Le post que je ne veux pas écrire... HARRY est parti

Gilles a écrit:Toi, Harry, avec ta démarche de Lucky Luke, dont tu espérais la chance..

Avec tes dépassements de folie, dont nous savions cette chance en ligne directe( n'est ce pas, Tintin, quand nous nous sommes regardés, incrédules, et en colère quand même, devant ce qui nous aurait incombé si...).

 Devant cette quête du trompe -la-mort, en bécane, en bibine, en clopes...
 Devant ce refus de la bienséance de vie, de l'obéissance, du pliage d'échine, de la courbette ...

 Avec ce goût des autres, de l'amitié généreuse (très généreuse, l'effort ne te coutait rien, à ces moments), de la chaleur que tu savais répandre avec simplicité et évidence ( il en faut de la science pour donner tant de légèreté à ce qui a tant de poids).

Avec cet humour dont j'ai rarement vu l'équivalent ( tu étais une personne extraordinaire, dans le vrai de ce terme): je te dois parmi les plus grands fou-rires de ma vie, quand tu chambrais Eric ( avec gentillesse) à Saint Germain de Calberte, en imitant le poisson rouge, à la mémoire un brin défaillante... Quand tu jouais le chef d'orchestre , sur une terrasse de mobil- home, embarquant dans le rire inextinguible, tous ceux qui te faisaient face...

 Avec ces hurlements , le soir de ton anniversaire, en montant l'escalier, porté par Jean Claude, qui te suppliait de l'aider, et d'arrêter de te laisser glisser sur les marches ( je ne vous raconte pas la nuit.... ) , et merci, à  notre Andrès, qui a gardé et ramené, le lendemain, le fric de la communauté oublié dans la nuit!  

Quand tu parlais comme madame Ling, à l'automate du distributeur d'essence, et que le dialogue devenait surréaliste...

 Quand les discussions socialo- Philosophico- alcoologico-non compatibles, m'empêchaient de dormir, et devenaient sources d'embrouilles, vite pacifiées le lendemain....

 J'ai quand même beaucoup de regrets, celui de n'avoir pas su assez te soutenir, moi qui ne suis pas à l'aise au téléphone, et qui ne comprenais plus que tu attendes tant pour vivre mieux, pour vivre, simplement... 

Tu ne viendras plus me percuter, en Catalogne, parce que je me suis arrêté à un Stop, et que bien sur, il n'y a pas de raison... ( Harry, par terre! ) 

Tu ne viendras plus nous abreuver à ton goût pour ces gens que tu as rencontrés un jour, et dont tu as su faire des obligés de ton Amitié... 

 Tintin et Lily ne reçoivent pas n'importe qui chez eux, et tu y avais tes habitudes, il doit y avoir quelques raisons?...

Nous sommes tristes, et nous aurons toujours le souvenir de toi, et bien plus: nous te ferons revivre , entre nous, avec les pensées que tu mérites...   

Joe Derpi a écrit:Bye bye, LE pote Harry.

Ma joie de t'avoir connu avait envie d'écrire "mon pote", mais quelle erreur, quelle horreur ça aurait été.
Tu n'étais pas plus mon pote que le pote de n'importe qui, tu étais tellement riche de tous les potes du monde que c'est eux tous qui t'appartenaient.

Ta joie de vivre, ton optimisme, ta détermination inébranlable à vivre tous les plaisirs de la vie à pleine bouche, à pleines mains, à pleine joie, ta volonté profondément enracinée de profiter de chaque instant sans retenue, ton mépris de la peur du plus tard seront pour toujours au nombre des plus grands bols d'air dont mon coeur ait jamais pu se délecter.

Bye bye, Harry, merci pour tous les trop rares moments où tu m'as permis de profiter du rayonnement de ta présence et surtout, continue à mettre la bonne humeur là-bas s'il y a un là-bas...
et si la grande fête d'après n'existe pas, sache, mais tu le sais, que tu as mis des watt inépuisables dans mon âme, comme dans l'âme de tous ceux qui ont eu la chance de te connaître.

Remplissez les verres et envoyez la musique ! Harry a enfin le temps d'être là pour tout le monde !




Merci à vous tous d'être là, merci à vous tous qui publiez des photos, merci à vous tous pour tous ces partages

cyriak a écrit:Un Tuto qui a fait 7 500 vues sur Youtube  


 

Gilles a écrit:Toi, Harry, avec ta démarche de Lucky Luke, dont tu espérais la chance..

Avec tes dépassements de folie, dont nous savions cette chance en ligne directe( n'est ce pas, Tintin, quand nous nous sommes regardés, incrédules, et en colère quand même, devant ce qui nous aurait incombé si...).

 Devant cette quête du trompe -la-mort, en bécane, en bibine, en clopes...
 Devant ce refus de la bienséance de vie, de l'obéissance, du pliage d'échine, de la courbette ...

 Avec ce goût des autres, de l'amitié généreuse (très généreuse, l'effort ne te coutait rien, à ces moments), de la chaleur que tu savais répandre avec simplicité et évidence ( il en faut de la science pour donner tant de légèreté à ce qui a tant de poids).

Avec cet humour dont j'ai rarement vu l'équivalent ( tu étais une personne extraordinaire, dans le vrai de ce terme): je te dois parmi les plus grands fou-rires de ma vie, quand tu chambrais Eric ( avec gentillesse) à Saint Germain de Calberte, en imitant le poisson rouge, à la mémoire un brin défaillante... Quand tu jouais le chef d'orchestre , sur une terrasse de mobil- home, embarquant dans le rire inextinguible, tous ceux qui te faisaient face...

 Avec ces hurlements , le soir de ton anniversaire, en montant l'escalier, porté par Jean Claude, qui te suppliait de l'aider, et d'arrêter de te laisser glisser sur les marches ( je ne vous raconte pas la nuit.... ) , et merci, à  notre Andrès, qui a gardé et ramené, le lendemain, le fric de la communauté oublié dans la nuit!  

Quand tu parlais comme madame Ling, à l'automate du distributeur d'essence, et que le dialogue devenait surréaliste...

 Quand les discussions socialo- Philosophico- alcoologico-non compatibles, m'empêchaient de dormir, et devenaient sources d'embrouilles, vite pacifiées le lendemain....

 J'ai quand même beaucoup de regrets, celui de n'avoir pas su assez te soutenir, moi qui ne suis pas à l'aise au téléphone, et qui ne comprenais plus que tu attendes tant pour vivre mieux, pour vivre, simplement... 

Tu ne viendras plus me percuter, en Catalogne, parce que je me suis arrêté à un Stop, et que bien sur, il n'y a pas de raison... ( Harry, par terre! ) 

Tu ne viendras plus nous abreuver à ton goût pour ces gens que tu as rencontrés un jour, et dont tu as su faire des obligés de ton goût pour l'Amitié... 

 Tintin et Lily ne reçoivent pas n'importe qui chez eux, et tu y avais tes habitudes, il doit y avoir quelques raisons?...

Nous sommes tristes, et nous aurons toujours le souvenir de toi, et bien plus: nous te ferons revivre , entre nous, avec les pensées que tu mérites...   

Gilles a écrit:

Joe Derpi a écrit:Bye bye, LE pote Harry.

Ma joie de t'avoir connu avait envie d'écrire "mon pote", mais quelle erreur, quelle horreur ça aurait été.
Tu n'étais pas plus mon pote que le pote de n'importe qui, tu étais tellement riche de tous les potes du monde que c'est eux tous qui t'appartenaient.

Ta joie de vivre, ton optimisme, ta détermination inébranlable à vivre tous les plaisirs de la vie à pleine bouche, à pleines mains, à pleine joie, ta volonté profondément enracinée de profiter de chaque instant sans retenue, ton mépris de la peur du plus tard seront pour toujours au nombre des plus grands bols d'air dont mon coeur ait jamais pu se délecter.

Bye bye, Harry, merci pour tous les trop rares moments où tu m'as permis de profiter du rayonnement de ta présence et surtout, continue à mettre la bonne humeur là-bas s'il y a un là-bas...
et si la grande fête d'après n'existe pas, sache, mais tu le sais, que tu as mis des watt inépuisables dans mon âme, comme dans l'âme de tous ceux qui ont eu la chance de te connaître.

Remplissez les verres et envoyez la musique ! Harry a enfin le temps d'être là pour tout le monde !




Merci à vous tous d'être là, merci à vous tous qui publiez des photos, merci à vous tous pour tous ces partages

  Très beau, Joe!

Reyfil a écrit:Je lis et relis vos posts car comme vous je reste pantois de cette mauvaise nouvelle
(merci Denis d'avoir partagé cette triste information car je sais à quel point elle t'affecte)

C'est incroyable comme il était proche de beaucoup et je constate que nous étions nombreux à lui passer un p'tit coup de fil pour prendre de ses nouvelles.

Harry ne laissait personne indifférent par sa gouaille, par sa bonne humeur, par sa gentillesse.
Tout ceux qui l'ont croisé ne peuvent être indemnes d'une telle annonce.
Ses excès étaient sans commune mesure pour faire la nique à la mort.
Lui, capable de donner sans compter, de son temps, de sa personne était toujours prêt à rendre service.
Une belle façon de sa part de ne plus penser à son temps, à sa personne.
Adieu l'ami Narry et bien sur une pensée à ses proches.

merci à vous, pour ses photos qui reflètent bien l'énergumène

Vincent a écrit:

cyriak a écrit:Un Tuto qui a fait 7 500 vues sur Youtube  


 

Il a fait bien mieux

61 971 vues