_80 s'est mis en tête d'aller en Ecosse puis par la même occaz il s'est dit que cela pouvait être pratique d'avoir un 2ème pilote au cas où.

moi perso j'aimais bien être derrière, puis l'idée à fait son petit bonhomme de chemin, je me suis donc inscrite dans une motoécole
j'ai repassé mon code et nous avons acheté la CB600N Honda à la moto école qui changeait son parc moto.
ab_80 m'a donc enseigné une partie des bases sur le parking d'un supermarché
puis après plusieurs plateaux loupés et une sensation de ne pas être aidé par le moniteur et des consignes contraire à ce que m'avait dit ab et des collègues
j'ai décidé soit d'arrêter soit de changer de motoécole
j'ai donc trouvé une autre motoécole et dès la première leçon j'ai appris plein de choses sur le positionnement sur la moto,  ....plusieurs exercices pour débloquer les craintes, même si parfois il lui a fallu pas mal de patience à mon moniteur
mais le principal c'est que j'étais contente d'y aller
puis j'ai eu mon plateau après avoir gérer mon stress
puis j'ai eu ma circu
et je suis passée de SDS à motarde

euhh en fait j'aime bien être SDS pour pouvoir regarder le paysage quand même
mais j'aime bien aussi rouler sur ma CB pour des petites balades
c'est cool d'avoir le choix  
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Super aujourd’hui c’est mercredi et avec le catéchisme la sortie de prévue est la visite de la verrerie, de l’aérodrome et du circuit PAUL RICARD, en plus maman m’a préparé un super pique nique, inutile de vous dire que je suis rapidement debout, débarbouillé en cinq set et le petit déjeuner avalé je cours littéralement sur les deux kilomètres qui sépare mon domicile toulonnais de la salle patronale. La journée c’est super bien passée, après la visite des stands on à le suprême honneur de faire un tour de piste avec…. L’autocar, et là, dans cette fin d’après midi d’automne, illuminée par un soleil rougeoyant, le front collé sur la vitre du car, j’écarquille grand les yeux, sur mon épaule la tête de Patricia ballote doucement suivant le rythme du bus, elle est jolie, elle sent bon l’eau de Cologne et la savonnette à l’amande….. Je suis troublé, j’ai envie d’être son héros et quand je serais grand de piloter ma grosse moto sur ce circuit mythique et de gagner pour elle…..Voilà j’ai cinquante, une grosse moto, je pilote en amateur sur piste et depuis fait de nombreux voyages à moto et je suis sur et certain que ma passion à commencé à 8 ans, dans un autocar sur le PAUL RICARD…..

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Et  avec Patricia alors?....t'as conclu ???

alain

Aussi loin que je me souvienne , ma passion pour la moto remonte à ma plus tendre enfance...

Mon passé en deux roues a commencé par une 103 SP remplacé par une peugeot TSE suite à un vol ! 

Dès l'age de 16 ans , j'ai passé la licence qui m'a permis d'acquérir une Suz 125 ER . Un très bon moteur avec une partie cycle légèrement en retrait comparé à la légendaire  Yam  DTMX . Je fis avec elle ma première grande sortie au bol d'or en duo . Ce fut épique ! 

18 ans , permi grosse cylindrée en poche , une belle 1100 GSX d'occasion ( 4000 bornes ) m'attendais chez le cons du coin. 100 CV , un moteur bourré de couple,70000 KM parcouru à son guidon.

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Premier passage chez honda avec une 250 XL R d'occaz  pour me refaire financièrement...
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Suivit d'une Yam FJ 1100 Neuve , 125 CH avec enfin une tenue de route digne de ce nom ! 

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Un essai m'a convaincu de changer pour un 1000 FZR Genesis que je n'ai pas fait débrider ...

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... Contrairement à la suivante une 1000 EXUP .

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Voulant gouter aux joies du gros Trail , j'ai acquis une 660 XTZ neuve . Moto passe partout avec un moteur trop électrique a mon goût . Revendu assez vite, mon épouse avait peur , trouvant que je roulait un peu trop vite au regard des capacités de la mob ! 

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Retour chez honda avec une 750 VFR 1992 d'occaz , mob d'une grande polyvalence au V4 enchanteur !  

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Puis rachat de la 900 CBR 1996 de mon cousin que j'ai gardé 4 ans .

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Ma décision de passer chez  fut motivé par un projet de vacances en corse . Bien que possible , je me voyais mal faire 15 jours de petites routes en duo avec arme et bagage ( tente etc.. ) 

Mon choix c'est porté sur une R1150R 2005 sans ABS  . Malgré un (relatif ) manque de puissance ( principalement en duo ) cette mob m'a immédiatement Bluffé par sa polyvalence et la rigueur de sa partie cycle . Nombreux furent les motards ( notamment en sportive ) étonnés de voir voir que c'était une  qui les suivait ( souvent les doublait ) .

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Après deux ans en 1150R la suite logique (pas pour tout le monde !  )  fut l'acquisition d'une R1200R que j'ai gardé 8 ans et qui est maintenant aux mains d'un membre bien connu du fofo !  
Que du bonheur avec cette mob ! 


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Pour terminer , je possède depuis septembre 2015 une [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et les 3500 kms que j'ais parcouru me donne un aperçu du potentiel de cette mob ! 

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Bon,  j'avais laissé mon histoire bloquée sur un R1100R qui m'a permis de renouer avec un vrai plaisir motocycliste longtemps limité au tous-terrains avec une sorte de surexploitation des Trails plus ou moins endurisants.

si le 1100R m'a inexorablement ramené à des plaisirs purement sensuels, ma quête ensuite n'a été que de répéter cette envolé lyrique d'un Vertical Twin Anglais à travers la campagne Comtoise expérimenté dans mes jeunes années.

Bref, à peine juché sur le 1100R, lors d'une révision, rien de dispo hormis une merdasse Italienne dans une livrée Sport
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de couleur "British Green" qui lui va bien au teint avec une ligne d'échappement Termignoni Full Power qui lui fait cracher 109 cv dans des vocalises qui feront trembler les baies vibrées de la maison. Ah, putain, qu'ça fait plaisir de rouler avec cette moto si particulière Rien entre les jambes à serrer alors que la puissance du moteur vous invite à de la délicatesse, des bagnoles qui se poussent rien à qu'à entendre ce que le chef de l'ancien Forum appellera, à posteriori,  un avion de chasse des années 40. Bref, essai raté vu que ma moitié, bien que sous le charme des borborygmes du Twin Italien, refusera que je me tue à son guidon j'échange la Bavaroise toute récente. Dans mon cœur d'abruti Comtois rend toi, que nenni ma foi, la Centauro restera irrémédiablement ancrée malgré son coté tellement moins pratique que la BM. Quand en 2000, Guzzi annonce la fin du V10, me voilà à me morfondre mais en 2003, le moteur reprend vie sous la forme du projet Griso  :
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Et donc, à attendre l'arlésienne Italienne alors que la sympathique déclinaison Fun de 1150R est au bout du rouleau Alors, quand il me faut choisir entre un tient et deux tu l'auras, je chois in extremis la version Fun de la BM
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Beaucoup de plaisir avec cette déclinaison particulière du flat 1150R qui m'amènera sur l’ancêtre de ce forum et à parcourir 75000 bornes à travers notre beau pays avec ma douce moitié et son Scarver.
Mais la passion deviendra plus forte que moi en 2010 quand je dégotte une Guzzi  Centauro dans mes cordes financières  à l'autre bout de la France : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image].
Comme les 1200 BM ne répondent pas à mon attente de vieux motard (que j'aimais) me voilà à aligner des kil' (comme disent nos amis Suisses) avec le Rockster alors que Guzzi sort une version 8V de la Griso  déclinée en très (trop ?) désirable version SE [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
à laquelle je ne pourrai que succomber fin 2014 à l'orée d'une Rencontre dans l'Est  mémorable au fin fond de mon département de prédilection naissance.

Voilà, la boucle est bouclée, les Guzzi me rappellent que je suis né dans un département où l'altruisme est ancré dans les gènes de communes aux noms inexorablement conjugués. Mandello Del Lario n'est-il, à la fin, qu'un confin méridional de la Haute Saône, pays des Norton et autres sensations brutes de décoffrage ?