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La Corse, nous y sommes allés.
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La Corse, nous y sommes allés.
Dernière semaine de Janvier 2020.
(F) Faudrait p’têt penser aux congés d’été nan ? La Corse, ça t’irai ?
(M) Ah ouais c’est une bonne idée ça !
Deuxième semaine de Février 2020.
(M) Y aller en moto, ça t’irai ?
(F) Hein, quoi, qu’ouïs-je… Où c’est-y que j’dois signer ? Mais t’es sûre hein parce que si c’est pour me faire plaisir et que ce soit une contrainte pour toi, je préfère renoncer.
(M) Nan, nan, c’est pas du bluff, je suis partante.
(F) ??? !!! Ouahhh, si je m’attendais à ça !
La première fois c’était en 2012 : avion, voiture, et location pour 2 semaines.
En 2020 on balaye tout ça et on change : moto, bateau et itinérance. Sauf la durée…
Et c’est ainsi que nous nous sommes mis à gamberger pour la façon de nous préparer, de nous y rendre, et de prévoir un minimum d’organisation sur place.
Deux semaines de vacances à moto, en itinérant de surcroît nous n’avons jamais fait, alors il y a quand même un peu d’inquiétude qui nous gagne, et je ne voudrais pas revenir déçu ou devoir faire face à des surprises par manque de préparation.
C’est là que le forum intervient grâce aux comptes-rendus qu’il contient et dont j’ai passé quelques soirées à lire.
Ceux de Serge m’ont été d’une aide précieuse, je les ai imprimés en ne conservant que les parties nous intéressant pour pouvoir nous en servir à tout instant, sans avoir besoin d’une connexion Internet.
Quelques appels téléphoniques vers le Pays de Retz nous ont permis d’affiner l’équipement à prévoir, tout en y ajoutant quelques conseils bien précieux.
J’ai aussi fait appel à une Iséroise pour le côté féminin des choses, Martine étant sensible au froid et au chaud à moto. En général à 19° elle grelotte et à 21° elle suffoque ! Là encore les conseils vestimentaires de Géraldine furent précis et bien orientés.
Billets pour les traversées en poche, on se frotte les mains en imaginant ce que sera notre séjour sur l’Ile de Beauté.
Les chaussures de rando sont achetées un dimanche, et le mardi suivant un chieur vient mettre le boxon pour notre périple. Y s’appelle Covid, 19è du nom, et il bloque tout : rassemblements, déplacements, hébergements, restaurations, c’est tout juste si on peut respirer. Bien que de nombreuses semaines nous séparent de la mi-Juin, nous envisageons quand même d’autres dates en Septembre-Octobre au cas où la virée estivale ne pourrait se faire.
Une longue période au cours de laquelle le confinement nous est imposé, sans possibilité de compléter notre équipement les magasins étant fermés, nous restons dans l’expectative. Et lorsque l’autorisation de nous déplacer dans un rayon de 100 km arrive, il est grand temps de s’occuper de la suite.
Oh là, oh là… pas si vite ! Un beau triangle jaune trône au milieu du tableau de bord de la RT, la pression du pneu AR s’établit à 1,5 bar. Chiotte, serais-je crevé ? Je rétablis la pression recommandée, et m’en vais magasiner comme y disent dans la Belle Province. Au retour, l’affichage n’a pas changé, je suis rassuré. Mais il faudra surveiller ça de près…
Une semaine plus tard, j’ai perdu 300 g. Le doute n’est plus permis, c’est une crevaison lente. J’ausculte avec application le pneu mais ne décèle aucun corps étranger planté dans la gomme, ni d’entaille particulière. Dans l’impossibilité de trouver l’endroit de la fuite, je décide d’acheter une pompe pour pouvoir rétablir la pression défaillante à tout moment durant notre parcours, d’autant que les Michelin Pilot Road 4 montés d’origine ne sont pas encore aux témoins.
Oui je sais, certains diront que c’est gonflé (facile celle-là) de partir ainsi, mais je me dis que ça doit passer, et qu’en cas d’extrême nécessité je ferai remplacer l’enveloppe défectueuse. Je tente !
Martine se dote d’un blouson « été » bien ventilé et vendu avec un coupe-vent imperméable, que nous ne manquerons pas d’aller tester en configuration de route avec 12° seulement, mais en ayant pris soin de nous vêtir en conséquence pour juger si c’est suffisant pour nous deux ou s’il faut effectuer des modifications.
Quelques jours avant le départ, nous faisons un autre test avec l’ensemble des bagages pour voir si nous parvenons à tout caser, s’il faut alléger ou s’il reste de la place quelque part histoire de ne pas être pris au dépourvu au moment de partir, inutile d’ajouter du stress.
Pour sécuriser les blousons et les casques alors que les valises et le top-case seront pleins, nous glisserons la manche d’un blouson dans l’autre, puis un câble-antivol spiralé sera passé à travers la « double-manche ». Câble qui sera ensuite passé dans les casques intégraux et dans une poignée passager pour relier le tout à la moto.
C’est bon, il ne manque rien, tout est testé, nous sommes parés ? Oui nous sommes prêts, il ne reste qu’à attendre samedi matin pour partir.
Samedi 13 juin.
Il a plu la veille et la météo n’est pas annoncée fameuse pour ce samedi, notamment l’après-midi.
Neuf heures c’est la bonne heure, nous partons cette fois.
Pas grand monde sur les routes d’Ile de France et l’A6 est quasi déserte. Pour ménager ma passagère d’une durée de parcours trop importante, nous emprunterons le grand ruban jusqu’à la sortie de Pouilly en Auxois, à partir d’où les belles routes de France défileront sous nos roues.
Treize heures c’est encore la bonne heure, pour déjeuner cette fois : Sous le viaduc du Pont d’Ouche que jusqu’à présent j’ai toujours emprunté dans sa partie supérieure. Pintade aux morilles et asperges pour mézigue, tajine de légumes bien parfumée et succulente pour Startine. Y’a pire pour commencer les vacances nan ?
Nuits-Saint-Georges, Seurre, Pierre de Bresse, Bletterans, la route est belle, je roule cool (et pas je roucoule…), mais depuis quelques temps le ciel s’est assombri par endroits et je devine les nuages qui s’épanchent. Jusqu’à présent nous passons au travers des gouttes mais des traces d’humidité apparaissent sur le macadam avant Lons le Saunier, où nous ferons une pause.
La « Vache Qui Rit » nous fait un clin d’œil tandis que quelques voitures ont leurs essuie-glaces en action. Alors par précaution nous enfilons nos pantalons de pluie. Tandis que nous repartons, trois gouttes de pluie viennent heurter la véranda, ce seront les seules de l’ensemble des vacances. C’est pas beau ça ?
Cerdon est en approche par une longue pente en descente, le paysage a bien changé depuis ce matin, et c’est dans cette ravissante commune de l’Ain que Syssy aura la gentillesse de nous héberger, non sans avoir pris le plaisir de nous la faire découvrir à pied.
De nombreuses fontaines jalonnent les ruelles, des truites luttent mollement dans le courant, les bulles montent le long des parois des verres emplis de Bugey-Cerdon, on est bien.
Dimanche 14 juin.
Réveil en douceur, retrouvailles, petit-déjeuner, bises, photo souvenir et départ.
Mais c’est que ça tourne dès les premiers kilomètres et il faut être vigilant tout de suite, résultat nous ne parcourons que 55 bornes la première heure. Martine me fait remarquer que ça n’avance pas, alors je me dis que sur place ça ne va pas lui plaire… Un ange passe…
L’agglomération Grenobloise est en travaux, vivement qu’on s’en échappe.
Direction le col de la Croix Haute, vers lequel de gros nuages s’accumulent. Et à mesure que nous progressons, la température s’abaisse : 10° seulement lorsque nous basculons. Les équipements nous ont bien protégés, les conditions météo ont été bien supportées. Nickel.
Treize heures c’est toujours la bonne heure à Aspres sur Buëch pour déjeuner. Banal, alimentaire, mais nécessaire. La RT aussi aura sa ration, rien qu’en liquide.
Laragne-Monteglin, Sisteron, A51 vers Aix en Provence (toujours pour minimiser les heures de selle), La Cadière d’Azur où nous ne nous arrêterons pas, puis Toulon.
Dans la file réservée aux motos pour embarquer sur le ferry, nous sommes en tête de gondole. Et comme nous serons les premiers à entrer, je vous laisse deviner la suite.
Installation dans la cabine avec vue sur mer, douche réconfortante, balade sur les ponts, dîner, dodo tôt.
Mais que la ventilation au plafond de la cabine est bruyante bordel…
(F) Faudrait p’têt penser aux congés d’été nan ? La Corse, ça t’irai ?
(M) Ah ouais c’est une bonne idée ça !
Deuxième semaine de Février 2020.
(M) Y aller en moto, ça t’irai ?
(F) Hein, quoi, qu’ouïs-je… Où c’est-y que j’dois signer ? Mais t’es sûre hein parce que si c’est pour me faire plaisir et que ce soit une contrainte pour toi, je préfère renoncer.
(M) Nan, nan, c’est pas du bluff, je suis partante.
(F) ??? !!! Ouahhh, si je m’attendais à ça !
La première fois c’était en 2012 : avion, voiture, et location pour 2 semaines.
En 2020 on balaye tout ça et on change : moto, bateau et itinérance. Sauf la durée…
Et c’est ainsi que nous nous sommes mis à gamberger pour la façon de nous préparer, de nous y rendre, et de prévoir un minimum d’organisation sur place.
Deux semaines de vacances à moto, en itinérant de surcroît nous n’avons jamais fait, alors il y a quand même un peu d’inquiétude qui nous gagne, et je ne voudrais pas revenir déçu ou devoir faire face à des surprises par manque de préparation.
C’est là que le forum intervient grâce aux comptes-rendus qu’il contient et dont j’ai passé quelques soirées à lire.
Ceux de Serge m’ont été d’une aide précieuse, je les ai imprimés en ne conservant que les parties nous intéressant pour pouvoir nous en servir à tout instant, sans avoir besoin d’une connexion Internet.
Quelques appels téléphoniques vers le Pays de Retz nous ont permis d’affiner l’équipement à prévoir, tout en y ajoutant quelques conseils bien précieux.
J’ai aussi fait appel à une Iséroise pour le côté féminin des choses, Martine étant sensible au froid et au chaud à moto. En général à 19° elle grelotte et à 21° elle suffoque ! Là encore les conseils vestimentaires de Géraldine furent précis et bien orientés.
Billets pour les traversées en poche, on se frotte les mains en imaginant ce que sera notre séjour sur l’Ile de Beauté.
Les chaussures de rando sont achetées un dimanche, et le mardi suivant un chieur vient mettre le boxon pour notre périple. Y s’appelle Covid, 19è du nom, et il bloque tout : rassemblements, déplacements, hébergements, restaurations, c’est tout juste si on peut respirer. Bien que de nombreuses semaines nous séparent de la mi-Juin, nous envisageons quand même d’autres dates en Septembre-Octobre au cas où la virée estivale ne pourrait se faire.
Une longue période au cours de laquelle le confinement nous est imposé, sans possibilité de compléter notre équipement les magasins étant fermés, nous restons dans l’expectative. Et lorsque l’autorisation de nous déplacer dans un rayon de 100 km arrive, il est grand temps de s’occuper de la suite.
Oh là, oh là… pas si vite ! Un beau triangle jaune trône au milieu du tableau de bord de la RT, la pression du pneu AR s’établit à 1,5 bar. Chiotte, serais-je crevé ? Je rétablis la pression recommandée, et m’en vais magasiner comme y disent dans la Belle Province. Au retour, l’affichage n’a pas changé, je suis rassuré. Mais il faudra surveiller ça de près…
Une semaine plus tard, j’ai perdu 300 g. Le doute n’est plus permis, c’est une crevaison lente. J’ausculte avec application le pneu mais ne décèle aucun corps étranger planté dans la gomme, ni d’entaille particulière. Dans l’impossibilité de trouver l’endroit de la fuite, je décide d’acheter une pompe pour pouvoir rétablir la pression défaillante à tout moment durant notre parcours, d’autant que les Michelin Pilot Road 4 montés d’origine ne sont pas encore aux témoins.
Oui je sais, certains diront que c’est gonflé (facile celle-là) de partir ainsi, mais je me dis que ça doit passer, et qu’en cas d’extrême nécessité je ferai remplacer l’enveloppe défectueuse. Je tente !
Martine se dote d’un blouson « été » bien ventilé et vendu avec un coupe-vent imperméable, que nous ne manquerons pas d’aller tester en configuration de route avec 12° seulement, mais en ayant pris soin de nous vêtir en conséquence pour juger si c’est suffisant pour nous deux ou s’il faut effectuer des modifications.
Quelques jours avant le départ, nous faisons un autre test avec l’ensemble des bagages pour voir si nous parvenons à tout caser, s’il faut alléger ou s’il reste de la place quelque part histoire de ne pas être pris au dépourvu au moment de partir, inutile d’ajouter du stress.
Pour sécuriser les blousons et les casques alors que les valises et le top-case seront pleins, nous glisserons la manche d’un blouson dans l’autre, puis un câble-antivol spiralé sera passé à travers la « double-manche ». Câble qui sera ensuite passé dans les casques intégraux et dans une poignée passager pour relier le tout à la moto.
C’est bon, il ne manque rien, tout est testé, nous sommes parés ? Oui nous sommes prêts, il ne reste qu’à attendre samedi matin pour partir.
Samedi 13 juin.
Il a plu la veille et la météo n’est pas annoncée fameuse pour ce samedi, notamment l’après-midi.
Neuf heures c’est la bonne heure, nous partons cette fois.
Pas grand monde sur les routes d’Ile de France et l’A6 est quasi déserte. Pour ménager ma passagère d’une durée de parcours trop importante, nous emprunterons le grand ruban jusqu’à la sortie de Pouilly en Auxois, à partir d’où les belles routes de France défileront sous nos roues.
Treize heures c’est encore la bonne heure, pour déjeuner cette fois : Sous le viaduc du Pont d’Ouche que jusqu’à présent j’ai toujours emprunté dans sa partie supérieure. Pintade aux morilles et asperges pour mézigue, tajine de légumes bien parfumée et succulente pour Startine. Y’a pire pour commencer les vacances nan ?
Nuits-Saint-Georges, Seurre, Pierre de Bresse, Bletterans, la route est belle, je roule cool (et pas je roucoule…), mais depuis quelques temps le ciel s’est assombri par endroits et je devine les nuages qui s’épanchent. Jusqu’à présent nous passons au travers des gouttes mais des traces d’humidité apparaissent sur le macadam avant Lons le Saunier, où nous ferons une pause.
La « Vache Qui Rit » nous fait un clin d’œil tandis que quelques voitures ont leurs essuie-glaces en action. Alors par précaution nous enfilons nos pantalons de pluie. Tandis que nous repartons, trois gouttes de pluie viennent heurter la véranda, ce seront les seules de l’ensemble des vacances. C’est pas beau ça ?
Cerdon est en approche par une longue pente en descente, le paysage a bien changé depuis ce matin, et c’est dans cette ravissante commune de l’Ain que Syssy aura la gentillesse de nous héberger, non sans avoir pris le plaisir de nous la faire découvrir à pied.
De nombreuses fontaines jalonnent les ruelles, des truites luttent mollement dans le courant, les bulles montent le long des parois des verres emplis de Bugey-Cerdon, on est bien.
Dimanche 14 juin.
Réveil en douceur, retrouvailles, petit-déjeuner, bises, photo souvenir et départ.
Mais c’est que ça tourne dès les premiers kilomètres et il faut être vigilant tout de suite, résultat nous ne parcourons que 55 bornes la première heure. Martine me fait remarquer que ça n’avance pas, alors je me dis que sur place ça ne va pas lui plaire… Un ange passe…
L’agglomération Grenobloise est en travaux, vivement qu’on s’en échappe.
Direction le col de la Croix Haute, vers lequel de gros nuages s’accumulent. Et à mesure que nous progressons, la température s’abaisse : 10° seulement lorsque nous basculons. Les équipements nous ont bien protégés, les conditions météo ont été bien supportées. Nickel.
Treize heures c’est toujours la bonne heure à Aspres sur Buëch pour déjeuner. Banal, alimentaire, mais nécessaire. La RT aussi aura sa ration, rien qu’en liquide.
Laragne-Monteglin, Sisteron, A51 vers Aix en Provence (toujours pour minimiser les heures de selle), La Cadière d’Azur où nous ne nous arrêterons pas, puis Toulon.
Dans la file réservée aux motos pour embarquer sur le ferry, nous sommes en tête de gondole. Et comme nous serons les premiers à entrer, je vous laisse deviner la suite.
Installation dans la cabine avec vue sur mer, douche réconfortante, balade sur les ponts, dîner, dodo tôt.
Mais que la ventilation au plafond de la cabine est bruyante bordel…
Lumix- L'oeil et la plume
- Messages : 6284
Date d'inscription : 11/10/2015
Age : 63
Localisation : Sannois (95) - Assimilé parigot quoi !
Re: La Corse, nous y sommes allés.
Ça commence plutôt bien vivement la suite
Vincent- Messages : 2903
Date d'inscription : 04/02/2016
Age : 56
Localisation : Perdreauville
Re: La Corse, nous y sommes allés.
Y'a de la suite, oui, oui, y'en a.
J'annonce 15 pages sur Word qui seront agrémentées de photos et de vidéos.
Mais pas tout en même temps, il faut faire durer le plaisir...
J'annonce 15 pages sur Word qui seront agrémentées de photos et de vidéos.
Mais pas tout en même temps, il faut faire durer le plaisir...
Lumix- L'oeil et la plume
- Messages : 6284
Date d'inscription : 11/10/2015
Age : 63
Localisation : Sannois (95) - Assimilé parigot quoi !
Re: La Corse, nous y sommes allés.
Tu es rentré en premier dans le ferry !
En quelle position en es-tu sorti ?
Martine a l'air d'avoir bien supportée les deux premières journées de roulage ! c'est de bonne augure pour la suite !
En quelle position en es-tu sorti ?
Martine a l'air d'avoir bien supportée les deux premières journées de roulage ! c'est de bonne augure pour la suite !
yansandan- Messages : 6159
Date d'inscription : 11/10/2015
Age : 61
Localisation : Lyon
Bill Carbu- Messages : 8643
Date d'inscription : 10/10/2015
Age : 67
Localisation : Dijon
Re: La Corse, nous y sommes allés.
A vos âges, oser partir à deux à moto aussi longtemps... Chapeau.
Je plaisante parce que nous partageons tous les mêmes craintes et les mêmes doutes nous habitent quand on boucle les valoches et alors pour la tenue, laquelle choisir?
Allez, pressé de lire la suite...
Hop hop hop
Je plaisante parce que nous partageons tous les mêmes craintes et les mêmes doutes nous habitent quand on boucle les valoches et alors pour la tenue, laquelle choisir?
Allez, pressé de lire la suite...
Hop hop hop
Pierrot 67310 GSA HP- Messages : 673
Date d'inscription : 31/10/2019
Age : 64
Localisation : Est
Re: La Corse, nous y sommes allés.
Je t'avais prévenu que le début de ton raod book au départ de Cerdon était un peu.....Lumix a écrit:Réveil en douceur, retrouvailles, petit-déjeuner, bises, photo souvenir et départ.
Mais c’est que ça tourne dès les premiers kilomètres et il faut être vigilant tout de suite, résultat nous ne parcourons que 55 bornes la première heure. Martine me fait remarquer que ça n’avance pas, alors je me dis que sur place ça ne va pas lui plaire… Un ange passe…
Je vous ai reçu avec beaucoup de plaisir , j'adore faire relais motard
Syssy- Messages : 2676
Date d'inscription : 10/10/2015
Age : 62
Localisation : 01 CERDON
Re: La Corse, nous y sommes allés.
Chouette cette première partie, vivement la suite !
kermitt31- Messages : 713
Date d'inscription : 11/10/2015
Age : 41
Localisation : Toulouse
Re: La Corse, nous y sommes allés.
Lundi 15 juin.
05h50, le haut-parleur nous balance un très sonore « Mesdames et Messieurs bonjour, nous accosterons au port de Bastia à 07h00, etc, etc… ». Putain les cons, y pourraient pas baisser un peu la sono histoire de nous éviter la crise cardiaque, la montée d’adrénaline inutile, les palpitations, les dents qui se déchaussent, de tremper les draps de sueur, pire… de tomber du lit. Des fous j’vous dis, des inconscients patentés, limite tortionnaires. J’vous dis pas la tronche qu’on fait quand on se regarde, l’un fait peur à l’autre. Et hop ça repart de plus belle : crise cardiaque, adrénaline, palpitations, dents, draps, re-chute du lit. Ah les cons !
Planquée derrière son micro, la nénette remet ça 10 minutes plus tard des fois qu’on soit pas complètement morts. Ta gueeeuuule !!!
Sinon, elle n’a pas menti car à 07h00 nous sommes à quai. Hier nous étions les premiers à entrer, aujourd’hui nous serons les derniers à sortir de la cale où sont parquées autos et motos dans une chaleur pesante.
Une fille au volant de sa Clio aura mis son moteur en route pour je ne sais quelle raison, alors que 30 bagnoles attendaient de pouvoir sortir avant elle . Je suis allé toquer au carreau pour lui demander de couper le contact, j’voulais pas finir comme un poisson hors de l’eau avant d’avoir profité des vacances.
Ayai il est 08h00, nous sommes à l’air libre et la faim nous tenaille, va falloir trouver de quoi petit-déjeuner en terrasse. Oui, oui, vous avez bien calculé : Une heure pour sortir du ferry !
Il fait beau, l’air est tiède, la brise légère, nous prenons la route du cap Corse.
Sortis de Bastia, les virages entament leur sarabande et je pense aussitôt à m’amuser.
Et bien je ne vais pas faire le malin très longtemps car après deux ou trois trajectoires approximatives, je vais vite réfréner mes ardeurs. Le camion rouge à parements jaune fluo, la grande bâtisse symbolisée par un panneau à fond bleu avec un « H » blanc au milieu ou les dons d’organes ne sont pas prévus au programme, alors le mode contemplatif s’impose même si un œil doit rester en permanence sur la route.
C’est beau partout, ce bleu mélangé à la roche orangée sont vraiment complémentaires, la végétation et le relief sont magnifiques, alors oui, il faut savourer.
Treize heures c’est toujours la bonne heure à Centuri, pour un déjeuner généreux et savoureux, en se remémorant déjà les endroits qui nous ont marqués, le col de la Serra notamment où le vent soufflait avec force, mais avec un panorama somptueux.
L’après-midi nous conduira à Barcaggio et ce sera notre première rencontre avec des chèvres sur la route. Le retour s’effectuera par la plage de Tollare sur une route bien pourrie, la D153, avant de rallier notre chambre d’hôtes à Luri (hameau de Fundali), bien fatigués par cette première journée superbe, et physique tant les virages furent nombreux et rapprochés. Cet hébergement sera le seul que nous ayons réservé une semaine à l’avance pour avoir l’esprit tranquille en arrivant sur place. Nous ferons quelques kilomètres supplémentaires pour dîner en retournant à Luri, au Tony Bar, recommandé par notre chambre d’hôtes.
Liens :
Hébergement Luri : http://www.locationcorse-ifundali.com/
Restauration Centuri : https://www.tripadvisor.fr/Restaurant_Review-g1568636-d2210528-Reviews-U_Cavallu_di_Mare-Centuri_Brando_Haute_Corse_Corsica.html
Restauration Luri : https://www.bing.com/search?q=tony+bar+%C3%A0+luri&cvid=cf9618f6a38b4aeb838a4b582e2f5373&FORM=ANAB01&PC=U531
Mardi 16 juin.
Maccinaggio sera le point de départ de la promenade pédestre aujourd’hui, et le pique-nique nous laissera toute latitude pour nous alimenter où et quand bon nous semblera. Les emplettes faites dans l’épicerie locale rempliront notre sac à dos, et pudiques, nous solliciterons un débit de boisson qui nous autorisera à changer de tenue à l’abri des regards. Nous verrons plus tard que ce point sera rapidement balancé aux oubliettes.
T’ain, y fait chaud d’un seul coup parce que le vent n’est plus là, protégés que nous sommes par la végétation. Peu d’ombre, pas de vent, y fait soif ! Mais que voyons-nous en contrebas ? Une jolie petite plage de sable bordée de parois pas très hautes, et une eau limpide. L’accès est possible sans grande difficulté et c’est là que nous décidons de nous installer, seuls au monde. Et hop, ni une ni deux, mon slip kangourou Eminence taille haute est remplacé par mon string panthère Grand Mât en élasthane et je fonce à la baille. Un délice j’vous dis, un pur délice que ce premier bain de mer…
On grignote, on marche encore un peu vers la plage de Tamarone puis on décide de rebrousser chemin. Café, changement de tenue comme ce matin (toujours cette pudeur), et retour au col de la Serra pour aller jusqu’au Moulin Matteï prendre un nouveau bol d’air. Le panorama est bien sûr encore plus beau que depuis le col, mais les éoliennes viennent malheureusement dénaturer le paysage lorsque la vue porte vers le Sud, bien que leurs pales aient bizarrement été retirées.
Retour à Luri où nous achèterons de la charcuterie Corse dans l’épicerie locale pour le dîner, sachant que la chambre d’hôtes laisse un réfrigérateur à disposition des occupants et que nous pourrons ainsi conserver la nourriture.
La RT aura ce jour franchi le cap des 10.000 km et elle m’a dit entre quelques translations de pistons et ouvertures/fermetures de soupapes qu’elle attendait les prochaines dizaines avec impatience.
Liens :
Epicerie Luri : https://authentiquecapcorse.corsica/index.php/cap-corse/adresse/epicerie-a-piazzetta/
A SUIVRE...
05h50, le haut-parleur nous balance un très sonore « Mesdames et Messieurs bonjour, nous accosterons au port de Bastia à 07h00, etc, etc… ». Putain les cons, y pourraient pas baisser un peu la sono histoire de nous éviter la crise cardiaque, la montée d’adrénaline inutile, les palpitations, les dents qui se déchaussent, de tremper les draps de sueur, pire… de tomber du lit. Des fous j’vous dis, des inconscients patentés, limite tortionnaires. J’vous dis pas la tronche qu’on fait quand on se regarde, l’un fait peur à l’autre. Et hop ça repart de plus belle : crise cardiaque, adrénaline, palpitations, dents, draps, re-chute du lit. Ah les cons !
Planquée derrière son micro, la nénette remet ça 10 minutes plus tard des fois qu’on soit pas complètement morts. Ta gueeeuuule !!!
Sinon, elle n’a pas menti car à 07h00 nous sommes à quai. Hier nous étions les premiers à entrer, aujourd’hui nous serons les derniers à sortir de la cale où sont parquées autos et motos dans une chaleur pesante.
Une fille au volant de sa Clio aura mis son moteur en route pour je ne sais quelle raison, alors que 30 bagnoles attendaient de pouvoir sortir avant elle . Je suis allé toquer au carreau pour lui demander de couper le contact, j’voulais pas finir comme un poisson hors de l’eau avant d’avoir profité des vacances.
Ayai il est 08h00, nous sommes à l’air libre et la faim nous tenaille, va falloir trouver de quoi petit-déjeuner en terrasse. Oui, oui, vous avez bien calculé : Une heure pour sortir du ferry !
Il fait beau, l’air est tiède, la brise légère, nous prenons la route du cap Corse.
Sortis de Bastia, les virages entament leur sarabande et je pense aussitôt à m’amuser.
Et bien je ne vais pas faire le malin très longtemps car après deux ou trois trajectoires approximatives, je vais vite réfréner mes ardeurs. Le camion rouge à parements jaune fluo, la grande bâtisse symbolisée par un panneau à fond bleu avec un « H » blanc au milieu ou les dons d’organes ne sont pas prévus au programme, alors le mode contemplatif s’impose même si un œil doit rester en permanence sur la route.
C’est beau partout, ce bleu mélangé à la roche orangée sont vraiment complémentaires, la végétation et le relief sont magnifiques, alors oui, il faut savourer.
Treize heures c’est toujours la bonne heure à Centuri, pour un déjeuner généreux et savoureux, en se remémorant déjà les endroits qui nous ont marqués, le col de la Serra notamment où le vent soufflait avec force, mais avec un panorama somptueux.
L’après-midi nous conduira à Barcaggio et ce sera notre première rencontre avec des chèvres sur la route. Le retour s’effectuera par la plage de Tollare sur une route bien pourrie, la D153, avant de rallier notre chambre d’hôtes à Luri (hameau de Fundali), bien fatigués par cette première journée superbe, et physique tant les virages furent nombreux et rapprochés. Cet hébergement sera le seul que nous ayons réservé une semaine à l’avance pour avoir l’esprit tranquille en arrivant sur place. Nous ferons quelques kilomètres supplémentaires pour dîner en retournant à Luri, au Tony Bar, recommandé par notre chambre d’hôtes.
Liens :
Hébergement Luri : http://www.locationcorse-ifundali.com/
Restauration Centuri : https://www.tripadvisor.fr/Restaurant_Review-g1568636-d2210528-Reviews-U_Cavallu_di_Mare-Centuri_Brando_Haute_Corse_Corsica.html
Restauration Luri : https://www.bing.com/search?q=tony+bar+%C3%A0+luri&cvid=cf9618f6a38b4aeb838a4b582e2f5373&FORM=ANAB01&PC=U531
Mardi 16 juin.
Maccinaggio sera le point de départ de la promenade pédestre aujourd’hui, et le pique-nique nous laissera toute latitude pour nous alimenter où et quand bon nous semblera. Les emplettes faites dans l’épicerie locale rempliront notre sac à dos, et pudiques, nous solliciterons un débit de boisson qui nous autorisera à changer de tenue à l’abri des regards. Nous verrons plus tard que ce point sera rapidement balancé aux oubliettes.
T’ain, y fait chaud d’un seul coup parce que le vent n’est plus là, protégés que nous sommes par la végétation. Peu d’ombre, pas de vent, y fait soif ! Mais que voyons-nous en contrebas ? Une jolie petite plage de sable bordée de parois pas très hautes, et une eau limpide. L’accès est possible sans grande difficulté et c’est là que nous décidons de nous installer, seuls au monde. Et hop, ni une ni deux, mon slip kangourou Eminence taille haute est remplacé par mon string panthère Grand Mât en élasthane et je fonce à la baille. Un délice j’vous dis, un pur délice que ce premier bain de mer…
On grignote, on marche encore un peu vers la plage de Tamarone puis on décide de rebrousser chemin. Café, changement de tenue comme ce matin (toujours cette pudeur), et retour au col de la Serra pour aller jusqu’au Moulin Matteï prendre un nouveau bol d’air. Le panorama est bien sûr encore plus beau que depuis le col, mais les éoliennes viennent malheureusement dénaturer le paysage lorsque la vue porte vers le Sud, bien que leurs pales aient bizarrement été retirées.
Retour à Luri où nous achèterons de la charcuterie Corse dans l’épicerie locale pour le dîner, sachant que la chambre d’hôtes laisse un réfrigérateur à disposition des occupants et que nous pourrons ainsi conserver la nourriture.
La RT aura ce jour franchi le cap des 10.000 km et elle m’a dit entre quelques translations de pistons et ouvertures/fermetures de soupapes qu’elle attendait les prochaines dizaines avec impatience.
Liens :
Epicerie Luri : https://authentiquecapcorse.corsica/index.php/cap-corse/adresse/epicerie-a-piazzetta/
A SUIVRE...
Dernière édition par Lumix le Lun 3 Aoû 2020 - 19:31, édité 2 fois
Lumix- L'oeil et la plume
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Re: La Corse, nous y sommes allés.
Mercredi 17 juin.
Je commence très fort ce matin, je jardine au bout d’un kilomètre ! Bon, faut dire que je n’avais pas mis en route le GPS car je savais où je devais aller, mais c’était sans compter sur une bifurcation sournoise dans une épingle dont je n’avais pas tenu compte.
La D80 nous déroule un film en Cinémascope...
...quand soudain l’œil est attiré par une bâtisse mal en point, c’est l’ancienne usine de la carrière d’extraction d’amiante de Canari. Le choc est grand lorsqu’une plage au sable gris foncé apparait, c’est celle d’Albo qui résulte des rejets des déchets issus de l’usine vue précédemment. Cette plage artificielle dénote dans ce paysage minéral et marin, sa jumelle de Nonza n’ayant rien à lui envier.
D’autant que Nonza est splendide et que nous prendrons le temps de visiter.
Chance, une place de parking dédiée aux motos s’offre à nous, elle est à l’ombre de surcroît et proche d’un café pour se rafraîchir à l’ombre des platanes.
Nous avons trouvé que les murets de pierre qui bordent les routes ne sont pas bien hauts mais ils trouvent là un usage bien apprécié puisque celui sur lequel nous sommes assis servira de « table » pour le pique-nique du jour, avec la charcuterie et le fromage du dîner de la veille.
Les bougainvillées en fleurs sont somptueux, la vue depuis la tour magnifique et les informations disposées sur ses bords intéressants. Cependant, nous ne pourrons pas observer la neige sur les Alpes comme indiqué, mais cela reste anecdotique et c’est tant mieux car sans vent c’est bien aussi.
La Serra di Pigno aimante mon regard, il faudra que j’y monte, et comme nous devrons transiter par le col de Teghime avant de l’atteindre, j’enclenche le chauffage des pneus pour franchir ce premier dénivelé. Les panneaux au départ de la route recommandent la prudence, les premiers hectomètres sont constellés de rustines de goudron mais ça ne fait rien, je m’y aventure. J’ai bien fait, les rapiéçages doivent être là pour dissuader d’y aller car le revêtement est très propre à présent. Mais la route n’est pas large et moi non plus, …je n’en mène pas large. Pas de parapet, montée prononcée, j’espère malgré tout ne pas croiser de véhicule en chemin, et les épingles feront appel à toute mon attention pour les négocier.
Soudain un claquement sec, puis un autre et encore d’autres ! Un frisson parcourt mon échine… Un stand de tir est installé à proximité du sommet.
Eh, faites pas les cons les mecs j’viens là en touriste, c’est pas parce que le panneau en bas s’est fait cingler par la chevrotine qu’il faut me plomber au 9mm Parabellum ! Z’avez failli m’envoyer dans l’décor quand j’ai sursauté. Recommencez pas ou j’me fâche ! D’ailleurs j’vous invite à lire ma signature sur le forum : Moi quand on m’en fait trop…
Les rustines de goudron sont de retour, la fin de la route est proche. Le panorama sera partiel car les nuages envahissent la vue vers la côte Est, tandis que la côte Ouest est bien dégagée. L’étang de Biguglia apparait nettement et c’est plus vendeur que sur la carte Michelin. Nous croiserons deux voitures durant la descente, je viserai juste et ne ferai pas le malin pour profiter de la vue.
Nouveau rafraîchissement à St Florent car il ne fait pas froid, et puis l’envie de se détendre affalés dans un canapé moelleux en terrasse à regarder les bateaux passer ça n’est pas mal non plus.
Pas de barquasse de 120 pieds pour nous boucher l’horizon, juste un petit groupe de 50cc pour gâcher la quiétude de l’endroit avec du bruit et une mauvaise odeur. Faut bien que jeunesse se passe…
Direction notre prochain refuge à quelques encâblures de ST Florent, hôtel-restaurant « Le Montana » à Oletta. Bon accueil, peu de chambres, table excellente. Vu le nombre de clients au restaurant durant la soirée, c’est une adresse bien connue des locaux. Nous avons apprécié la piscine en fin de journée, ça ne vaut pas la mer mais là encore, ça n’est pas mal non plus.
Côté pratique, vaste parking et une étente à linge à disposition dans le jardin que le soleil inonde de ses rayons, les fringues ne mettent pas longtemps à sécher après lavage. Coté moins pratique, notre chambre donnait sur la piscine… mais aussi sur la route alors que d’autres donnaient sur le jardin. Bah, nous avons fermé la fenêtre et mis la clim’ en route, alors qu’il aurait peut-être suffi de demander à changer de piaule.
Liens :
Hébergement et restauration Oletta : https://www.tripadvisor.fr/Restaurant_Review-g661423-d801020-Reviews-Auberge_Montana-Oletta_Haute_Corse_Corsica.html
Jeudi 18 juin.
L’église de San Michele di Murato avec sa polychromie étonnante sont de toute beauté et le cadre qui l’entoure tout autant. Le regard porte jusqu’à la mer, l’endroit est paisible, propice à la méditation. Nous avons dédaigné Bastia lors de notre arrivée, alors nous décidons de réparer l’affront en empruntant la D62 par le défilé de Lancone. Une très belle route qui sera le lieu des premières vidéos par Martine, bien qu’elles ne seront pas facilitées par le port des gants.
Nous stationnons sur le parking de la Citadelle de la préfecture de Haute Corse et curieusement, nous ne nous sentons pas sereins. Ce sera le seul endroit où j’utiliserai l’antivol pour la RT.
Nous déménagerons vers le vieux port après avoir déambulé dans la vieille ville, ça fait bizarre de retrouver tant de civilisation d’un seul coup depuis notre première installation à Luri !
Nous empruntons de nouveau la D81 depuis Bastia pour rallier le col de Téghime histoire de ne pas laisser cette portion vierge de tracesde gomme de notre passage, avant de basculer sur la D38 en direction d’Oletta. Mon assistante s’emploie à filmer malgré les soubresauts générés par le revêtement. Ca y est, elle est en confiance, elle parvient à enregistrer les images sans nécessairement regarder la route et ça, ça me fait grand plaisir.
Une douche plus tard, un coup de fil pour réserver le restaurant, et hop nous irons à Rapale. Passé le col de San Stefano, la D62 est un intestin grêle. Un intestin grêle oui, et doublé de convulsions… qu’il faudra reprendre en sens inverse et de nuit tout à l’heure. Hébin faudra y aller mollo c’est tout, en se rappelant qu’il y avait des chèvres sur le macadam. J’y suis allé mollo, nous sommes bien rentrés, il faisait frais au retour et nous n’avions pas prévu ce point de détail.
Sinon côté tortore, encore une très belle adresse, d’autant que la vue est loin d’être déplaisante !
Liens :
Restauration : https://www.ifratelli-rapale.fr/
A SUIVRE...
Je commence très fort ce matin, je jardine au bout d’un kilomètre ! Bon, faut dire que je n’avais pas mis en route le GPS car je savais où je devais aller, mais c’était sans compter sur une bifurcation sournoise dans une épingle dont je n’avais pas tenu compte.
La D80 nous déroule un film en Cinémascope...
...quand soudain l’œil est attiré par une bâtisse mal en point, c’est l’ancienne usine de la carrière d’extraction d’amiante de Canari. Le choc est grand lorsqu’une plage au sable gris foncé apparait, c’est celle d’Albo qui résulte des rejets des déchets issus de l’usine vue précédemment. Cette plage artificielle dénote dans ce paysage minéral et marin, sa jumelle de Nonza n’ayant rien à lui envier.
D’autant que Nonza est splendide et que nous prendrons le temps de visiter.
Chance, une place de parking dédiée aux motos s’offre à nous, elle est à l’ombre de surcroît et proche d’un café pour se rafraîchir à l’ombre des platanes.
Nous avons trouvé que les murets de pierre qui bordent les routes ne sont pas bien hauts mais ils trouvent là un usage bien apprécié puisque celui sur lequel nous sommes assis servira de « table » pour le pique-nique du jour, avec la charcuterie et le fromage du dîner de la veille.
Les bougainvillées en fleurs sont somptueux, la vue depuis la tour magnifique et les informations disposées sur ses bords intéressants. Cependant, nous ne pourrons pas observer la neige sur les Alpes comme indiqué, mais cela reste anecdotique et c’est tant mieux car sans vent c’est bien aussi.
La Serra di Pigno aimante mon regard, il faudra que j’y monte, et comme nous devrons transiter par le col de Teghime avant de l’atteindre, j’enclenche le chauffage des pneus pour franchir ce premier dénivelé. Les panneaux au départ de la route recommandent la prudence, les premiers hectomètres sont constellés de rustines de goudron mais ça ne fait rien, je m’y aventure. J’ai bien fait, les rapiéçages doivent être là pour dissuader d’y aller car le revêtement est très propre à présent. Mais la route n’est pas large et moi non plus, …je n’en mène pas large. Pas de parapet, montée prononcée, j’espère malgré tout ne pas croiser de véhicule en chemin, et les épingles feront appel à toute mon attention pour les négocier.
Soudain un claquement sec, puis un autre et encore d’autres ! Un frisson parcourt mon échine… Un stand de tir est installé à proximité du sommet.
Eh, faites pas les cons les mecs j’viens là en touriste, c’est pas parce que le panneau en bas s’est fait cingler par la chevrotine qu’il faut me plomber au 9mm Parabellum ! Z’avez failli m’envoyer dans l’décor quand j’ai sursauté. Recommencez pas ou j’me fâche ! D’ailleurs j’vous invite à lire ma signature sur le forum : Moi quand on m’en fait trop…
Les rustines de goudron sont de retour, la fin de la route est proche. Le panorama sera partiel car les nuages envahissent la vue vers la côte Est, tandis que la côte Ouest est bien dégagée. L’étang de Biguglia apparait nettement et c’est plus vendeur que sur la carte Michelin. Nous croiserons deux voitures durant la descente, je viserai juste et ne ferai pas le malin pour profiter de la vue.
Nouveau rafraîchissement à St Florent car il ne fait pas froid, et puis l’envie de se détendre affalés dans un canapé moelleux en terrasse à regarder les bateaux passer ça n’est pas mal non plus.
Pas de barquasse de 120 pieds pour nous boucher l’horizon, juste un petit groupe de 50cc pour gâcher la quiétude de l’endroit avec du bruit et une mauvaise odeur. Faut bien que jeunesse se passe…
Direction notre prochain refuge à quelques encâblures de ST Florent, hôtel-restaurant « Le Montana » à Oletta. Bon accueil, peu de chambres, table excellente. Vu le nombre de clients au restaurant durant la soirée, c’est une adresse bien connue des locaux. Nous avons apprécié la piscine en fin de journée, ça ne vaut pas la mer mais là encore, ça n’est pas mal non plus.
Côté pratique, vaste parking et une étente à linge à disposition dans le jardin que le soleil inonde de ses rayons, les fringues ne mettent pas longtemps à sécher après lavage. Coté moins pratique, notre chambre donnait sur la piscine… mais aussi sur la route alors que d’autres donnaient sur le jardin. Bah, nous avons fermé la fenêtre et mis la clim’ en route, alors qu’il aurait peut-être suffi de demander à changer de piaule.
Liens :
Hébergement et restauration Oletta : https://www.tripadvisor.fr/Restaurant_Review-g661423-d801020-Reviews-Auberge_Montana-Oletta_Haute_Corse_Corsica.html
Jeudi 18 juin.
L’église de San Michele di Murato avec sa polychromie étonnante sont de toute beauté et le cadre qui l’entoure tout autant. Le regard porte jusqu’à la mer, l’endroit est paisible, propice à la méditation. Nous avons dédaigné Bastia lors de notre arrivée, alors nous décidons de réparer l’affront en empruntant la D62 par le défilé de Lancone. Une très belle route qui sera le lieu des premières vidéos par Martine, bien qu’elles ne seront pas facilitées par le port des gants.
Nous stationnons sur le parking de la Citadelle de la préfecture de Haute Corse et curieusement, nous ne nous sentons pas sereins. Ce sera le seul endroit où j’utiliserai l’antivol pour la RT.
Nous déménagerons vers le vieux port après avoir déambulé dans la vieille ville, ça fait bizarre de retrouver tant de civilisation d’un seul coup depuis notre première installation à Luri !
Nous empruntons de nouveau la D81 depuis Bastia pour rallier le col de Téghime histoire de ne pas laisser cette portion vierge de traces
Une douche plus tard, un coup de fil pour réserver le restaurant, et hop nous irons à Rapale. Passé le col de San Stefano, la D62 est un intestin grêle. Un intestin grêle oui, et doublé de convulsions… qu’il faudra reprendre en sens inverse et de nuit tout à l’heure. Hébin faudra y aller mollo c’est tout, en se rappelant qu’il y avait des chèvres sur le macadam. J’y suis allé mollo, nous sommes bien rentrés, il faisait frais au retour et nous n’avions pas prévu ce point de détail.
Sinon côté tortore, encore une très belle adresse, d’autant que la vue est loin d’être déplaisante !
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Restauration : https://www.ifratelli-rapale.fr/
A SUIVRE...
Dernière édition par Lumix le Mar 4 Aoû 2020 - 10:03, édité 1 fois
Lumix- L'oeil et la plume
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Localisation : Sannois (95) - Assimilé parigot quoi !
Re: La Corse, nous y sommes allés.
Quel plaisir à lire. J'ai l'impression d'être en vacance avec vous.
Bises à tout les deux.
Bises à tout les deux.
Aindien- Conteur effréné
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Localisation : Culoz Ain
Re: La Corse, nous y sommes allés.
Tu racontes bien, François, c'est pareil que si on y était; le réveil en douceur de la charmante hôtesse dans le haut-parleur qui te fait sursauter dans le lit, alors que tu rêves encore ou déjà à éviter les vaches, cochons, chèvres ou ânes en plein milieu de la route et de préférence en sortie de virage, je crois que tu as oublié le non moins charmant garçon qui tape à toutes les portes de la coursive avec ses clés!!! la descente au garage, après que tout le monde se soit agglutiné dans les escaliers, se bousculant pour arriver le premier à sa voiture, pour attendre 1h qu'on puisse sortir, à 40°!
Nous, la dernière fois, (l'année dernière) un type à mis au moins...tout çà à se mettre dans le sens de la marche, aidé par un (toujours charmant) personnel de garage " Vaï, Vaï " qui le stressait plus qu'il n'en fallait; un homme d'un certain âge, à flingué son embrayage, il était parqué dans la descente entre 2 étages de garage... que des bons souvenirs.
quand au restaurant pour nous, c'est "le bon clocher" à Canari, sur la place du village à côté du..clocher et de la mairie, chacun son truc; ça c'est quand on débarque le matin, on "fait" le même cheminement que vous, Erbalunga, Macinaggio, moulin Mattei, Nonza...tout ça pour dégourdir les roues de la 1150, on revient ensuite en mode touristes.
Vivement la suite.
Phil & Clo
Nous, la dernière fois, (l'année dernière) un type à mis au moins...tout çà à se mettre dans le sens de la marche, aidé par un (toujours charmant) personnel de garage " Vaï, Vaï " qui le stressait plus qu'il n'en fallait; un homme d'un certain âge, à flingué son embrayage, il était parqué dans la descente entre 2 étages de garage... que des bons souvenirs.
quand au restaurant pour nous, c'est "le bon clocher" à Canari, sur la place du village à côté du..clocher et de la mairie, chacun son truc; ça c'est quand on débarque le matin, on "fait" le même cheminement que vous, Erbalunga, Macinaggio, moulin Mattei, Nonza...tout ça pour dégourdir les roues de la 1150, on revient ensuite en mode touristes.
Vivement la suite.
Phil & Clo
Phil41- Messages : 597
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Age : 68
Localisation : 94470 Boissy Saint Léger
Re: La Corse, nous y sommes allés.
Ah, CENTURI
C'est notre port préféré
Vous avez dû vous régaler , bravo
C'est notre port préféré
Vous avez dû vous régaler , bravo
Tintin- Messages : 3901
Date d'inscription : 11/10/2015
Age : 70
Localisation : Cularo ou Gratianopolis
Re: La Corse, nous y sommes allés.
Superbe récit, on a hâte de la suite.
Et puis, c'est beau , non très beau la Corse avant Juillet/Août.
Et puis, c'est beau , non très beau la Corse avant Juillet/Août.
Pierrot 67310 GSA HP- Messages : 673
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Age : 64
Localisation : Est
Re: La Corse, nous y sommes allés.
Bon c’est pas tout ça, mais il y a pas assez d’autoroute et d’embouteillages dans ce récit ....
Allez on attend la suite, continue mon François
Allez on attend la suite, continue mon François
M'dame Hortense- Messages : 2707
Date d'inscription : 25/04/2017
Age : 60
Localisation : 38 A La montagne
Re: La Corse, nous y sommes allés.
T'as repris la moto en sortant d'i fratelli ? .... on ne partira pas ensemble alors ! ... Moi c'est rando digestive de 6 km ou je rentre me coucher à pieds ensuite . T'as pris ses soufflets au fromage ?
Re: La Corse, nous y sommes allés.
Vendredi 19 juin.
Nous quittons le « Montana » et en face de nous des bikers stoppent au carrefour puis se dirigent vers St Florent en prenant bien soin d’ouvrir en grand pour qu’on les remarque . Ca tombe bien, nous prenons la direction opposée nous préférons le calme.
Après une dernière vue sur St Florent, nous traverserons le Désert des Agriates en faisant une rencontre avec une nuée de caprins qui, décidés qu’ils étaient, avaient bloqué la circulation. Mieux qu’une manif’, mieux que des Gilets Jaunes ou qu’un cordon de CRS, personne ne moufte et tout le monde attend que ça passe… Voilà ce que ça donne :
Nous verrons un « étranger » en GS évaluer sa capacité à emprunter un des chemins qui mènent à la plage de Saleccia, nous ne saurons pas s’il aura pu profiter de l’étendue de sable desservie par de nombreuses enseignes y faisant le taxi en 4X4.
Un totem « La Balagne » précise que nous changeons de région et les virages prennent fin. La T30 (Oui, il n’y a pas de route « Nationale » en Corse mais des « Territoriales ») devient reposante et je roule « teckel » (Oui, c’est le seul clébard qui se traine la teub), mais pas les autochtones quibossent qui se déplacent.
La vue de la plage de Lozari nous fait tomber sous son charme, nous traverserons l’Ile Rousse et je couperai le contact devant l’hôtel Saint Joseph d’Algajola en toute fin de matinée. Bon accueil, belle chambre, belle vue sur mer, que demander de plus ?
A manger pardi ! Et l’agneau de lait Corse rôti au four sera ma pénitence. Eh oui, ma pénitence car c’est sept ou huit gousses d’ail confit qui parfument le plat, et comme j’en suis friand je les déguste toutes. Bon, après j’évite les bisous hein… d’où ma pénitence !
L’après-midi sera consacrée durant une heure à la plage d’Algajola avec une glace pour faire « vacances », avant de se décider à pousser jusqu’à Calvi et la visite de sa citadelle.
La vue sur les neiges du Monte Cinto étonne avant de savoir que celui-ci culmine à 2706 mètres quand même. Un rafiot de 100 pieds traine négligemment dans le port de plaisance, objet de distanciation sociale.
En quête de nourriture, nous arpentons le port le long duquel s’étalent de nombreux restaurants, tous plus clinquants et sonorisés les uns que les autres. Nous ne nous sentons pas dans notre monde, ça brille trop, pas pour nous tout ça… vite on se casse !
Liens :
Hébergement Algajola : https://www.hotel-algajola.com/
Restauration Algajola : https://www.restaurant-le-chariot.fr/
A SUIVRE...
Nous quittons le « Montana » et en face de nous des bikers stoppent au carrefour puis se dirigent vers St Florent en prenant bien soin d’ouvrir en grand pour qu’on les remarque . Ca tombe bien, nous prenons la direction opposée nous préférons le calme.
Après une dernière vue sur St Florent, nous traverserons le Désert des Agriates en faisant une rencontre avec une nuée de caprins qui, décidés qu’ils étaient, avaient bloqué la circulation. Mieux qu’une manif’, mieux que des Gilets Jaunes ou qu’un cordon de CRS, personne ne moufte et tout le monde attend que ça passe… Voilà ce que ça donne :
Nous verrons un « étranger » en GS évaluer sa capacité à emprunter un des chemins qui mènent à la plage de Saleccia, nous ne saurons pas s’il aura pu profiter de l’étendue de sable desservie par de nombreuses enseignes y faisant le taxi en 4X4.
Un totem « La Balagne » précise que nous changeons de région et les virages prennent fin. La T30 (Oui, il n’y a pas de route « Nationale » en Corse mais des « Territoriales ») devient reposante et je roule « teckel » (Oui, c’est le seul clébard qui se traine la teub), mais pas les autochtones qui
La vue de la plage de Lozari nous fait tomber sous son charme, nous traverserons l’Ile Rousse et je couperai le contact devant l’hôtel Saint Joseph d’Algajola en toute fin de matinée. Bon accueil, belle chambre, belle vue sur mer, que demander de plus ?
A manger pardi ! Et l’agneau de lait Corse rôti au four sera ma pénitence. Eh oui, ma pénitence car c’est sept ou huit gousses d’ail confit qui parfument le plat, et comme j’en suis friand je les déguste toutes. Bon, après j’évite les bisous hein… d’où ma pénitence !
L’après-midi sera consacrée durant une heure à la plage d’Algajola avec une glace pour faire « vacances », avant de se décider à pousser jusqu’à Calvi et la visite de sa citadelle.
La vue sur les neiges du Monte Cinto étonne avant de savoir que celui-ci culmine à 2706 mètres quand même. Un rafiot de 100 pieds traine négligemment dans le port de plaisance, objet de distanciation sociale.
En quête de nourriture, nous arpentons le port le long duquel s’étalent de nombreux restaurants, tous plus clinquants et sonorisés les uns que les autres. Nous ne nous sentons pas dans notre monde, ça brille trop, pas pour nous tout ça… vite on se casse !
Liens :
Hébergement Algajola : https://www.hotel-algajola.com/
Restauration Algajola : https://www.restaurant-le-chariot.fr/
A SUIVRE...
Dernière édition par Lumix le Mar 4 Aoû 2020 - 10:04, édité 1 fois
Lumix- L'oeil et la plume
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Re: La Corse, nous y sommes allés.
Samedi 20 juin.
Nous fêtons le Saint Méro ce jour, un lointain pote à Clovis : Méro Vingt Juin !
Bon d’accord, je ne la ferai plus elle fait trop mal à la tête…
La virée du jour sera celle des villages perchés de Balagne : Calenzana, Zilia, Montemaggiore, col de Salvi, Sant’Antonino (où nous ferons pique-nique à l’ombre des arbres), Pigna, Monticello.
Que de villages et de vues magnifiques tout au long du parcours, que de calme à chaque pause et chaque promenade, sans doute à cause du changement de saison car c’est aussi le début de l’été aujourd’hui.
Nous rallierons l’Ile Rousse dans l’après-midi et ferons un trek de folie jusqu’au phare de l’ile de la Pietra.
Les maillots de bains sont restés à Algajola, dommage car la plage de l’Ile Rousse est bien aguichante avec ce sable blanc et cette eau turquoise magnifique.
A l’heure du goûter, un reste de melon déjà tout épluché et découpé pour ne pas gâcher, et puis une nouvelle glace pour encore faire « vacances ».
A SUIVRE...
Nous fêtons le Saint Méro ce jour, un lointain pote à Clovis : Méro Vingt Juin !
Bon d’accord, je ne la ferai plus elle fait trop mal à la tête…
La virée du jour sera celle des villages perchés de Balagne : Calenzana, Zilia, Montemaggiore, col de Salvi, Sant’Antonino (où nous ferons pique-nique à l’ombre des arbres), Pigna, Monticello.
Que de villages et de vues magnifiques tout au long du parcours, que de calme à chaque pause et chaque promenade, sans doute à cause du changement de saison car c’est aussi le début de l’été aujourd’hui.
Nous rallierons l’Ile Rousse dans l’après-midi et ferons un trek de folie jusqu’au phare de l’ile de la Pietra.
Les maillots de bains sont restés à Algajola, dommage car la plage de l’Ile Rousse est bien aguichante avec ce sable blanc et cette eau turquoise magnifique.
A l’heure du goûter, un reste de melon déjà tout épluché et découpé pour ne pas gâcher, et puis une nouvelle glace pour encore faire « vacances ».
A SUIVRE...
Lumix- L'oeil et la plume
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Re: La Corse, nous y sommes allés.
Dimanche 21 juin.
Nous déménageons de nouveau, notre terminus sera Evisa.
Comme Serge l’a indiqué dans un de ses comptes-rendus, la D81B n’est pas la meilleure option, il est préférable de tracer à l’intérieur sur la D81. Ca tombe bien, nous avons déjà fait ce choix quand je me rend compte que le niveau de carburant est bas et que l’autonomie restante est de 75 kilomètres. Je pense que faire le coup de la panne à Martine ne lui plairait pas, mais alors pas du tout !
Alors en chemin je pianote sur le GPS pour trouver du ravitaillement, sans rien dire...
Ouf, aux alentours de Galeria il y a matière à rassasier les injecteurs. 440 kilomètres parcourus et 40 kilomètres restants estimés, c’est tout bon. Enfin, il n’aurait pas fallu que je défie la chance trop longtemps car je n’ai pas le souvenir d’avoir vu une station-service avant Porto.
Porto où nous monterons en haut de la tour Génoise (nan Bruno, elle ne se mange pas ! ) pour profiter de la vue sur le port et le golfe.
Nous y ajouterons quelques courses pour le pique-nique du jour, dont l’emplacement est trouvé à 200 mètres du départ de la rando de la « Tête de Chien ». Pas de trafic, pas un randonneur, rien, personne ! Sauf nous, peinards et à l’ombre des pins.
Viennent Piana et ses calanques, je vous laisse profiter...
Un café plus tard nous rebroussons chemin vers Porto avant d’enquiller la D84 et les Gorges de la Spelunca en direction d’Evisa.
Ah c’est sûr, il vaut mieux être négociant en virages que négociant en spiritueux dans le quartier, ça ne s’arrête jamais de tourner et maintenant de monter.
Tiens des cochons. Parqués, tant mieux. Pas le temps d’être distrait.
L’hôtel-restaurant « la Châtaigneraie » recommandé par Serge n’ouvrant qu’à partir du 1er juillet par manque de clientèle, nous nous sommes rabattus sur l’hôtel Aïtone dont les commentaires sur le Net sont tantôt favorables et tantôt beaucoup moins favorables. Je n’irai pas par quatre chemins : Fuyez ! Je n’ai même pas eu envie d’aller faire trempette dans la piscine pourtant propre, et nos serviettes de bains nous ont servi à « emballer » les taies d’oreiller d’apparence douteuse.
Hormis la salle de restaurant avec une vue superbe , le seul intérêt de cet établissement est de se situer à proximité de chemins de randonnée de la forêt d’Aïtone et à quelques kilomètres du GR20, au col de Vergio. Trop tard et trop fainéants pour changer de gîte, nous n’y passerons qu’une nuit.
Promenade digestive en soirée, nous ne sommes pas seuls.
A SUIVRE...
Nous déménageons de nouveau, notre terminus sera Evisa.
Comme Serge l’a indiqué dans un de ses comptes-rendus, la D81B n’est pas la meilleure option, il est préférable de tracer à l’intérieur sur la D81. Ca tombe bien, nous avons déjà fait ce choix quand je me rend compte que le niveau de carburant est bas et que l’autonomie restante est de 75 kilomètres. Je pense que faire le coup de la panne à Martine ne lui plairait pas, mais alors pas du tout !
Alors en chemin je pianote sur le GPS pour trouver du ravitaillement, sans rien dire...
Ouf, aux alentours de Galeria il y a matière à rassasier les injecteurs. 440 kilomètres parcourus et 40 kilomètres restants estimés, c’est tout bon. Enfin, il n’aurait pas fallu que je défie la chance trop longtemps car je n’ai pas le souvenir d’avoir vu une station-service avant Porto.
Porto où nous monterons en haut de la tour Génoise (nan Bruno, elle ne se mange pas ! ) pour profiter de la vue sur le port et le golfe.
Nous y ajouterons quelques courses pour le pique-nique du jour, dont l’emplacement est trouvé à 200 mètres du départ de la rando de la « Tête de Chien ». Pas de trafic, pas un randonneur, rien, personne ! Sauf nous, peinards et à l’ombre des pins.
Viennent Piana et ses calanques, je vous laisse profiter...
Un café plus tard nous rebroussons chemin vers Porto avant d’enquiller la D84 et les Gorges de la Spelunca en direction d’Evisa.
Ah c’est sûr, il vaut mieux être négociant en virages que négociant en spiritueux dans le quartier, ça ne s’arrête jamais de tourner et maintenant de monter.
Tiens des cochons. Parqués, tant mieux. Pas le temps d’être distrait.
L’hôtel-restaurant « la Châtaigneraie » recommandé par Serge n’ouvrant qu’à partir du 1er juillet par manque de clientèle, nous nous sommes rabattus sur l’hôtel Aïtone dont les commentaires sur le Net sont tantôt favorables et tantôt beaucoup moins favorables. Je n’irai pas par quatre chemins : Fuyez ! Je n’ai même pas eu envie d’aller faire trempette dans la piscine pourtant propre, et nos serviettes de bains nous ont servi à « emballer » les taies d’oreiller d’apparence douteuse.
Hormis la salle de restaurant avec une vue superbe , le seul intérêt de cet établissement est de se situer à proximité de chemins de randonnée de la forêt d’Aïtone et à quelques kilomètres du GR20, au col de Vergio. Trop tard et trop fainéants pour changer de gîte, nous n’y passerons qu’une nuit.
Promenade digestive en soirée, nous ne sommes pas seuls.
A SUIVRE...
Dernière édition par Lumix le Mer 5 Aoû 2020 - 9:36, édité 2 fois
Lumix- L'oeil et la plume
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Re: La Corse, nous y sommes allés.
Merci de nous faire partager vivre votre périple Corse.
Bruno JJ 33- Messages : 235
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Re: La Corse, nous y sommes allés.
Ça c'était en 2016, nous avons voulu y retourner en 2019 et cela n'avait plus rien à voir , la gérance a changé et vu l'état nous avons passé notre chemin.Lumix a écrit:
...L’hôtel-restaurant « la Châtaigneraie » recommandé par Serge ...
Re: La Corse, nous y sommes allés.
Décidément les hôtels d’Evisa font un concours vers le bas, le scopa rossa n’est pas à fuir mais c’est pas le pied non plus.... propre mais vétuste et ambiance bruyante, il grouille de groupes de marcheurs peu soucieux du repos de motards et motardes fatigués.
Super ton récit mon François mais c’est pas fini..... tu nous en remet un morceau, non ?
Pour le restaurant de Calvi, si tu souhaites le calme il y a celui ci que l’on a adoré, ambiance autochtones et délicieux dans un quartier sans prétention : U Casanu boulevard Wilson
Super ton récit mon François mais c’est pas fini..... tu nous en remet un morceau, non ?
Pour le restaurant de Calvi, si tu souhaites le calme il y a celui ci que l’on a adoré, ambiance autochtones et délicieux dans un quartier sans prétention : U Casanu boulevard Wilson
M'dame Hortense- Messages : 2707
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Re: La Corse, nous y sommes allés.
François, bravo et merci pour ton partage/reportage.
Grâce à tes photos et vidéos (un peu aidé par Tartine, non? ) on retrouve la beauté et les particularités de l'île de Beauté qui porte si ben son nom.
Le clou de ton récit? Il est là:
Samedi 20 juin.
Nous fêtons le Saint Méro ce jour, un lointain pote à Clovis : Méro Vingt Juin !
Si tu ne nous l'avais pas servi, qui aurait pu le faire??
V
Grâce à tes photos et vidéos (un peu aidé par Tartine, non? ) on retrouve la beauté et les particularités de l'île de Beauté qui porte si ben son nom.
Le clou de ton récit? Il est là:
Samedi 20 juin.
Nous fêtons le Saint Méro ce jour, un lointain pote à Clovis : Méro Vingt Juin !
Si tu ne nous l'avais pas servi, qui aurait pu le faire??
V
Pec- Messages : 7222
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Re: La Corse, nous y sommes allés.
Lundi 22 juin.
En chargeant les bagages, je sens la moto légère d’un seul coup. Ne l’ayant pas assez inclinée sur la pente devant l’hôtel, je la rattrape in-extremis avant qu’elle bascule à l’opposé de la latérale. Ouais, il est temps que nous quittions cet endroit, il doit y avoir un chat noir qui traine dans les parages.
Cette D84 est un délice : Fraîche, souple, bien élevée, joliment décorée, un régal pour la conduite et les pupilles. A ne pas manquer !
Le col de Vergio atteint, un arrêt panoramique s’impose.
Pour reprendre la route jusqu’à la maison forestière du lieu-dit Poppaghia où nous stoppons pour randonner sur le chemin du lac de Nino. Que nous n’atteindrons pas car en manque de ressources physiques, le confinement et des soucis de santé conjugués nous ayant affaiblis. Et peu importe si nous n’y sommes pas parvenus, la balade nous a fait du bien parmi le chant des oiseaux et la rumeur du cours d’eau qui traverse la forêt.
Cette D84 se prolonge vers la Scala di Santa Regina et là encore, elle mérite grandement le détour.
Tiens, laN193 T20 est sous nos roues, nous allons pouvoir nous reposer et lâcher les chevaux. 80 km/h vous paraissent dérisoires mais lorsque vous sortez de 50 kilomètres entre 20 et 40 km/h c’est le choc, surtout quand les locaux vous dépassent à 110 ! Bon bin y’a pas d’raison, moi aussi j’vais ouvrir histoire d’aérer le casque.
Corte est à nous avec la chaleur de midi, nan de treize heures parce que c’est encore et toujours la bonne heure. Nous cherchons de l’ombre pour garer la RT, ce n’est pas chose facile mais nous parviendrons à en trouver, la ballerine se glissant dans un trou de souris.
Il fait soif et faim à présent, un des restaurants de la Rampe Sainte Croix sera notre halte déjeuner.
Après la visite de la Capitale historique et culturelle de l’île, vient l’heure des cartes postales. Et puis non finalement, nous n’écrirons qu’une seule carte, destinée à notre petit-fils pour qu’il transmette le message à son entourage puisqu’il a appris à lire cette année à l’école. Epuisés par une importante mobilisation de nos neurones pour une rédaction mûrement réfléchie, nous succomberons de nouveau à la tentation, réfrigérée à des niveaux négatifs proches de 20°.
Geoffray nous accueille chaleureusement à la Maison San Giovanni sise au sud de Corte, et dont l’adresse est inexistante dans les bases de mon GPS. Son établissement est magnifique, le terrain très étendu, la chambre d’hôtes très confortable.
Arrivés un peu tard et sans grande envie de reprendre la moto, nous le sollicitons pour savoir s’il est possible dîner sur place. Sans aucun problème pour nous préparer un beau - et surtout très bon - plateau de charcuteries Corses, que nous dégusterons sur les banquettes disposées sur la pelouse, au soleil descendant. Quel plaisir, quel bonheur…
Vu le soin qu’il a apporté à la rénovation de l’édifice, aux efforts consentis pour intégrer la modernité, au mobilier qui emplit les pièces, jusqu’aux produits de toilette mis à disposition, pas de doute sur l’exigence de qualité qui a dicté ses choix.
Le contraste avec l’hébergement précédent est édifiant.
Soudain un bruit encore inconnu envahi l’espace. Ce sont des brebis qui rentrent au bercail comme tous les soirs.
Liens :
Hébergement Corte : https://www.chambres-hotes.fr/chambres-hotes_maison-san-giovanni_corte_h893076.htm
Produits de toilette : https://casanera.corsica/?v=11aedd0e4327
A SUIVRE...
En chargeant les bagages, je sens la moto légère d’un seul coup. Ne l’ayant pas assez inclinée sur la pente devant l’hôtel, je la rattrape in-extremis avant qu’elle bascule à l’opposé de la latérale. Ouais, il est temps que nous quittions cet endroit, il doit y avoir un chat noir qui traine dans les parages.
Cette D84 est un délice : Fraîche, souple, bien élevée, joliment décorée, un régal pour la conduite et les pupilles. A ne pas manquer !
Le col de Vergio atteint, un arrêt panoramique s’impose.
Pour reprendre la route jusqu’à la maison forestière du lieu-dit Poppaghia où nous stoppons pour randonner sur le chemin du lac de Nino. Que nous n’atteindrons pas car en manque de ressources physiques, le confinement et des soucis de santé conjugués nous ayant affaiblis. Et peu importe si nous n’y sommes pas parvenus, la balade nous a fait du bien parmi le chant des oiseaux et la rumeur du cours d’eau qui traverse la forêt.
Cette D84 se prolonge vers la Scala di Santa Regina et là encore, elle mérite grandement le détour.
Tiens, la
Corte est à nous avec la chaleur de midi, nan de treize heures parce que c’est encore et toujours la bonne heure. Nous cherchons de l’ombre pour garer la RT, ce n’est pas chose facile mais nous parviendrons à en trouver, la ballerine se glissant dans un trou de souris.
Il fait soif et faim à présent, un des restaurants de la Rampe Sainte Croix sera notre halte déjeuner.
Après la visite de la Capitale historique et culturelle de l’île, vient l’heure des cartes postales. Et puis non finalement, nous n’écrirons qu’une seule carte, destinée à notre petit-fils pour qu’il transmette le message à son entourage puisqu’il a appris à lire cette année à l’école. Epuisés par une importante mobilisation de nos neurones pour une rédaction mûrement réfléchie, nous succomberons de nouveau à la tentation, réfrigérée à des niveaux négatifs proches de 20°.
Geoffray nous accueille chaleureusement à la Maison San Giovanni sise au sud de Corte, et dont l’adresse est inexistante dans les bases de mon GPS. Son établissement est magnifique, le terrain très étendu, la chambre d’hôtes très confortable.
Arrivés un peu tard et sans grande envie de reprendre la moto, nous le sollicitons pour savoir s’il est possible dîner sur place. Sans aucun problème pour nous préparer un beau - et surtout très bon - plateau de charcuteries Corses, que nous dégusterons sur les banquettes disposées sur la pelouse, au soleil descendant. Quel plaisir, quel bonheur…
Vu le soin qu’il a apporté à la rénovation de l’édifice, aux efforts consentis pour intégrer la modernité, au mobilier qui emplit les pièces, jusqu’aux produits de toilette mis à disposition, pas de doute sur l’exigence de qualité qui a dicté ses choix.
Le contraste avec l’hébergement précédent est édifiant.
Soudain un bruit encore inconnu envahi l’espace. Ce sont des brebis qui rentrent au bercail comme tous les soirs.
Liens :
Hébergement Corte : https://www.chambres-hotes.fr/chambres-hotes_maison-san-giovanni_corte_h893076.htm
Produits de toilette : https://casanera.corsica/?v=11aedd0e4327
A SUIVRE...
Dernière édition par Lumix le Mer 5 Aoû 2020 - 11:18, édité 2 fois
Lumix- L'oeil et la plume
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Re: La Corse, nous y sommes allés.
Mardi 23 juin.
Les viennoiseries sont cuites sur place le matin et un gâteau aux amandes « fait maison » accompagne les aliments du petit déjeuner mis à disposition des invités. Il suffit de demander pour obtenir, toujours avec le sourire, avec le souci du service en permanence. Avec des petits riens de rien du tout la journée commence à merveille, en terrasse et sous le soleil.
Lorsque nous nous sommes décidés pour la Corse j’avais en tête de revenir dans la vallée de la Restonica, et aujourd’hui c’est là que nous irons nous promener après avoir fait le plein de nourriture pour le pique-nique.
La route recèle des pièges qui nous déstabilisent quelques fois, certaines racines gagnant la partie face au bitume en le soulevant. Et ça monte, et ça monte… et ça tourne, et ça tourne… et toujours personne en sens inverse.
Halte ! Péage pour pouvoir continuer notre route jusqu’au terminus. D’où nous ferons demi-tour pour nous installer à un endroit vu un peu plus bas, qui nous permettra de faire pitance… et trempette ! Ah bin oui, je n’allais pas laisser l’eau couler sans essayer d’en profiter quoi !
Ouh là… pas chaude la flotte, non, non, non… J’m’en fous, j’irai quand même ! Mais avec prudence car les pierres au fond de l’eau sont glissantes et s’il m’arrivait quelque déconvenue, Martine ne serait pas en mesure de nous ramener.
Des nuages viennent masquer le soleil, la température baisse légèrement, il est temps de partir en direction du viaduc ferroviaire du Vecchio, construit par Eiffel entre Venaco et Vivario. J’irai prendre une dizaine de clichés , me placerai au niveau de la voie mais n’oserai pas traverser l’ouvrage de peur de me faire surprendre par l’U Trinighellu, bien que la fréquence des passages ne soit pas du même tonneau que celle qui existe en région parisienne.
De retour à la Maison San Giovanni, nous ferons atelier lecture, irons visiter une chapelle présente à proximité et je me dépêcherai d’aller chercher mon Lumix pour saisir ce train de la Corse qui passe à quelques hectomètres du gîte avant de dîner sur place.
Gênant ce train ? Non, pas du tout car il doit passer quatre fois par jour, deux allers et deux retours. D’ailleurs, Geoffray a demandé – et obtenu – qu’il ne klaxonne pas le matin pour ne pas réveiller les personnes dans leur sommeil tardif.
Liens :
Le train Corse : https://www.train-corse.com/fr/le-r%C3%A9seau
A SUIVRE...
Les viennoiseries sont cuites sur place le matin et un gâteau aux amandes « fait maison » accompagne les aliments du petit déjeuner mis à disposition des invités. Il suffit de demander pour obtenir, toujours avec le sourire, avec le souci du service en permanence. Avec des petits riens de rien du tout la journée commence à merveille, en terrasse et sous le soleil.
Lorsque nous nous sommes décidés pour la Corse j’avais en tête de revenir dans la vallée de la Restonica, et aujourd’hui c’est là que nous irons nous promener après avoir fait le plein de nourriture pour le pique-nique.
La route recèle des pièges qui nous déstabilisent quelques fois, certaines racines gagnant la partie face au bitume en le soulevant. Et ça monte, et ça monte… et ça tourne, et ça tourne… et toujours personne en sens inverse.
Halte ! Péage pour pouvoir continuer notre route jusqu’au terminus. D’où nous ferons demi-tour pour nous installer à un endroit vu un peu plus bas, qui nous permettra de faire pitance… et trempette ! Ah bin oui, je n’allais pas laisser l’eau couler sans essayer d’en profiter quoi !
Ouh là… pas chaude la flotte, non, non, non… J’m’en fous, j’irai quand même ! Mais avec prudence car les pierres au fond de l’eau sont glissantes et s’il m’arrivait quelque déconvenue, Martine ne serait pas en mesure de nous ramener.
Des nuages viennent masquer le soleil, la température baisse légèrement, il est temps de partir en direction du viaduc ferroviaire du Vecchio, construit par Eiffel entre Venaco et Vivario. J’irai prendre une dizaine de clichés , me placerai au niveau de la voie mais n’oserai pas traverser l’ouvrage de peur de me faire surprendre par l’U Trinighellu, bien que la fréquence des passages ne soit pas du même tonneau que celle qui existe en région parisienne.
De retour à la Maison San Giovanni, nous ferons atelier lecture, irons visiter une chapelle présente à proximité et je me dépêcherai d’aller chercher mon Lumix pour saisir ce train de la Corse qui passe à quelques hectomètres du gîte avant de dîner sur place.
Gênant ce train ? Non, pas du tout car il doit passer quatre fois par jour, deux allers et deux retours. D’ailleurs, Geoffray a demandé – et obtenu – qu’il ne klaxonne pas le matin pour ne pas réveiller les personnes dans leur sommeil tardif.
Liens :
Le train Corse : https://www.train-corse.com/fr/le-r%C3%A9seau
A SUIVRE...
Dernière édition par Lumix le Mer 5 Aoû 2020 - 11:18, édité 1 fois
Lumix- L'oeil et la plume
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Re: La Corse, nous y sommes allés.
Pec a écrit:François, bravo et merci pour ton partage/reportage.
Grâce à tes photos et vidéos (un peu aidé par Tartine, non? )...
C'est super que Martine se soit mise à la photo/vidéo en roulant
Vincent- Messages : 2903
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Re: La Corse, nous y sommes allés.
Mercredi 24 juin.
Quel dommage de quitter un si bel endroit mais c’est ainsi, nous sommes attendus dans les environs de Porto-Vecchio ce soir. Nous repassons devant le viaduc de Gustave et poursuivons la T20 jusqu’au col de la Serra où la D69 nous attend. Encore un parcours sublime jusqu’au col de Sorba (nan, pas le Grec) . C’est bien pentu, très sinueux, pas large (dois-je vous répéter que nous sommes en Corse ?) , et avec des épingles en finale. Un instantané du GPS indiquera 1315 mètres en haut du col tandis qu’au loin vers le bas nous pensons apercevoir des cyclistes.
Nous entamons la descente lorsque nous sommes stoppés par un chantier de débardage, plusieurs arbres semblant n’avoir pu résister aux assauts conjugués du vent et de la pluie des semaines précédentes. Je rappelle qu’Ajaccio a subi de fortes inondations le 11 juin et que l’eau ne s’est pas cantonnée au bord de mer.
Ce sont bien des cyclistes vus plus tôt que nous rattraperons avant Ghisoni, Monsieur sur son vélo de route paré pour la performance, et Madame sur son vélo à assistance électrique avec tout le barda. Ou comment joindre l’utile à l’agréable tout en permettant au couple de partager mutuellement le plaisir et l’effort du vélo en Corse. Nous ferons route commune jusqu’à Ghisonacchia à la même moyenne, mais pas au même rythme.
La D344 a remplacé la D69 depuis Ghisoni pour une belle route plus facile qu’à l’accoutumée avant le beau défilé de l’Inzecca, et à l’approche de la mer le paysage change radicalement. La plaine morne et triste jusqu’à Solenzara est… alors… c’est-à-dire que… comment expliquer…bref, circulez y’a rien à voir !
Arrivés à Porto-Vecchio et un rafraîchissement plus tard, nous nous dirigeons vers Palombaggia comme tout bons touristes un peu bourrins. Oui c’est beau, il ne faut pas dénigrer, mais bon il n’y a pas de quoi casser quatre pattes à un canard non plus.
Bon, faut aller de quel côté pour retrouver notre gîte depuis Porto-Vecchio ?
T’ain c’est la jungle dans l’coin, faut avoir des yeux derrière la tête en plus de ceux de d’vant, y’a des camions, des bus, des bagnoles, des scooters, des motos dans tous les sens et chacun veut passer avant l’autre, à croire qu’ils sont tous venus en stage de formation du côté du périph’ ! Nan mais c’est quoi ce bordel, personne ne vous a prévenu qu’on venait ?
Vite, on finit par s’échapper de cette béchamel infernale (souvenir des Tontons Flingueurs) par la D159 et nous apercevons les premières indications « Chez Bati », notre destination. Plus nous approchons plus ça grimpe, et quand arrivent les tous derniers changements de directions, c’est en première que je les aborde tandis que la roue avant se déleste légèrement à l’accélération. Faut pas se louper !
L’accueil est là encore chaleureux, le gîte vaste et confortable, c’est toujours une belle adresse.
Pour dîner, Bati nous conseille d’aller au hameau de Mela, au restaurant « Les Chasseurs » en précisant que nous venons de sa part. Et nous ne serons pas déçus par le service, ni par la nourriture d’excellente qualité. Retour à la nuit tombée, et même s’il fait encore un peu « jour », faudra toujours pas se louper !
Tiens, un message de Corsica Ferries. Damned, l’horaire de la traversée du retour ne sera pas maintenu, nous devons en choisir un autre, ou une autre date, ou une autre destination voire une combinaison des trois paramètres.
Re-damned, ça remet en cause notre soirée à la Cadière d’Azur c’t’histoire, parce qu’aller frapper à la porte de chez Pépette et Rouquin lundi matin à 07h00 c’est moins drôle, mais alors très beaucoup moins ! Avec tristesse j’appellerai Philippe pour lui faire part de notre contrainte, on se dit qu’il y aura d’autres occasions de se voir.
Liens :
Hébergement Cipponu-Muratello : https://chezbati.com/
Restauration hameau Mela : https://www.tripadvisor.fr/Restaurant_Review-g196484-d3650453-Reviews-Restaurant_Des_Chasseurs-Porto_Vecchio_Corse_du_Sud_Corsica.html
Inondations Ajaccio : https://corsematin.com/articles/videos-impressionnantes-inondations-a-ajaccio-110213
A SUIVRE...
Quel dommage de quitter un si bel endroit mais c’est ainsi, nous sommes attendus dans les environs de Porto-Vecchio ce soir. Nous repassons devant le viaduc de Gustave et poursuivons la T20 jusqu’au col de la Serra où la D69 nous attend. Encore un parcours sublime jusqu’au col de Sorba (nan, pas le Grec) . C’est bien pentu, très sinueux, pas large (dois-je vous répéter que nous sommes en Corse ?) , et avec des épingles en finale. Un instantané du GPS indiquera 1315 mètres en haut du col tandis qu’au loin vers le bas nous pensons apercevoir des cyclistes.
Nous entamons la descente lorsque nous sommes stoppés par un chantier de débardage, plusieurs arbres semblant n’avoir pu résister aux assauts conjugués du vent et de la pluie des semaines précédentes. Je rappelle qu’Ajaccio a subi de fortes inondations le 11 juin et que l’eau ne s’est pas cantonnée au bord de mer.
Ce sont bien des cyclistes vus plus tôt que nous rattraperons avant Ghisoni, Monsieur sur son vélo de route paré pour la performance, et Madame sur son vélo à assistance électrique avec tout le barda. Ou comment joindre l’utile à l’agréable tout en permettant au couple de partager mutuellement le plaisir et l’effort du vélo en Corse. Nous ferons route commune jusqu’à Ghisonacchia à la même moyenne, mais pas au même rythme.
La D344 a remplacé la D69 depuis Ghisoni pour une belle route plus facile qu’à l’accoutumée avant le beau défilé de l’Inzecca, et à l’approche de la mer le paysage change radicalement. La plaine morne et triste jusqu’à Solenzara est… alors… c’est-à-dire que… comment expliquer…bref, circulez y’a rien à voir !
Arrivés à Porto-Vecchio et un rafraîchissement plus tard, nous nous dirigeons vers Palombaggia comme tout bons touristes un peu bourrins. Oui c’est beau, il ne faut pas dénigrer, mais bon il n’y a pas de quoi casser quatre pattes à un canard non plus.
Bon, faut aller de quel côté pour retrouver notre gîte depuis Porto-Vecchio ?
T’ain c’est la jungle dans l’coin, faut avoir des yeux derrière la tête en plus de ceux de d’vant, y’a des camions, des bus, des bagnoles, des scooters, des motos dans tous les sens et chacun veut passer avant l’autre, à croire qu’ils sont tous venus en stage de formation du côté du périph’ ! Nan mais c’est quoi ce bordel, personne ne vous a prévenu qu’on venait ?
Vite, on finit par s’échapper de cette béchamel infernale (souvenir des Tontons Flingueurs) par la D159 et nous apercevons les premières indications « Chez Bati », notre destination. Plus nous approchons plus ça grimpe, et quand arrivent les tous derniers changements de directions, c’est en première que je les aborde tandis que la roue avant se déleste légèrement à l’accélération. Faut pas se louper !
L’accueil est là encore chaleureux, le gîte vaste et confortable, c’est toujours une belle adresse.
Pour dîner, Bati nous conseille d’aller au hameau de Mela, au restaurant « Les Chasseurs » en précisant que nous venons de sa part. Et nous ne serons pas déçus par le service, ni par la nourriture d’excellente qualité. Retour à la nuit tombée, et même s’il fait encore un peu « jour », faudra toujours pas se louper !
Tiens, un message de Corsica Ferries. Damned, l’horaire de la traversée du retour ne sera pas maintenu, nous devons en choisir un autre, ou une autre date, ou une autre destination voire une combinaison des trois paramètres.
Re-damned, ça remet en cause notre soirée à la Cadière d’Azur c’t’histoire, parce qu’aller frapper à la porte de chez Pépette et Rouquin lundi matin à 07h00 c’est moins drôle, mais alors très beaucoup moins ! Avec tristesse j’appellerai Philippe pour lui faire part de notre contrainte, on se dit qu’il y aura d’autres occasions de se voir.
Liens :
Hébergement Cipponu-Muratello : https://chezbati.com/
Restauration hameau Mela : https://www.tripadvisor.fr/Restaurant_Review-g196484-d3650453-Reviews-Restaurant_Des_Chasseurs-Porto_Vecchio_Corse_du_Sud_Corsica.html
Inondations Ajaccio : https://corsematin.com/articles/videos-impressionnantes-inondations-a-ajaccio-110213
A SUIVRE...
Lumix- L'oeil et la plume
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Re: La Corse, nous y sommes allés.
Lumix a écrit:Vendredi 19 juin.
A manger pardi ! Et l’agneau de lait Corse rôti au four sera ma pénitence. Eh oui, ma pénitence car c’est sept ou huit gousses d’ail confit qui parfument le plat, et comme j’en suis friand je les déguste toutes. Bon, après j’évite les bisous hein… d’où ma pénitence !
L’après-midi sera consacrée durant une heure à la plage d’Algajola avec une glace pour faire « vacances », avant de se décider à pousser jusqu’à Calvi et la visite de sa citadelle.
Avec Eric et Géraldine on était allé à Calvi avec le petit train qui part devant l’hôtel , c'était très sympa de voir toute la côte de près.
par contre on avais essuyé une tempête qui nous avait confiné à l’hôtel car impossible de conduire les motos , on avait d'ailleurs passé 4 nuits dans ce charmant hôtel ou tu n'as pas vu l'élevage de tortues dans la cour
Tintin- Messages : 3901
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Re: La Corse, nous y sommes allés.
Tu sauras tout lorsque j'aurai posté le dernier message !yansandan a écrit:Martine a l'air d'avoir bien supportée les deux premières journées de roulage ! c'est de bonne augure pour la suite !
Vendredi sûrement.
J'ai bien écouté Sylvie, et j'ai pourtant modifié mon trajet initial.Syssy a écrit:Je t'avais prévenu que le début de ton road book au départ de Cerdon était un peu.....Lumix a écrit:Mais c’est que ça tourne dès les premiers kilomètres et il faut être vigilant tout de suite, résultat nous ne parcourons que 55 bornes la première heure.trèsviroleuxlent hé le parigot, faut écouter les autochtones
Nan, pas les soufflés mais une escalope de veau... mmmhhhhh... exquise !sergem a écrit:T'as repris la moto en sortant d'i fratelli ? .... on ne partira pas ensemble alors ! ... Moi c'est rando digestive de 6 km ou je rentre me coucher à pieds ensuite . T'as pris ses soufflés au fromage ?
Heureux que ça te plaise.Bruno JJ 33 a écrit:Merci de nous fairepartagervivre votre périple Corse.
Oui, ça m'a fait grand plaisir.Vincent a écrit:C'est super que Martine se soit mise à la photo/vidéo en roulantPec a écrit:François, bravo et merci pour ton partage/reportage.
Grâce à tes photos et vidéos (un peu aidé par Tartine, non? )...
Nous avons imaginé le faire, ainsi qu'une traversée depuis Corte, finalement nous avons fait autrement.Tintin a écrit:Avec Eric et Géraldine on était allé à Calvi avec le petit train qui part devant l’hôtel , c'était très sympa de voir toute la côte de près.
par contre on avais essuyé une tempête qui nous avait confiné à l’hôtel car impossible de conduire les motos , on avait d'ailleurs passé 4 nuits dans ce charmant hôtel ou tu n'as pas vu l'élevage de tortues dans la cour
Quant aux tortues, pas vues...
Lumix- L'oeil et la plume
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Re: La Corse, nous y sommes allés.
Que c'est bon de te lire, ça donne envie d'y retourner...
FX qui profite du soleil en Bretagne à Port-Blanc sur les Côtes d'Armor, mais sans la RS Malheureusement.
FX qui profite du soleil en Bretagne à Port-Blanc sur les Côtes d'Armor, mais sans la RS Malheureusement.
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Re: La Corse, nous y sommes allés.
Jeudi 25 juin.
Ce sera promenade en mer aujourd’hui et aussitôt le généreux petit-déj’ avalé, nous prenons la route de Bonifacio.
Ce qui est appréciable en Corse, c’est que les parkings dédiés aux motos sont nombreux et gratuits, et il y a de la brêle. Une Rocket III locale dévore presque deux emplacements à elle seule tandis que les touristes sont les plus nombreux.
Pas de chichis cette fois, nous troquons nos fringues de motards contre jupe, bermuda et sandales directement sur le parking sans crainte du « qu’en dira-t-on », nous n’avons pas envie de macérer toute la journée sous le soleil . Nous ne serons d’ailleurs pas les seuls à agir ainsi…
Le guide du bateau nous invitera à regarder les fonds marins par des panneaux aménagés dans le fond de la coque,
et viendra sur l’arrière du navire avec un paquet de croissants défraîchis qu’il lancera par morceaux à l’attention des goélands qui surgiront d’on ne sait où. Je n’ai pas eu le réflexe de faire une vidéo et mes photos ne sont pas de bonne qualité, reste le souvenir.
Déjeuner sur le port avant de rejoindre la ville haute pour une longue visite l’après-midi.
La Sardaigne qui se révèle dans la brume de chaleur n’est distante que de 12 kilomètres, le cimetière marin avec ses enfilades de chapelles blanches est typique.
Dans les ruelles, je constate que les escaliers menant aux étages supérieurs des maisons sont extrêmement pentus, monter les courses les bras chargés ou déménager un buffet ne doit pas être chose facile.
Retour au gîte puis chez « Les Chasseurs » ou un « Burger Nustrale » nous ravira les papilles. Je ne garantis pas que la recette en lien soit celle qui nous ait été servie, mais ça donne une idée du délice.
Liens :
Burger Nustrale : https://www.luxury-estate-magazine.com/le-burger-nustrale-incontournable-du-guest/
A SUIVRE...
Ce sera promenade en mer aujourd’hui et aussitôt le généreux petit-déj’ avalé, nous prenons la route de Bonifacio.
Ce qui est appréciable en Corse, c’est que les parkings dédiés aux motos sont nombreux et gratuits, et il y a de la brêle. Une Rocket III locale dévore presque deux emplacements à elle seule tandis que les touristes sont les plus nombreux.
Pas de chichis cette fois, nous troquons nos fringues de motards contre jupe, bermuda et sandales directement sur le parking sans crainte du « qu’en dira-t-on », nous n’avons pas envie de macérer toute la journée sous le soleil . Nous ne serons d’ailleurs pas les seuls à agir ainsi…
Le guide du bateau nous invitera à regarder les fonds marins par des panneaux aménagés dans le fond de la coque,
et viendra sur l’arrière du navire avec un paquet de croissants défraîchis qu’il lancera par morceaux à l’attention des goélands qui surgiront d’on ne sait où. Je n’ai pas eu le réflexe de faire une vidéo et mes photos ne sont pas de bonne qualité, reste le souvenir.
Déjeuner sur le port avant de rejoindre la ville haute pour une longue visite l’après-midi.
La Sardaigne qui se révèle dans la brume de chaleur n’est distante que de 12 kilomètres, le cimetière marin avec ses enfilades de chapelles blanches est typique.
Dans les ruelles, je constate que les escaliers menant aux étages supérieurs des maisons sont extrêmement pentus, monter les courses les bras chargés ou déménager un buffet ne doit pas être chose facile.
Retour au gîte puis chez « Les Chasseurs » ou un « Burger Nustrale » nous ravira les papilles. Je ne garantis pas que la recette en lien soit celle qui nous ait été servie, mais ça donne une idée du délice.
Liens :
Burger Nustrale : https://www.luxury-estate-magazine.com/le-burger-nustrale-incontournable-du-guest/
A SUIVRE...
Lumix- L'oeil et la plume
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Re: La Corse, nous y sommes allés.
Vendredi 26 juin.
Il n’est de bonne compagnie qui ne se quitte, nous partons vers ce qui sera notre dernier hébergement du séjour, à Coti-Chiavari.
La D159 puis D59 jusqu’à Levie est superbe et… déserte comme nombre de petites routes empruntées depuis le début de notre périple. Encore un joli village sur la D268, Ste Lucie de Tallano, et ce sera cap sur Sartène en faisant une halte au pont Spin’a Cavallu qu’aucune pancarte ne signale.
J’ai bien remarqué sur le côté gauche de la route un dégagement permettant le stationnement mais je n’ai pas compris tout de suite que je venais de dépasser le bon endroit . En reprenant la carte routière un peu plus loin, je prends conscience de mon erreur et fait chemin inverse pour retrouver l’ouvrage du XIIIè siècle, bien plus visible dans ce sens car masqué par la végétation lors de mon premier passage.
Nous ravitaillons en victuailles à Sartène...
et faisons pique-nique face à un superbe panorama, où les voisins ne sont pas bruyants, pas curieux, très discrets : Au dessus du cimetière !
L’après-midi nous envisageons de nous rendre à Filitosa, et alors que nous longeons le golfe de Valinco j’interpelle Martine :
(F) T’as vu comme la mer est belle ?
(M) Ah ça oui ! Tu penses la même chose que moi ?
(F) Je crois bien que oui !
(M) Fuck Filitosa hein ?
(F) Chui d’accord !
Olmetto-Plage : la RT est béquillée, les valises ouvertes, les serviettes et les maillots extraits, hop direction la grande bleue à l’ombre d’un rocher où nous installons nos affaires. Nous ne nous étions pas souvent baignés depuis notre arrivée, il était temps que ça change. Et aucune difficulté pour appliquer la règle de distanciation sociale à cet endroit, il ne devait y avoir que 8-10 personnes sur une distance de 200 mètres. Mmmhhhh qu’elle est bonne, et quelle excellente idée que cette décision prise en un clin d’œil sans se soucier du reste, nous avons adoré.
Fin de la baignade car nous devons trouver notre hôtel et sa magnifique vue sur le golfe d’Ajaccio. Ouais, c’est sans compter le jardinage hein, parce que je suis un malin moi, je ne connecte pas le GPS. Bin nan pour quoi faire, ça doit bien être indiqué quelque part nan Coti-Chiavari ? Il est gentil tout plein François car d’un rapide coup d’œil sur la carte Michelin il a vu quelle direction prendre, mais les routes Corses ne s’apprivoisent pas d’un simple coup d’œil comme ça, vite fait su’l gaz !
Déjà ma première tentative échoue dans une impasse, la route s’achève à Porto Pollo !
Demi-tour… Et quand se présente la D155 sur ma gauche, je néglige… trop facile.
Nouvel arrêt pour me gratter la tête - et avec le casque je vous prie - puis finalement je mettrai le navigateur en route pour m’apercevoir que c’est bien la D155 que je devais prendre. Ah c’est malin hein, …c’est malin. No comment please !
Pas facile la bougresse, étroite, sinueuse, beaucoup de relief, c’est un beau morceau pour une fin de journée cette départementale, qui se transformera en D355 jusqu’au col de Gradello en nous ayant fait prendre un cap plein Nord.
Un 4x4 optimiste aura eu la délicatesse de me laisser un peu de place lorsque nous nous sommes croisés, il faut dire que la visibilité d’un côté comme de l’autre était précaire. Pour être franc, ça a été chaud !
Orientons-nous Sud-Ouest à présent sur la D55 puis D55A pour franchir le col de Cortone dans la forêt de Coti-Chiavari, avant de stopper à l’hôtel-restaurant « Le Belvédère » au patronyme non usurpé. Impressionnante cette vue panoramique depuis la chambre, magique, géante, superbe, les qualificatifs me manquent tant c’est vaste.
Bon accueil, chambre spacieuse, vue… j’l’ai déjà décrite, et dîner sur place car nous n’avons pas envie de ressortir.
Bonne et généreuse nourriture aussi dont nous avons profité en terrasse alors que le soleil disparaissait à l’horizon en embrasant de ciel. Extra !
Viendront les éclairages urbains qui constelleront la côte de lucioles orangées depuis les Sanguinaires jusqu’à Porticcio. Sublime !
Liens :
Hébergement & restauration Coti-Chiavari : http://www.lebelvederedecoti.com/
A SUIVRE...
Il n’est de bonne compagnie qui ne se quitte, nous partons vers ce qui sera notre dernier hébergement du séjour, à Coti-Chiavari.
La D159 puis D59 jusqu’à Levie est superbe et… déserte comme nombre de petites routes empruntées depuis le début de notre périple. Encore un joli village sur la D268, Ste Lucie de Tallano, et ce sera cap sur Sartène en faisant une halte au pont Spin’a Cavallu qu’aucune pancarte ne signale.
J’ai bien remarqué sur le côté gauche de la route un dégagement permettant le stationnement mais je n’ai pas compris tout de suite que je venais de dépasser le bon endroit . En reprenant la carte routière un peu plus loin, je prends conscience de mon erreur et fait chemin inverse pour retrouver l’ouvrage du XIIIè siècle, bien plus visible dans ce sens car masqué par la végétation lors de mon premier passage.
Nous ravitaillons en victuailles à Sartène...
et faisons pique-nique face à un superbe panorama, où les voisins ne sont pas bruyants, pas curieux, très discrets : Au dessus du cimetière !
L’après-midi nous envisageons de nous rendre à Filitosa, et alors que nous longeons le golfe de Valinco j’interpelle Martine :
(F) T’as vu comme la mer est belle ?
(M) Ah ça oui ! Tu penses la même chose que moi ?
(F) Je crois bien que oui !
(M) Fuck Filitosa hein ?
(F) Chui d’accord !
Olmetto-Plage : la RT est béquillée, les valises ouvertes, les serviettes et les maillots extraits, hop direction la grande bleue à l’ombre d’un rocher où nous installons nos affaires. Nous ne nous étions pas souvent baignés depuis notre arrivée, il était temps que ça change. Et aucune difficulté pour appliquer la règle de distanciation sociale à cet endroit, il ne devait y avoir que 8-10 personnes sur une distance de 200 mètres. Mmmhhhh qu’elle est bonne, et quelle excellente idée que cette décision prise en un clin d’œil sans se soucier du reste, nous avons adoré.
Fin de la baignade car nous devons trouver notre hôtel et sa magnifique vue sur le golfe d’Ajaccio. Ouais, c’est sans compter le jardinage hein, parce que je suis un malin moi, je ne connecte pas le GPS. Bin nan pour quoi faire, ça doit bien être indiqué quelque part nan Coti-Chiavari ? Il est gentil tout plein François car d’un rapide coup d’œil sur la carte Michelin il a vu quelle direction prendre, mais les routes Corses ne s’apprivoisent pas d’un simple coup d’œil comme ça, vite fait su’l gaz !
Déjà ma première tentative échoue dans une impasse, la route s’achève à Porto Pollo !
Demi-tour… Et quand se présente la D155 sur ma gauche, je néglige… trop facile.
Nouvel arrêt pour me gratter la tête - et avec le casque je vous prie - puis finalement je mettrai le navigateur en route pour m’apercevoir que c’est bien la D155 que je devais prendre. Ah c’est malin hein, …c’est malin. No comment please !
Pas facile la bougresse, étroite, sinueuse, beaucoup de relief, c’est un beau morceau pour une fin de journée cette départementale, qui se transformera en D355 jusqu’au col de Gradello en nous ayant fait prendre un cap plein Nord.
Un 4x4 optimiste aura eu la délicatesse de me laisser un peu de place lorsque nous nous sommes croisés, il faut dire que la visibilité d’un côté comme de l’autre était précaire. Pour être franc, ça a été chaud !
Orientons-nous Sud-Ouest à présent sur la D55 puis D55A pour franchir le col de Cortone dans la forêt de Coti-Chiavari, avant de stopper à l’hôtel-restaurant « Le Belvédère » au patronyme non usurpé. Impressionnante cette vue panoramique depuis la chambre, magique, géante, superbe, les qualificatifs me manquent tant c’est vaste.
Bon accueil, chambre spacieuse, vue… j’l’ai déjà décrite, et dîner sur place car nous n’avons pas envie de ressortir.
Bonne et généreuse nourriture aussi dont nous avons profité en terrasse alors que le soleil disparaissait à l’horizon en embrasant de ciel. Extra !
Viendront les éclairages urbains qui constelleront la côte de lucioles orangées depuis les Sanguinaires jusqu’à Porticcio. Sublime !
Liens :
Hébergement & restauration Coti-Chiavari : http://www.lebelvederedecoti.com/
A SUIVRE...
Dernière édition par Lumix le Jeu 6 Aoû 2020 - 11:00, édité 1 fois
Lumix- L'oeil et la plume
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Re: La Corse, nous y sommes allés.
Samedi 27 juin.
Ajaccio au programme du jour histoire de se réhabituer à la civilisation.
Mine de rien, ce sont 40 bornes qu’il faudra parcourir pour rejoindre la préfecture du « 2A », dont l’entame consiste à négocier cinq épingles avant de continuer sur du plus facile.
C’est jour de marché et nous nous attendions à le retrouver Place du Maréchal Foch, bin non mauvaise pioche, il a migré à son ancien emplacement situé sur l’arrière de l’hôtel de ville.
Puisque c’est comme ça, nous remplacerons nos pantalons typés « moto » pour des fringues typées « été » sur un des bancs de la place, sans l’appréhension qui nous avait un peu coincés lors de notre première balade pédestre en début de séjour.
Nous goûterons à quelques spécialités locales avant d’aller flâner dans les rues et ruelles.
La plage St François n’est pas très peuplée, c’est là que nous irons nous baigner. Les fesses à l’air j’enfile mon maillot de bain… à l’envers. Y’a plus qu’à recommencer dans le bon sens, c’est tout !
Il y a une pépette qui nous a bien fait marrer : Elle est déjà bien rôtie dessus-dessous mais ce n’est pas encore assez, il faut qu’on la voie. Alors elle déambule sur la plage en remontant bien son maillot pour qu’il fasse ressortir son popotin. La raie est bien au milieu, propre et nette, les joues bien tendues quoiqu’un peu molles malgré tout. Bref, Coluche dans un de ses sketches disait « vulgaaaiiiiire ! » La voilà qui revient la démarche lente pour que chacun puisse prendre le temps de la mater, et elle va se rallonger sur son drap de bain pour jouer les starlettes. Dix minutes plus tard ça recommence mais avec les pieds dans l’eau cette fois, elle a du prendre un coup de chaud. Deux-trois mecs rajustent leurs Ray-Ban, faut dire que le soleil tape un peu fort.
Une pizza plus tard, nous reprenons la route du « Belvédère » en espérant arriver avant que le soleil soit couché, ce sera trop tard il ne nous aura pas attendu.
A SUIVRE...
Ajaccio au programme du jour histoire de se réhabituer à la civilisation.
Mine de rien, ce sont 40 bornes qu’il faudra parcourir pour rejoindre la préfecture du « 2A », dont l’entame consiste à négocier cinq épingles avant de continuer sur du plus facile.
C’est jour de marché et nous nous attendions à le retrouver Place du Maréchal Foch, bin non mauvaise pioche, il a migré à son ancien emplacement situé sur l’arrière de l’hôtel de ville.
Puisque c’est comme ça, nous remplacerons nos pantalons typés « moto » pour des fringues typées « été » sur un des bancs de la place, sans l’appréhension qui nous avait un peu coincés lors de notre première balade pédestre en début de séjour.
Nous goûterons à quelques spécialités locales avant d’aller flâner dans les rues et ruelles.
La plage St François n’est pas très peuplée, c’est là que nous irons nous baigner. Les fesses à l’air j’enfile mon maillot de bain… à l’envers. Y’a plus qu’à recommencer dans le bon sens, c’est tout !
Il y a une pépette qui nous a bien fait marrer : Elle est déjà bien rôtie dessus-dessous mais ce n’est pas encore assez, il faut qu’on la voie. Alors elle déambule sur la plage en remontant bien son maillot pour qu’il fasse ressortir son popotin. La raie est bien au milieu, propre et nette, les joues bien tendues quoiqu’un peu molles malgré tout. Bref, Coluche dans un de ses sketches disait « vulgaaaiiiiire ! » La voilà qui revient la démarche lente pour que chacun puisse prendre le temps de la mater, et elle va se rallonger sur son drap de bain pour jouer les starlettes. Dix minutes plus tard ça recommence mais avec les pieds dans l’eau cette fois, elle a du prendre un coup de chaud. Deux-trois mecs rajustent leurs Ray-Ban, faut dire que le soleil tape un peu fort.
Une pizza plus tard, nous reprenons la route du « Belvédère » en espérant arriver avant que le soleil soit couché, ce sera trop tard il ne nous aura pas attendu.
A SUIVRE...
Lumix- L'oeil et la plume
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Re: La Corse, nous y sommes allés.
François
Nous étions également en Corse cette semaine là, cela aurait été marrant de tomber nez a nez par hasard ...
Nous étions également en Corse cette semaine là, cela aurait été marrant de tomber nez a nez par hasard ...
tetedanslevent- Têtedanslapoutre
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Re: La Corse, nous y sommes allés.
Ah bin c'est dommage j'avais pourtant prévenu...tetedanslevent a écrit:François
Nous étions également en Corse cette semaine là, cela aurait été marrant de tomber nez a nez par hasard ...
Lumix- L'oeil et la plume
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Re: La Corse, nous y sommes allés.
Dimanche 28 juin.
Dernier jour en Corse, réveil tardif, déjeuner en terrasse, un ferry est en approche.
Oh put… si jamais il repart à 10h30 y vont m’entendre chez Corsica Ferries !
Nous nous installons dans le salon et retrouvons l’image du continent grâce à la tablette pour visualiser ce que sera notre première étape de retour at home via l’Isère.
Pour la première fois je vais planifier le trajet directement sur le GPS et finalement ce n’est pas compliqué. Reste à savoir comment l’appareil interprètera mes points de passage car nous n’avons pas embarqué de carte routière autre que celle de la Corse.
Le ferry n’a pas bougé il n’avait pas intérêt, alors nous prenons congé de l’hôtel et finissons notre parcours à jusqu’à l’altitude zéro, à Porticcio.
Ce sera une belle journée de glandouille où la plage nous aura ventousés car nous n’avons pas envie de rouler mais de nous prélasser. L’eau est toujours aussi bonne et nous en profitons avec délice.
Alors que nous rassemblons nos affaires, un couple nous questionne sur le confort de la RT. Ah bin je leur ai fait l’article mieux que si j’avais été commercial chez Beumeu . Le gars, un ancien policier ou gendarme j’me rappelle plus, m’explique qu’après avoir été muté sur l’île, il a dû revoir sa façon d’appréhender les infractions s’il voulait s’épargner un nervous breakdown toutes les heures !
L’heure tourne et après une dernière glace dans Ajaccio, il est temps d’embarquer.
Un groupe de cinq motos se présente, les pilotes sont majoritairement en tongs, short et tee-shirt !
Mais avec gants et casques, faut pas déconner… En tous cas leurs vêtements de protections ne sont pas sur eux et les plaques d’immatriculations des brêles les localisent en Germanie. Lorsque l’on sait que pour être assurés les Teutons doivent rouler vêtus en cuir de pied en cap, on peut penser que les bouffons présents sur le port à cet instant n’ont jamais eu d’ancêtre ayant porté un casque à pointe. CQFD.
Moto sur la latérale, vitesse enclenchée, sangle de bridage serrée, ciao et à demain Héméra.
La cabine est plus vaste qu’à l’aller et ce n’est plus un hublot mais une baie vitrée qui permet à la lumière d’y pénétrer. Nous qui avions réservé une cabine sans hublot pour une traversée de jour, de manière à pouvoir siester et abandonner nos affaires en toute quiétude, nous avons vraisemblablement été surclassés par le déficit de clientèle pour cette croisière. Et pour avoir échangé avec d’autres personnes, la traversée de jour n’a aucun d’intérêt car la navigation s’effectue loin des côtes et hormis de l’eau à regarder, il y a aussi de l’eau…
A SUIVRE...
Dernier jour en Corse, réveil tardif, déjeuner en terrasse, un ferry est en approche.
Oh put… si jamais il repart à 10h30 y vont m’entendre chez Corsica Ferries !
Nous nous installons dans le salon et retrouvons l’image du continent grâce à la tablette pour visualiser ce que sera notre première étape de retour at home via l’Isère.
Pour la première fois je vais planifier le trajet directement sur le GPS et finalement ce n’est pas compliqué. Reste à savoir comment l’appareil interprètera mes points de passage car nous n’avons pas embarqué de carte routière autre que celle de la Corse.
Le ferry n’a pas bougé il n’avait pas intérêt, alors nous prenons congé de l’hôtel et finissons notre parcours à jusqu’à l’altitude zéro, à Porticcio.
Ce sera une belle journée de glandouille où la plage nous aura ventousés car nous n’avons pas envie de rouler mais de nous prélasser. L’eau est toujours aussi bonne et nous en profitons avec délice.
Alors que nous rassemblons nos affaires, un couple nous questionne sur le confort de la RT. Ah bin je leur ai fait l’article mieux que si j’avais été commercial chez Beumeu . Le gars, un ancien policier ou gendarme j’me rappelle plus, m’explique qu’après avoir été muté sur l’île, il a dû revoir sa façon d’appréhender les infractions s’il voulait s’épargner un nervous breakdown toutes les heures !
L’heure tourne et après une dernière glace dans Ajaccio, il est temps d’embarquer.
Un groupe de cinq motos se présente, les pilotes sont majoritairement en tongs, short et tee-shirt !
Mais avec gants et casques, faut pas déconner… En tous cas leurs vêtements de protections ne sont pas sur eux et les plaques d’immatriculations des brêles les localisent en Germanie. Lorsque l’on sait que pour être assurés les Teutons doivent rouler vêtus en cuir de pied en cap, on peut penser que les bouffons présents sur le port à cet instant n’ont jamais eu d’ancêtre ayant porté un casque à pointe. CQFD.
Moto sur la latérale, vitesse enclenchée, sangle de bridage serrée, ciao et à demain Héméra.
La cabine est plus vaste qu’à l’aller et ce n’est plus un hublot mais une baie vitrée qui permet à la lumière d’y pénétrer. Nous qui avions réservé une cabine sans hublot pour une traversée de jour, de manière à pouvoir siester et abandonner nos affaires en toute quiétude, nous avons vraisemblablement été surclassés par le déficit de clientèle pour cette croisière. Et pour avoir échangé avec d’autres personnes, la traversée de jour n’a aucun d’intérêt car la navigation s’effectue loin des côtes et hormis de l’eau à regarder, il y a aussi de l’eau…
A SUIVRE...
Lumix- L'oeil et la plume
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Re: La Corse, nous y sommes allés.
Lundi 29 juin.
Il est 03h00 et je suis réveillé.
J’ai beau me retourner dans tous les sens dans mon pageot, rien à faire, pas moyen de me rendormir. Un rapide calcul m’informe que dans deux heures une douce voix se fera entendre pour nous prévenir de notre arrivée à Toulon, prévue à 06h00. Psychologiquement, j’ai déjà préparé un « Ta gueeeuuuuule ! » mais à quoi bon, d’toute manière je ne pourrai pas empêcher la teigneuse de jouer les réveils-matins, elle qui doit savourer son action, la peau de vache.
05h00 ! J’ai beau m’y attendre depuis un moment mais 87dB à 50 cm de l’oreille ça cogne !
Faudra qu’j’aille voir à la boutique du bord s’il ne leur reste pas un tympan droit en stock. Pis aussi un gauche pour Martine qui elle ne s’attendait à rien, et qui affiche une tête semblable à celle de la première traversée, les yeux exorbités, les cheveux électrisés, les bras parcourus de spasmes incontrôlables, les ongles qui se décollent… ah, les cons !
Et vous croyez qu’elle oublierait le deuxième service l’autre enfoirée derrière son micro ? Et vas-y, remets-en une couche des fois que l’envie d’aller prendre le petit déjeuner à c’t’heure là nous intéresse ! Ah, les cons !
06h00, les amarres sont tendues, nous sommes invités à quitter le bord.
06h30, Toulon, la terre ferme et 20°.
Un panneau vert « Toutes Directions » guide le flot des véhicules qui finissent par s’égayer en tous sens.
Pour nous ce sera Solliès-Toucas, Belgentier, La Roquebrussane, Bras, et les portions à l’ombre auront un impact significatif sur l’affichage de la température extérieure. Vivement que le soleil darde ses rayons avec plus de vigueur car pour l’instant nous sommes à la limite d’enfiler les coupe-vents. Viendront Barjols, Quinson, Riez, Digne les Bains, et Sisteron d’où nous rejoindrons le parcours aller en sens inverse, après avoir pris un bol d’air de lavande sur le plateau de Valensole.
Eric m’a fixé un point de rendez-vous à Veynes pour 12h00. A notre grande surprise, il aura fait le déplacement pour nous accueillir avec Bruno, Gilles (Darcoss) et Serge (M) ! Il est quand même bien c’forum…
Reste à trouver un endroit pour grignoter, la Maison du col de Festre s’offre à nous.
S’ensuit une balade menée par l’Africa Twin l’après-midi dans le Dévoluy, pour laquelle j’ai souhaité un rythme cool car je me sais fatigué. Encore de magnifiques paysages, toujours des virages, cette fin de vacances est vraiment très agréable.
Depuis le col du Noyer le panorama du Champsaur (prononcer le « P ») est de toute beauté, et donne envie d’y retourner. Je vous laisse apprécier…
La soirée à laquelle il faut associer Géraldine n’est pas triste et je découvre le gin avec une tranche de concombre et hop, breuvage adopté.
La fatigue m’assaille sauvagement, il parait que j’ai des yeux en forme de meurtrières ce qui explique que mes trajectoires cet après-midi n’étaient pas très orthodoxes. Un peu fracassé le François car il est déjà 00h30 et depuis 03h00 ce matin, je suis éveillé. Enfin, ce qu’il en reste de la fonction « éveil »…
Liens :
Hébergement : http://C’était-parfait-voire-plus-que/
A SUIVRE...
Il est 03h00 et je suis réveillé.
J’ai beau me retourner dans tous les sens dans mon pageot, rien à faire, pas moyen de me rendormir. Un rapide calcul m’informe que dans deux heures une douce voix se fera entendre pour nous prévenir de notre arrivée à Toulon, prévue à 06h00. Psychologiquement, j’ai déjà préparé un « Ta gueeeuuuuule ! » mais à quoi bon, d’toute manière je ne pourrai pas empêcher la teigneuse de jouer les réveils-matins, elle qui doit savourer son action, la peau de vache.
05h00 ! J’ai beau m’y attendre depuis un moment mais 87dB à 50 cm de l’oreille ça cogne !
Faudra qu’j’aille voir à la boutique du bord s’il ne leur reste pas un tympan droit en stock. Pis aussi un gauche pour Martine qui elle ne s’attendait à rien, et qui affiche une tête semblable à celle de la première traversée, les yeux exorbités, les cheveux électrisés, les bras parcourus de spasmes incontrôlables, les ongles qui se décollent… ah, les cons !
Et vous croyez qu’elle oublierait le deuxième service l’autre enfoirée derrière son micro ? Et vas-y, remets-en une couche des fois que l’envie d’aller prendre le petit déjeuner à c’t’heure là nous intéresse ! Ah, les cons !
06h00, les amarres sont tendues, nous sommes invités à quitter le bord.
06h30, Toulon, la terre ferme et 20°.
Un panneau vert « Toutes Directions » guide le flot des véhicules qui finissent par s’égayer en tous sens.
Pour nous ce sera Solliès-Toucas, Belgentier, La Roquebrussane, Bras, et les portions à l’ombre auront un impact significatif sur l’affichage de la température extérieure. Vivement que le soleil darde ses rayons avec plus de vigueur car pour l’instant nous sommes à la limite d’enfiler les coupe-vents. Viendront Barjols, Quinson, Riez, Digne les Bains, et Sisteron d’où nous rejoindrons le parcours aller en sens inverse, après avoir pris un bol d’air de lavande sur le plateau de Valensole.
Eric m’a fixé un point de rendez-vous à Veynes pour 12h00. A notre grande surprise, il aura fait le déplacement pour nous accueillir avec Bruno, Gilles (Darcoss) et Serge (M) ! Il est quand même bien c’forum…
Reste à trouver un endroit pour grignoter, la Maison du col de Festre s’offre à nous.
S’ensuit une balade menée par l’Africa Twin l’après-midi dans le Dévoluy, pour laquelle j’ai souhaité un rythme cool car je me sais fatigué. Encore de magnifiques paysages, toujours des virages, cette fin de vacances est vraiment très agréable.
Depuis le col du Noyer le panorama du Champsaur (prononcer le « P ») est de toute beauté, et donne envie d’y retourner. Je vous laisse apprécier…
La soirée à laquelle il faut associer Géraldine n’est pas triste et je découvre le gin avec une tranche de concombre et hop, breuvage adopté.
La fatigue m’assaille sauvagement, il parait que j’ai des yeux en forme de meurtrières ce qui explique que mes trajectoires cet après-midi n’étaient pas très orthodoxes. Un peu fracassé le François car il est déjà 00h30 et depuis 03h00 ce matin, je suis éveillé. Enfin, ce qu’il en reste de la fonction « éveil »…
Liens :
Hébergement : http://C’était-parfait-voire-plus-que/
A SUIVRE...
Dernière édition par Lumix le Ven 7 Aoû 2020 - 20:45, édité 3 fois
Lumix- L'oeil et la plume
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Localisation : Sannois (95) - Assimilé parigot quoi !
Re: La Corse, nous y sommes allés.
Mardi 30 juin.
Nous nous retrouvons au petit déj et en terrasse, l’instant de faire remarquer aux proprios que la vue depuis leurs bureaux est vraiment sympathique. Tout le monde a installé ses bagages et je termine ma préparation en ajoutant de l’air dans mon pneu arrière, cette fois c’est à l’aide d’un compresseur. Bises, accolades, remerciements, et la dernière étape de notre route de retour s’entame.
J’vous raconte l’autoroute ?
OK, je vous vois enthousiastes alors j’écris !
Régulateur ON, régulateur OFF, péages, pauses, gonflage pneu AR, arrivée à 17h00.
Tiens, la nature a repris ses droits à la maison !
A SUIVRE...
Nous nous retrouvons au petit déj et en terrasse, l’instant de faire remarquer aux proprios que la vue depuis leurs bureaux est vraiment sympathique. Tout le monde a installé ses bagages et je termine ma préparation en ajoutant de l’air dans mon pneu arrière, cette fois c’est à l’aide d’un compresseur. Bises, accolades, remerciements, et la dernière étape de notre route de retour s’entame.
J’vous raconte l’autoroute ?
OK, je vous vois enthousiastes alors j’écris !
Régulateur ON, régulateur OFF, péages, pauses, gonflage pneu AR, arrivée à 17h00.
Tiens, la nature a repris ses droits à la maison !
A SUIVRE...
Lumix- L'oeil et la plume
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Re: La Corse, nous y sommes allés.
Debriefing.
3.322 kilomètres pour l’intégralité du voyage.
Il parait que les vacances c’est fait pour se reposer, nous sommes revenus fatigués… mais heureux.
Je dois avouer que les enchaînements de virages à l’infini ça use, alors j’ai rapidement adopté un rythme tranquille pour pouvoir profiter de l’environnement de façon apaisée.
Deux jours par hébergement nous sont apparus suffisants pour parcourir la Corse du nord au sud, et nous avons conscience que la prochaine fois nous devrons rester trois jours au même endroit pour profiter plus intensément des possibilités de visites et de balades pédestres offertes sur l’île.
Nous avons eu une chance énorme : La météo a toujours été agréable, le thermomètre de la moto n’a jamais dépassé les 33° ce qui rendait les déplacements « faciles », le soleil était omniprésent même si à de rares occasions il a été voilé, et la circulation quasi inexistante sur les routes empruntées, fussent-elles très touristiques.
Aucune difficulté pour trouver des hébergements que nous recherchions la veille pour le lendemain avec les guides (Routard, Michelin) et la tablette via Internet, ou que nous appelions directement par téléphone pour ceux qui étaient « recommandés ». Pas plus de difficulté pour s’alimenter, les clients étant les bienvenus et les tables nombreuses. La levée tardive du confinement ayant freiné les ardeurs des touristes pour venir sur place, les visites et les balades étaient royales.
Quand je vous dis que nous avons eu de la chance… Réunir des conditions identiques une prochaine fois, je n’y crois pas trop.
Pour une première expérience de vacances itinérantes et à moto, c’est une réussite. La rédaction de ce compte-rendu me fait revivre de nombreux instants et me permettra de me souvenir avec précision de ces vacances en Corse dans le futur.
Et la RT ? Efficace, protectrice, accueillante, RAS. Confortable aussi mais ça vous vous en doutiez. Comme toutes les motos lorsqu’elles sont chargées il faut se méfier de l’endroit où l’on pose les pieds et de la configuration des lieux avant d’entamer une manœuvre.
Il aura fallu que je rétablisse la pression dans le pneu arrière on va dire… un jour sur deux, et plus le temps passait moins il en restait le lendemain. Mais très franchement c’est loin d’être une épreuve insurmontable de gonfler avec une pompe, même pour atteindre les 2,9 bars préconisés.
Sur le trajet retour depuis l’Isère jusqu’à la maison, je surveillais le tableau de bord en mémorisant l’horaire et l’affichage pour évaluer combien de temps ça mettait à perdre 100 grammes. Quand j’ai vu apparaitre 2,7 bars, ça faisait deux heures que nous roulions alors je n’allais pas attendre de perdre trop de pression, encore une heure de route maxi et arrêt obligatoire. Un routier avec un porte-voitures m’a demandé si je voulais un coup de main, en me précisant qu’avec leurs cargaisons ils ont toujours de quoi gonfler les pneus des véhicules qu’ils transportent. Si l’information peut servir à d’autres…
Les bécanes les plus souvent rencontrées et utilisées par les autochtones ? La GS , le T-Max Yamaha et le X-ADV Honda.
Ah si, une explication pour finir : A la date du lundi 29 juin, ne cherchez pas à ouvrir le lien http://C’était-parfait-voire-plus-que/, c’est une farce, il n’y a rien !
C’est un simple message destiné à Géraldine et Eric. Qui vaut également pour Syssy, mais je ne pouvais pas faire la blague plus tôt au risque qu’elle soit trop vite découverte !
Matériel utilisé
· Chaussures de randonnée avec protection de la malléole à la place des bottes de moto car pas assez de place pour emmener les deux paires. Il faut faire un choix. https://www.auvieuxcampeur.fr/renegade-gtx-mid-14.html
· Sous-vêtements manches longues en mérinos pour la régulation naturelle de la chaleur. Fins et efficaces. https://www.decathlon.fr/p/t-shirt-merinos-manches-longues-de-trek-montagne-trek-500-zip-kaki-homme/_/R-p-301662?mc=8550198&c=NOIR
· Tee-shirts techniques pour éviter de coller à la peau avec la transpiration. Séchage rapide de surcroît. Bannir le coton à moins d’aimer cuire dans son jus. https://www.intersport.fr/t_shirt_manches_courtes_de_running_homme_rymo_ii_ux-pro_touch-p-302188~Z97/
· Pompe à vélo avec un flexible car la valve sur les bâtons des jantes ne me permet pas d’y fixer la pompe haute pression de mon vélo de route, l’embout se clipsant directement sur la valve verticale du vélo, alors que sur la moto elle est horizontale. https://www.intersport.fr/noir-pompe_manuelle_raccord_flexible_zefal-zefal-p-2186555AKU/
· Guêtres pour combler le « jour » créé entre le pantalon de pluie et les chaussures de randonnée qui ne montent pas aussi haut que les bottes de moto, et éviter d’avoir l’eau qui dégouline insidieusement dans la chaussure plutôt qu’à l’extérieur. https://www.decathlon.fr/p/guetre-de-trekking-trek-500-noir/_/R-p-124466
· Sur-gants pour protéger de la pluie, du froid et s’affranchir de la paire de gants « hiver » Gore-Tex. Les gants « été » suffiront. https://www.decathlon.fr/p/sur-gants-trekking-montagne-trek-500-impermeable-adulte-noir/_/R-p-158553
Liste informative n’ayant pas vocation à servir de référence, chacun ayant les siennes.
Pour les montages vidéo : MiniTool MovieMaker
A SUIVRE... AH NON, CETTE FOIS C'EST LA FIN !
3.322 kilomètres pour l’intégralité du voyage.
Il parait que les vacances c’est fait pour se reposer, nous sommes revenus fatigués… mais heureux.
Je dois avouer que les enchaînements de virages à l’infini ça use, alors j’ai rapidement adopté un rythme tranquille pour pouvoir profiter de l’environnement de façon apaisée.
Deux jours par hébergement nous sont apparus suffisants pour parcourir la Corse du nord au sud, et nous avons conscience que la prochaine fois nous devrons rester trois jours au même endroit pour profiter plus intensément des possibilités de visites et de balades pédestres offertes sur l’île.
Nous avons eu une chance énorme : La météo a toujours été agréable, le thermomètre de la moto n’a jamais dépassé les 33° ce qui rendait les déplacements « faciles », le soleil était omniprésent même si à de rares occasions il a été voilé, et la circulation quasi inexistante sur les routes empruntées, fussent-elles très touristiques.
Aucune difficulté pour trouver des hébergements que nous recherchions la veille pour le lendemain avec les guides (Routard, Michelin) et la tablette via Internet, ou que nous appelions directement par téléphone pour ceux qui étaient « recommandés ». Pas plus de difficulté pour s’alimenter, les clients étant les bienvenus et les tables nombreuses. La levée tardive du confinement ayant freiné les ardeurs des touristes pour venir sur place, les visites et les balades étaient royales.
Quand je vous dis que nous avons eu de la chance… Réunir des conditions identiques une prochaine fois, je n’y crois pas trop.
Pour une première expérience de vacances itinérantes et à moto, c’est une réussite. La rédaction de ce compte-rendu me fait revivre de nombreux instants et me permettra de me souvenir avec précision de ces vacances en Corse dans le futur.
Et la RT ? Efficace, protectrice, accueillante, RAS. Confortable aussi mais ça vous vous en doutiez. Comme toutes les motos lorsqu’elles sont chargées il faut se méfier de l’endroit où l’on pose les pieds et de la configuration des lieux avant d’entamer une manœuvre.
Il aura fallu que je rétablisse la pression dans le pneu arrière on va dire… un jour sur deux, et plus le temps passait moins il en restait le lendemain. Mais très franchement c’est loin d’être une épreuve insurmontable de gonfler avec une pompe, même pour atteindre les 2,9 bars préconisés.
Sur le trajet retour depuis l’Isère jusqu’à la maison, je surveillais le tableau de bord en mémorisant l’horaire et l’affichage pour évaluer combien de temps ça mettait à perdre 100 grammes. Quand j’ai vu apparaitre 2,7 bars, ça faisait deux heures que nous roulions alors je n’allais pas attendre de perdre trop de pression, encore une heure de route maxi et arrêt obligatoire. Un routier avec un porte-voitures m’a demandé si je voulais un coup de main, en me précisant qu’avec leurs cargaisons ils ont toujours de quoi gonfler les pneus des véhicules qu’ils transportent. Si l’information peut servir à d’autres…
Les bécanes les plus souvent rencontrées et utilisées par les autochtones ? La GS , le T-Max Yamaha et le X-ADV Honda.
Ah si, une explication pour finir : A la date du lundi 29 juin, ne cherchez pas à ouvrir le lien http://C’était-parfait-voire-plus-que/, c’est une farce, il n’y a rien !
C’est un simple message destiné à Géraldine et Eric. Qui vaut également pour Syssy, mais je ne pouvais pas faire la blague plus tôt au risque qu’elle soit trop vite découverte !
Matériel utilisé
· Chaussures de randonnée avec protection de la malléole à la place des bottes de moto car pas assez de place pour emmener les deux paires. Il faut faire un choix. https://www.auvieuxcampeur.fr/renegade-gtx-mid-14.html
· Sous-vêtements manches longues en mérinos pour la régulation naturelle de la chaleur. Fins et efficaces. https://www.decathlon.fr/p/t-shirt-merinos-manches-longues-de-trek-montagne-trek-500-zip-kaki-homme/_/R-p-301662?mc=8550198&c=NOIR
· Tee-shirts techniques pour éviter de coller à la peau avec la transpiration. Séchage rapide de surcroît. Bannir le coton à moins d’aimer cuire dans son jus. https://www.intersport.fr/t_shirt_manches_courtes_de_running_homme_rymo_ii_ux-pro_touch-p-302188~Z97/
· Pompe à vélo avec un flexible car la valve sur les bâtons des jantes ne me permet pas d’y fixer la pompe haute pression de mon vélo de route, l’embout se clipsant directement sur la valve verticale du vélo, alors que sur la moto elle est horizontale. https://www.intersport.fr/noir-pompe_manuelle_raccord_flexible_zefal-zefal-p-2186555AKU/
· Guêtres pour combler le « jour » créé entre le pantalon de pluie et les chaussures de randonnée qui ne montent pas aussi haut que les bottes de moto, et éviter d’avoir l’eau qui dégouline insidieusement dans la chaussure plutôt qu’à l’extérieur. https://www.decathlon.fr/p/guetre-de-trekking-trek-500-noir/_/R-p-124466
· Sur-gants pour protéger de la pluie, du froid et s’affranchir de la paire de gants « hiver » Gore-Tex. Les gants « été » suffiront. https://www.decathlon.fr/p/sur-gants-trekking-montagne-trek-500-impermeable-adulte-noir/_/R-p-158553
Liste informative n’ayant pas vocation à servir de référence, chacun ayant les siennes.
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