Lu sur FB...... une spéciale bonne année

Selon plusieurs spécialistes, tous les enfants qui sont nés dans les années 50, 60 , 70 et même 80 jusqu'à 1987, ne devraient pas avoir survécu.

Nos lits étaient multicolores avec des peintures contenant du plomb ou d’autres produits toxiques. Il n’y avait pas de sécurité enfant sur les armoires et les bouteilles de médicaments. Nous pouvions faire du vélo sans casque. Nous buvions de l’eau à même le tuyau d’arrosage, pas d’une bouteille stérile. Nous mangions des petits gâteaux, du pain et du beurre. Nous buvions des sodas qui contenaient beaucoup de sucre. Mais nous n’étions pas en surpoids parce que nous étions toujours en train de jouer à l’extérieur.

Nous quittions la maison le matin et nous passions la journée dehors, tant que nous étions rentrés lorsque les lumières des lampadaires s’allumaient. Personne ne pouvait nous rejoindre, et ce, toute la journée. Des smartphones? Nous n’avions même pas de cellulaire! Pas de Playstation, pas de Xbox, pas de centaines de chaînes sur la télévision, pas de laptop, pas de tablette. Notre Facebook, c’était vraiment un visage et un livre. Nous avions des amis. Il fallait aller dehors pour les retrouver. Nous jouions au ballon et il arrivait parfois que le ballon nous fasse mal.

Nous sommes tombés d’un arbre, nous avons été coupé, nous nous sommes cassé des os et des dents et il n’y avait aucune poursuite pour ces incidents. Personne n’était responsable à part nous. Vous vous souvenez des accidents? Nous avions des bagarres, nous nous donnions des coups de poings, nous avions un oeil au beurre noir et nous avons appris à surmonter tout cela.

Nous inventions des jeux avec des bâtons et des balles. Nous pouvions sortir à pied ou en vélo pour aller chez un copain, même s’il habitait à plusieurs kilomètres, frapper à sa porte ou simplement rentrer chez lui pour l’inviter à jouer avec nous. Nous avions des épreuves de sélection et ce n’est pas tout le monde qui faisait partie de l’équipe. Ceux qui n’étaient pas choisis devaient apprendre à gérer leur déception.

Certains étudiants étaient moins bon, ne réussissaient pas un examen et devaient refaire la même année scolaire. Les tests n’étaient pas adaptés à qui que ce soit, peu importe la raison. Nous étions responsables de nos actions. Nous savions qu’il y aurait des conséquences. Des parents qui nous sortent du trouble quand nous avions fait quelque chose de mal à l’école ou aux yeux de la loi? C’était du jamais vu! Ils étaient toujours du bord de l’école ou de la loi! Imaginez ça!

Nous sommes devenu des adultes capables de prendre des risques, des inventeurs, des entrepreneurs. Nous avions la liberté, l’échec, le succès et la responsabilité. Nous avons appris à gérer tout cela!

Les jeunes, inspirez-vous de ça pour la nouvelle année ;-)

Incroyab' hein ?

Je n'ai jamais été pressé de vieillir, mais des fois, je me dis que je ne regrette pas d'avoir eu 15 ans dans les 70' plutôt qu'aujourd'hui....

Mais je ne l'ai pas lu sur...quoi déjà ?

Tellement vrai,

Pour le coup la formule "C'était mieux avant" s'applique bien, mais avant c'était surtout plus simple.

Merci Denis pour ce moment de nostalgie.

Sur que c'est vrai.. en même temps qui a fait évoluer le monde pour devenir ce qu'il est aujourd'hui ????

Laurence a écrit:Sur que c'est vrai.. en même temps qui a fait évoluer le monde pour devenir ce qu'il est aujourd'hui ????

Ben des hommes et femmes politiques bien pensent qui s’inspirent du pire de l’humanité pour nous faire évoluer bon-gré malgré  ma po'v lolo ...
pas glop hein

Au lieu de nous demander "quel planète allons nous laissez à nos enfants", on ferait mieux de se dire "quels enfants allons nous laisser à notre planète". [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

(Ulysse dans l'Illiade). [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Chargathe a écrit:Au lieu de nous demander "quel planète allons nous laissez à nos enfants", on ferait mieux de se dire "quels enfants allons nous laisser à notre planète". [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

(Ulysse dans l'Illiade). [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

pas mal cette réthorique

alain

Denis a écrit:Selon plusieurs spécialistes, tous les enfants qui sont nés dans les années 50, 60 , 70 et même 80 jusqu'à 1987, ne devraient pas avoir survécu.

Réflexion bien incomplète et tendancieuse ne tenant pas compte des progrès de la médecine.

Incomplète car en France nous sommes les champions du curatif, et toutes les pathologies liées au contact avec des substance nocives mettent du temps à se déclarer et les soins appliqués en diminuent les effets.
A noter que si l’allongement de la durée de vie chez l'homme et la femme est avérée, on se garde bien de préciser dans quelle condition ! Vivre 20 ans de plus, en état de démence avancée et /ou dans un état physique de dépendance totale devient courant dans les Ehpads.

Enfin tendancieuse, car voulant faire croire que la société était beaucoup plus responsable qu’aujourd’hui, alors que c’est exactement l’inverse ! Prenez par exemple, la progression d'une maladie comme le cancer, c'est assez impressionnant.
Même si les campagnes et l'amélioration des tests de dépistage ont participés à l'augmentation des chiffres. (En particulier pour la prostate chez l'Homme) il n'en reste pas moins vrai que les cas de cancer ont en moyenne plus que doublés, avec une courbe exponentielle pour le cancer des poumons.

Durant toutes ces années on a laissé utiliser des produits particulièrement nocifs pour la santé (par exemple les dangers de l'amiantes était connu depuis 1906) sacrifiant la santé de millions de personnes sur l’autel de la productivité, en particulier dans la population industriel et agricole.

La dureté de notre actuelle société est le résultat de ce que nous avons fait ou laisser faire au lendemain de la seconde guerre mondiale, tout était à reconstruire et vite, les principes de précautions qu’ils fussent de santé public ou de préservation de l’écosystème n’avaient pas voix au chapitre.

Le monde que vous vivez, c’est vous qui l’avez construit. 

Je pense que les phrases retranscrites par Denis ne mettaient pas l'accent sur l'évolution de la médecine mais plutôt celle de la société qui s'aligne sur le plus nul, et nous affaiblit au prétexte de prétendre nous protéger de tout, y compris de vivre plutôt que de survivre.

@Jacky, oui et non....

En tout cas ...

... les cafés du commerce se porteront toujours aussi bien en 2018 !

François a écrit:En tout cas ...

... les cafés du commerce se porteront toujours aussi bien en 2018 !

+1 

C’est là où l’on trouve les plus grands penseurs et où se joue l’avenir du monde. 

Denis a écrit:Selon plusieurs spécialistes, tous les enfants qui sont nés dans les années 50, 60 , 70 et même 80 jusqu'à 1987, ne devraient pas avoir survécu.

Nos lits étaient multicolores avec des peintures contenant du plomb ou d’autres produits toxiques. Il n’y avait pas de sécurité enfant sur les armoires et les bouteilles de médicaments. Nous pouvions faire du vélo sans casque. Nous buvions de l’eau à même le tuyau d’arrosage, pas d’une bouteille stérile. Nous mangions des petits gâteaux, du pain et du beurre. Nous buvions des sodas qui contenaient beaucoup de sucre. Mais nous n’étions pas en surpoids parce que nous étions toujours en train de jouer à l’extérieur.

Nous quittions la maison le matin et nous passions la journée dehors, tant que nous étions rentrés lorsque les lumières des lampadaires s’allumaient. Personne ne pouvait nous rejoindre, et ce, toute la journée. Des smartphones? Nous n’avions même pas de cellulaire! Pas de Playstation, pas de Xbox, pas de centaines de chaînes sur la télévision, pas de laptop, pas de tablette. Notre Facebook, c’était vraiment un visage et un livre. Nous avions des amis. Il fallait aller dehors pour les retrouver. Nous jouions au ballon et il arrivait parfois que le ballon nous fasse mal.

Nous sommes tombés d’un arbre, nous avons été coupé, nous nous sommes cassé des os et des dents et il n’y avait aucune poursuite pour ces incidents. Personne n’était responsable à part nous. Vous vous souvenez des accidents? Nous avions des bagarres, nous nous donnions des coups de poings, nous avions un oeil au beurre noir et nous avons appris à surmonter tout cela.

Nous inventions des jeux avec des bâtons et des balles. Nous pouvions sortir à pied ou en vélo pour aller chez un copain, même s’il habitait à plusieurs kilomètres, frapper à sa porte ou simplement rentrer chez lui pour l’inviter à jouer avec nous. Nous avions des épreuves de sélection et ce n’est pas tout le monde qui faisait partie de l’équipe. Ceux qui n’étaient pas choisis devaient apprendre à gérer leur déception.

Certains étudiants étaient moins bon, ne réussissaient pas un examen et devaient refaire la même année scolaire. Les tests n’étaient pas adaptés à qui que ce soit, peu importe la raison. Nous étions responsables de nos actions. Nous savions qu’il y aurait des conséquences. Des parents qui nous sortent du trouble quand nous avions fait quelque chose de mal à l’école ou aux yeux de la loi? C’était du jamais vu! Ils étaient toujours du bord de l’école ou de la loi! Imaginez ça!

Nous sommes devenu des adultes capables de prendre des risques, des inventeurs, des entrepreneurs. Nous avions la liberté, l’échec, le succès et la responsabilité. Nous avons appris à gérer tout cela!

Les jeunes, inspirez-vous de ça pour la nouvelle année ;-)

C'est vrai que ça me rappelle tout à fait mon enfance, et, en effet, cela prédispose à une certaine nostalgie. Et à l'inévitable sentence :"C'était mieux avant !"
A n'en pas douter, certaines choses étaient mieux avant.... La moindre densité de circulation automobile, et la présence de commerces de proximité qui peuplaient la rue nous permettait de rentrer de l'école à pied, et même en remorquant petit-frère ou petite-soeur. Et même plus tard de traverser la ville en vélo pour aller au lycée. Et oui le lycée, parce qu'à cette époque ça commençait à 11 ans.
Le peu de médiatisation des faits divers, et l'absence quasi-totale de la moindre statistique évitaient de développer une paranoïa trop
prononcée. Les parents mécontents des profs ou des résultats de leurs chérubins existaient déjà, et peuplaient les premières associations de parents d'élèves. Mon père l'était, prof, alors j'en ai entendu parler, et pas qu'une fois !
C'est vrai que l'on pouvait monter sur les genoux du curé, et que les parents ne savaient dire qu' "Amen" avec la bénédiction de la hiérarchie. Était-ce plus ou moins dangereux que la bicyclette sans casque ?
"Nous sommes devenus des adultes capables de prendre des risques, des inventeurs, des entrepreneurs," des pervers, des tricheurs, des cons, des égoïstes, des égotistes, des motocyclistes, des abrutis, des hommes politiques. En bref, nous sommes le monde d'aujourd'hui et y-avons fait descendance.

François a écrit:En tout cas ...

... les cafés du commerce se porteront toujours aussi bien en 2018 !

Malheureusement non, mais l'esprit, lui, a tendance à perdurer !

Je ne dirais pas c'était mieux avant mais plutôt c'était différent.

Il faut vivre avec son temps.


Pour exemple, de nos jours tout le monde est attaché dans une voiture. A la naissance de mon premier môme en 86, il n'y avait pas beaucoup de système pour attacher les attacher en voiture et ceux qui existaient n'étaient pas tout à fait au point.

J'ai toujours roulé en voiture avec des enfants attachés ou dans un lits prévu pour ça, lui même attaché à la voiture ou aux ceintures de sécurité..

Ce qui est marrant, c'est que les produits que j'ai utilisé ont été déclaré très très dangereux par la suite. donc ce n'était pas mieux avant.

Par contre entre un produit dangereux qui te retenait le môme dans la voiture avec un minimum de casse sur le môme et un môme éjecté et certainement décédé, pour moi le choix était vite fait.

J'ai eu un espèce de harnais à une époque où les mômes étaient trop petit pour aller dans un siège auto. Il a servi le jour où un piéton s'est jeté devant mon capot. Le môme n'a pas valdingué dans la voiture suite à mon arrêt très très brutale. Pire, le môme était pété de rire assis sur le bord du siège et retenu par ce harnais. Si je ne surveillais pas, ce harnais s’emmêlait et pouvait être l'inverse du résultat attendu

En plus je ne me suis jamais battu une fois les mômes plus grands pour qu'il s'attachent en voiture, c'était naturel.

Concernant ce sujet que je viens d'argumenter et pour n'en prendre qu'un seul, on ne peut pas dire que tout était pas mieux avant.

Par contre je suis d'accord qu'il y a des principes que l'on devrait ressortir d'avant.


On peut discuter longtemps comme ça, c'est pour ça que je dis que c'était différent.

Beau néné, meilleurs noeuds

Vous me foutez le bourdon les amis... 
Je vais me reprendre un cachet et je vais me coucher....

A part le fait de ne plus pouvoir conduire bourré , d'être obligé de mettre une capote chaque fois qu'on sort , de ne plus se lever pour changer de chaîne, de ne plus boire du bon lait de vache tiède, de ne plus avoir le bas du pantalon qui recouvre les pompes a semelles compensées, de ne plus admirer les panties en se penchant dans les escaliers des nouvelles galeries, ne plus pouvoir lacer ses chaussures de ski, ne plus mettre de chemises cintrées, ne plus voir de seins nus à la plage, ne plus avoir de kick sur nos motos, ne plus chercher de cabines téléphoniques souvent en panne, ne plus mettre un autocollant Turbo à l'arrière de nos voitures, ne plus discuter avec les péagistes, ne plus avoir de slows en boîte, ne plus mettre 6 heures pour faire Paris/Lyon en train et bin maintenant je trouve qu'on est pas les plus malheureux , crévindiou 

La liste est loin d'être exhaustive ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]