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J’ai fait un rêve.
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didier2a
Syssy
F2X
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Boxers et Flats :: Le Bistrot :: Le Bar
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J’ai fait un rêve.
Je déambulais dans la rue, mes yeux ne sachant plus sur quoi se raccrocher, tout était désolation. Face à moi, un panneau lumineux indiquait des faux chiffres concernant la létalité du virus. A chaque carrefour, c’était les mêmes messages. Ils avaient tous une seule finalité : réveiller en vous le seul sentiment qui nous unis - l’angoisse face à la mort. Je savais au fond de moi-même que toute vie sur terre n’aurait pas été possible sans l’existence des virus et que grâce à eux nous devons notre évolution, mais au fil des mois un autre virus : celui de la peur avait été inoculé au sein de la conscience collective et les consigne du couvre-feu avait fini par transformer Paris en ville fantôme. Mais je savais aussi que tous ces messages qui apparaissait à chaque coin de rue étaient destinés à anéantir toute possibilité de retrouver une vie sociale et transformer notre vie quotidienne en un paradis aseptisé préservé de toute chaleur humaine, sous prétexte que le moindre contact favoriserait la circulation du tueur invisible. Au fil des années, il avait gardé son nom mais changeait juste de numéro. Tous les messages avaient le même narratif : pour vivre en parfaite harmonie, il ne fallait jamais se rencontrer physiquement. Le salut venait de la sacro-sainte distanciation : le nouveau dogme d’une nouvelle religion qui avait réussi à s’imposer en convertissant l’immense majorité de la population. La distance sera notre salut, pouvait-on lire ici et là mais ceux qui véhiculait la bonne parole se gardaient bien de parler de la courbe des suicides qui augmentait surtout parmi les adolescents.
Le CAC 40 se frottait les mains, les multinationales augmentaient leur profit comme jamais auparavant. Les grandes entreprises profitant du télétravail pouvaient envisager un avenir meilleur sans avoir à louer ou entretenir des bureaux, cantines et autres lieux de convivialité pour les salariés. Outre la baisse de coût engendré par les économies faites sur les loyers, le télétravail permettrait aussi d’empêcher les salariés de se rencontrer, et ainsi espérer éviter tous mouvements contestataires. Il en était de même pour les étudiants, lycéens et écoliers condamné à un enseignement à distance laissant tous ces jeunes dans leurs désespérances. En continuant ma déambulation, l’œil au aguets, car j’avais enfreins le couvre-feu, j’essayai de me souvenir tous ces petits magasins, restaurants, cafés, théâtres, cinémas, salles de concert. La ville était bien morte, même les adeptes du footing avaient dû oublier que l’on pouvait pratiquer ce sport à l’extérieur. Tout avait bien disparu. Enfin, presque tout. Un SDF avait lui aussi bravé le couvre-feu, mais lui c’était pour sa survie. Il fouillait dans une poubelle, il avait surement faim, il était jeune, peut-être un jeune étudiant qui avait terminé dans la rue. Pour les autres, ceux qui avaient encore un toit ils devaient leur survie à un système de livraison obligatoire mis en place par le gouvernement. Tout achat de bien ou de nourriture était assuré par des livraisons à domicile, grâce à de nouveaux esclaves que le système avait déjà créés mais qui fut généralisé en paupérisant la population. Pour la culture : la désolation était la même - tout spectacle vivant étaient interdit, ne subsistait que les retransmissions de pièces, films ou récitals via les réseaux sur internet, les disques ou la télévision. Les média mainstream se frottaient déjà les mains, leur valorisation en bourse ne faisaient que progresser. Pour maintenir le transport aérien sous assistance respiratoire les autorités avait mis en place un passeport vaccinale : qui obligea ceux qui voulait voyager à se faire vacciner. Seul le vaccin ARNm avait été validé pour avoir le droit de franchir une frontière, tout autres vaccins furent interdit. Il fallait être dans la recherche pharmaceutique pour savoir que ce vaccin, en créant la protéine spike, qui permet à tout virus de pénétrer dans chaque cellule comme un cheval de troie et donc invisible par le système immunitaire, il fallait donc être dans la recherche pour savoir que ce vaccin ARNm allait décimer à plus ou moins longue échéance tous ceux qui seraient vacciné. Mais ce vaccin était révolutionnaire, les panneaux publicitaires ne cessaient de nous le rappeler. Ceux qui passaient la frontière, ne savaient pas que tous les tests pratiqués sur les animaux étaient sans appel, c’était une mise à mort programmé. Mais que vaut la vie humaine face aux profits pharaoniques que ce vaccin pouvait rapporter. Big-pharma avait tout nier en bloc et la population mondiale fut en grand partie décimée. Ceux qui ont survécu, les anti-vaccin se virent obligé de porter une couronne jaune brodé sur leur vêtement et ceux qui n’ont pas respecté cette obligation furent incarcéré dans des camps de « réinsertion sanitaire ». Cela avait fait revivre aux plus anciens les heures les plus sombres de l’histoire. Je me demandais comment j’avais pu survivre à tout cela. Devais-je ma survie au faux certificat que m’avais délivré mon frère chercheur en pharmacie ? C’est d’ailleurs lui qui m’avait averti sur la dangerosité potentielle de ce vaccin ARNm. Cette pensée fut brève car je fus surpris par la sirène d’une patrouille de police. Le SDF fut plus rapide que moi, sûrement l’expérience de la rue, il se planqua derrière la poubelle. Quand le policier voulu vérifier ma puce RFID avec ce nouveau lecteur-détecteur que toutes les forces de l’ordre possédait, je savais que mon sort était scellé.
Je me réveillais en sursaut, dégoulinant de sueur.
Il faisait jour, un bruit de fanfare provenait de la rue, je me levais pour aller à la fenêtre et fut surpris de voir une foule dans la rue. Ça dansait et chantait à tue-tête, les gens s‘embrassaient, une véritable liesse. Je me penchais à la fenêtre et aperçu un passant qui ressemblait étrangement au SDF de mon rêve. Passé ma surprise, je lui demandais en criant pour qu’il m’entende malgré le bruit de la fanfare :
- Que se passe-t-il ?
- Tout est fini, tous ces vendus de politiciens, ces grands banquiers, patrons du CAC40, des Big-tech, Big-pharma, Big-machin et big-truc, tous ces salopards, ils sont tous sous les verrous… Nous sommes enfin libres… LIBRES… tu m’entends : LIBREEEEE…
Un frisson me parcouru, je réalisais que ma couette avait glissée, le froid m’avait réveillé. Le bruit de la fanfare avait fait le reste en se transformant en sirène de Police. Je me couvris pour me rendormir et refermais les yeux, le sourire au lèvre. Je devais vite regagner ce monde où les gens font la fête et sont enfin heureux.
***
Le CAC 40 se frottait les mains, les multinationales augmentaient leur profit comme jamais auparavant. Les grandes entreprises profitant du télétravail pouvaient envisager un avenir meilleur sans avoir à louer ou entretenir des bureaux, cantines et autres lieux de convivialité pour les salariés. Outre la baisse de coût engendré par les économies faites sur les loyers, le télétravail permettrait aussi d’empêcher les salariés de se rencontrer, et ainsi espérer éviter tous mouvements contestataires. Il en était de même pour les étudiants, lycéens et écoliers condamné à un enseignement à distance laissant tous ces jeunes dans leurs désespérances. En continuant ma déambulation, l’œil au aguets, car j’avais enfreins le couvre-feu, j’essayai de me souvenir tous ces petits magasins, restaurants, cafés, théâtres, cinémas, salles de concert. La ville était bien morte, même les adeptes du footing avaient dû oublier que l’on pouvait pratiquer ce sport à l’extérieur. Tout avait bien disparu. Enfin, presque tout. Un SDF avait lui aussi bravé le couvre-feu, mais lui c’était pour sa survie. Il fouillait dans une poubelle, il avait surement faim, il était jeune, peut-être un jeune étudiant qui avait terminé dans la rue. Pour les autres, ceux qui avaient encore un toit ils devaient leur survie à un système de livraison obligatoire mis en place par le gouvernement. Tout achat de bien ou de nourriture était assuré par des livraisons à domicile, grâce à de nouveaux esclaves que le système avait déjà créés mais qui fut généralisé en paupérisant la population. Pour la culture : la désolation était la même - tout spectacle vivant étaient interdit, ne subsistait que les retransmissions de pièces, films ou récitals via les réseaux sur internet, les disques ou la télévision. Les média mainstream se frottaient déjà les mains, leur valorisation en bourse ne faisaient que progresser. Pour maintenir le transport aérien sous assistance respiratoire les autorités avait mis en place un passeport vaccinale : qui obligea ceux qui voulait voyager à se faire vacciner. Seul le vaccin ARNm avait été validé pour avoir le droit de franchir une frontière, tout autres vaccins furent interdit. Il fallait être dans la recherche pharmaceutique pour savoir que ce vaccin, en créant la protéine spike, qui permet à tout virus de pénétrer dans chaque cellule comme un cheval de troie et donc invisible par le système immunitaire, il fallait donc être dans la recherche pour savoir que ce vaccin ARNm allait décimer à plus ou moins longue échéance tous ceux qui seraient vacciné. Mais ce vaccin était révolutionnaire, les panneaux publicitaires ne cessaient de nous le rappeler. Ceux qui passaient la frontière, ne savaient pas que tous les tests pratiqués sur les animaux étaient sans appel, c’était une mise à mort programmé. Mais que vaut la vie humaine face aux profits pharaoniques que ce vaccin pouvait rapporter. Big-pharma avait tout nier en bloc et la population mondiale fut en grand partie décimée. Ceux qui ont survécu, les anti-vaccin se virent obligé de porter une couronne jaune brodé sur leur vêtement et ceux qui n’ont pas respecté cette obligation furent incarcéré dans des camps de « réinsertion sanitaire ». Cela avait fait revivre aux plus anciens les heures les plus sombres de l’histoire. Je me demandais comment j’avais pu survivre à tout cela. Devais-je ma survie au faux certificat que m’avais délivré mon frère chercheur en pharmacie ? C’est d’ailleurs lui qui m’avait averti sur la dangerosité potentielle de ce vaccin ARNm. Cette pensée fut brève car je fus surpris par la sirène d’une patrouille de police. Le SDF fut plus rapide que moi, sûrement l’expérience de la rue, il se planqua derrière la poubelle. Quand le policier voulu vérifier ma puce RFID avec ce nouveau lecteur-détecteur que toutes les forces de l’ordre possédait, je savais que mon sort était scellé.
Je me réveillais en sursaut, dégoulinant de sueur.
Il faisait jour, un bruit de fanfare provenait de la rue, je me levais pour aller à la fenêtre et fut surpris de voir une foule dans la rue. Ça dansait et chantait à tue-tête, les gens s‘embrassaient, une véritable liesse. Je me penchais à la fenêtre et aperçu un passant qui ressemblait étrangement au SDF de mon rêve. Passé ma surprise, je lui demandais en criant pour qu’il m’entende malgré le bruit de la fanfare :
- Que se passe-t-il ?
- Tout est fini, tous ces vendus de politiciens, ces grands banquiers, patrons du CAC40, des Big-tech, Big-pharma, Big-machin et big-truc, tous ces salopards, ils sont tous sous les verrous… Nous sommes enfin libres… LIBRES… tu m’entends : LIBREEEEE…
Un frisson me parcouru, je réalisais que ma couette avait glissée, le froid m’avait réveillé. Le bruit de la fanfare avait fait le reste en se transformant en sirène de Police. Je me couvris pour me rendormir et refermais les yeux, le sourire au lèvre. Je devais vite regagner ce monde où les gens font la fête et sont enfin heureux.
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Dernière édition par F2X le Mer 17 Fév 2021 - 19:14, édité 1 fois
F2X- Messages : 4020
Date d'inscription : 03/02/2016
Age : 64
Localisation : CRETEIL
Re: J’ai fait un rêve.
Bravo à toi pour ce texte, c'est ce que je ressens ...
Il est temps de retrouver une vie normale, boire un verre, manger au restaurant, voir les amis ...et apprendre à vivre avec ces virus ..
Il est temps de retrouver une vie normale, boire un verre, manger au restaurant, voir les amis ...et apprendre à vivre avec ces virus ..
Syssy- Messages : 2679
Date d'inscription : 10/10/2015
Age : 62
Localisation : 01 CERDON
Re: J’ai fait un rêve.
prémonitions....................?????????????????
didier2a- Messages : 211
Date d'inscription : 14/11/2020
Age : 64
Localisation : corse du sud
Re: J’ai fait un rêve.
Ah F2X tu aimes bien ça la théorie du complot ! Finalement c'est pratique de se dire qu'on est manipulé, cela nous absous de nos propres responsabilités !
Bill Carbu- Messages : 9374
Date d'inscription : 10/10/2015
Age : 68
Localisation : Dijon
BemBalou- Messages : 655
Date d'inscription : 10/10/2015
Age : 69
Localisation : Sully sur Loire
Re: J’ai fait un rêve.
Beau scénario !
C'est pas toi qui travaille dans l'audiovisuel ou le cinéma François Xavier ?
C'est pas toi qui travaille dans l'audiovisuel ou le cinéma François Xavier ?
yansandan- Messages : 6294
Date d'inscription : 11/10/2015
Age : 62
Localisation : Lyon
Re: J’ai fait un rêve.
yansandan a écrit:Beau scénario !
C'est pas toi qui travaille dans l'audiovisuel ou le cinéma François Xavier ?
Ben si, c’est pour ça qu’il se fait un film...
labecanajules- Modo
- Messages : 3343
Date d'inscription : 09/10/2015
Age : 74
Localisation : Côte d'Or
Re: J’ai fait un rêve.
Pour la TV, mais ça suffit pas pour refourguer un scénario si on est pas dans les bons cercles.yansandan a écrit:Beau scénario !
C'est pas toi qui travaille dans l'audiovisuel ou le cinéma François Xavier ?
F2X- Messages : 4020
Date d'inscription : 03/02/2016
Age : 64
Localisation : CRETEIL
Re: J’ai fait un rêve.
Pour la TV, mais ça suffit pas pour refourguer un scénario, le milieu des producteurs est un milieu très fermé et si tu n'as pas un agent pour te représenter pour avoir un chance que ton scénario atterrira dans les bonnes mains, tout seul c'est très, très, très compliqué, voir mission impossible.yansandan a écrit:Beau scénario !
C'est pas toi qui travaille dans l'audiovisuel ou le cinéma François Xavier ?
F2X- Messages : 4020
Date d'inscription : 03/02/2016
Age : 64
Localisation : CRETEIL
Re: J’ai fait un rêve.
C'est pour ça que là mis ici pour que qq1 le lise
didier2a- Messages : 211
Date d'inscription : 14/11/2020
Age : 64
Localisation : corse du sud
Re: J’ai fait un rêve.
Rien à voir, j'ai écris une série pour film d'animation, 20 épisodes de 40 minutes, 800 pages en tout. Quand tu as finis, tu es rincé... Pas simple une fois qu'on a fini d'écrire d'avoir encore de l'énergie pour vendre sa camelote... De plus : Je suis nul pour me vendre, par contre bien meilleur pour vendre l'idée de quelqu'un d'autre... chercher l'erreur.didier2a a écrit:C'est pour ça que là mis ici pour que qq1 le lise
Ce post, c'était juste pour me remonter le moral, car je commence à être fatigué par ce couvre-feu qui n'en fini pas, c'était juste une forme d'exutoire.
F2X- Messages : 4020
Date d'inscription : 03/02/2016
Age : 64
Localisation : CRETEIL
Re: J’ai fait un rêve.
Désolé j'avais pas saisi que tu était vraiment scénariste
didier2a- Messages : 211
Date d'inscription : 14/11/2020
Age : 64
Localisation : corse du sud
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