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Essai BMW R100/7 de 1977
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Essai BMW R100/7 de 1977
Historique :
La série 7 apparait fin 1976 et remplace la série 6 qui elle-même remplaçait la série 5, qui elle, ne remplaçait pas la série 4 mais la série 2, logique jusque là…
En 1969, la série 5 inaugure un tout nouveau moteur ainsi qu'un nouveau châssis.
Le moteur est fabriqué suivant des techniques automobiles avec des bielles tourillonnant sur des paliers lisses remplaçant les antiques roulements à rouleaux; une chaîne de distribution remplace la pignonerie; l'arbre à cames est désormais sous le vilebrequin, comme le (superbe) prototype R7 de . . . . . . . . . . . 1934.
Eclaté moteur de R100
Un démarreur électrique fait son apparition (en option sur la 500) en complément du kick. Sur la base de cette motorisation, 3 cylindrées sont proposées, 500cm3, 600cm3 et 750cm3.
Côté châssis, la lourde fourche Earles laisse la place à une télescopique de marque Maïco au grand débattement plus confortable, la partie arrière du châssis abandonne sa forme caractéristique issue d'une adaptation de suspension oscillante à un châssis quasi sans suspension arrière (suspension coulissante). Les freins sont toujours à tambours sur la série 5 mais ça ne va pas durer.
Côté carrosserie, BMW monte des garde-boues en ABS, le réservoir reste en tôle. La selle est biplace de série à part pour les versions administration. La batterie aura droit à un cache mais qu'à partir de 1972.
R60/5 de 1972
Quatre ans après, BMW fait évoluer sa gamme moto en série 6 avec en tête de file, la (fameuse) R90S. La cylindrée la plus important dans la gamme passe à 900cm3 avec justement la version sport R90S, épaulée d'une version tourisme, la R90/6.
R90/6 de 1975
Les 750 et 600 sont aussi proposées mais la 500 disparait de la gamme. Le frein avant est désormais à disque (option sur la R60/6), un commutateur avec une vraie clé remplace le (fameux) clou de contact et le tableau de bord est plus complet. Les caches latéraux passent aussi à l'ABS.
En 1977, la gamme moto évolue de nouveau avec la série 7 qui sera la dernière nommée ainsi. Les 900 passent à 1000cm3 avec la R100S qui remplace la R90S et la R100/7 remplaçant la R90/6.
R100/7 de 1977
La nouvelle tête de file de la gamme se nomme maintenant R100RS et est équipée d'un carénage intégral étudié en soufflerie. La série 7 gardera ce nom jusqu'en 1984, non sans évolution.
La 750 passe à 800cm3 en 1978. Cette année, le sélecteur de vitesses est monté avec un renvoi pour améliorer la sélection. En 1979, la 600 est arrêtée mais une version grand tourisme apparait, la R100RT.
En 1981, le frein arrière passe au disque sur les 1000cm3, l'allumage est dorénavant électronique et les cylindres traités au Nykasil. La R100/7 devient R100T puis R100, la R100S devient R100CS.
R100T de 1980
Pour compliquer tout cela, un jeu de panachage entre les différentes puissances des moteurs 1000cm3 (60ch, 65ch et 70ch) associé aux différents carénages et tête de fourche amène à une multiplication des modèles : R100TS, R100TC, R100S, R100CS, R100RS.
R100 de 1981
En 1984, BMW arrête le flat en 1000cm3 et concentre l'offre dans cette cylindrée sur les 4 cylindres de la série K, la plus grosse cylindrée en flat étant en 800cm3. Devant la désapprobation de la clientèle historique et la demande de flats 1000cm3, BMW se ravise et propose en 1986 une série limitée de R100RS un peu remaniée, moteur de 60ch, suspension arrière Monolever, nouveaux freins Brembo. Devant le succès, cette moto est intégrée à la gamme. En 1987, la R100RT réapparait elle aussi toujours avec les mêmes données techniques (60ch, Monolever) et en 1988, même la version trail passe en 1000cm3 avec la R100GS qui inaugure, elle, une nouvelle transmission Paralever. Pour coller à la mode Roadster du début des années 90', une R100R est proposée en 1991 (et aussi une R80R qui connaitra moins de succès). A noter qu'avant la sortie mondiale de la R100R, BMW avait sorti un an avant uniquement aux USA et au Japon une R100 Monolever.
R100 Monolever (USA) de 1990
En 1994, une déclinaison de la R100R est commercialisée avec une arrière allégée, c'est la Mystic.
Baroud d'honneur en 1995 où les 3 survivantes R100R, R100RT et R100GS sont vendues en version "Classic" très bien équipées d'origine et proposées avec des coloris spécifiques.
R100R Classic de 1995
La série 7 apparait fin 1976 et remplace la série 6 qui elle-même remplaçait la série 5, qui elle, ne remplaçait pas la série 4 mais la série 2, logique jusque là…
En 1969, la série 5 inaugure un tout nouveau moteur ainsi qu'un nouveau châssis.
Le moteur est fabriqué suivant des techniques automobiles avec des bielles tourillonnant sur des paliers lisses remplaçant les antiques roulements à rouleaux; une chaîne de distribution remplace la pignonerie; l'arbre à cames est désormais sous le vilebrequin, comme le (superbe) prototype R7 de . . . . . . . . . . . 1934.
Eclaté moteur de R100
Un démarreur électrique fait son apparition (en option sur la 500) en complément du kick. Sur la base de cette motorisation, 3 cylindrées sont proposées, 500cm3, 600cm3 et 750cm3.
Côté châssis, la lourde fourche Earles laisse la place à une télescopique de marque Maïco au grand débattement plus confortable, la partie arrière du châssis abandonne sa forme caractéristique issue d'une adaptation de suspension oscillante à un châssis quasi sans suspension arrière (suspension coulissante). Les freins sont toujours à tambours sur la série 5 mais ça ne va pas durer.
Côté carrosserie, BMW monte des garde-boues en ABS, le réservoir reste en tôle. La selle est biplace de série à part pour les versions administration. La batterie aura droit à un cache mais qu'à partir de 1972.
R60/5 de 1972
Quatre ans après, BMW fait évoluer sa gamme moto en série 6 avec en tête de file, la (fameuse) R90S. La cylindrée la plus important dans la gamme passe à 900cm3 avec justement la version sport R90S, épaulée d'une version tourisme, la R90/6.
R90/6 de 1975
Les 750 et 600 sont aussi proposées mais la 500 disparait de la gamme. Le frein avant est désormais à disque (option sur la R60/6), un commutateur avec une vraie clé remplace le (fameux) clou de contact et le tableau de bord est plus complet. Les caches latéraux passent aussi à l'ABS.
En 1977, la gamme moto évolue de nouveau avec la série 7 qui sera la dernière nommée ainsi. Les 900 passent à 1000cm3 avec la R100S qui remplace la R90S et la R100/7 remplaçant la R90/6.
R100/7 de 1977
La nouvelle tête de file de la gamme se nomme maintenant R100RS et est équipée d'un carénage intégral étudié en soufflerie. La série 7 gardera ce nom jusqu'en 1984, non sans évolution.
La 750 passe à 800cm3 en 1978. Cette année, le sélecteur de vitesses est monté avec un renvoi pour améliorer la sélection. En 1979, la 600 est arrêtée mais une version grand tourisme apparait, la R100RT.
En 1981, le frein arrière passe au disque sur les 1000cm3, l'allumage est dorénavant électronique et les cylindres traités au Nykasil. La R100/7 devient R100T puis R100, la R100S devient R100CS.
R100T de 1980
Pour compliquer tout cela, un jeu de panachage entre les différentes puissances des moteurs 1000cm3 (60ch, 65ch et 70ch) associé aux différents carénages et tête de fourche amène à une multiplication des modèles : R100TS, R100TC, R100S, R100CS, R100RS.
R100 de 1981
En 1984, BMW arrête le flat en 1000cm3 et concentre l'offre dans cette cylindrée sur les 4 cylindres de la série K, la plus grosse cylindrée en flat étant en 800cm3. Devant la désapprobation de la clientèle historique et la demande de flats 1000cm3, BMW se ravise et propose en 1986 une série limitée de R100RS un peu remaniée, moteur de 60ch, suspension arrière Monolever, nouveaux freins Brembo. Devant le succès, cette moto est intégrée à la gamme. En 1987, la R100RT réapparait elle aussi toujours avec les mêmes données techniques (60ch, Monolever) et en 1988, même la version trail passe en 1000cm3 avec la R100GS qui inaugure, elle, une nouvelle transmission Paralever. Pour coller à la mode Roadster du début des années 90', une R100R est proposée en 1991 (et aussi une R80R qui connaitra moins de succès). A noter qu'avant la sortie mondiale de la R100R, BMW avait sorti un an avant uniquement aux USA et au Japon une R100 Monolever.
R100 Monolever (USA) de 1990
En 1994, une déclinaison de la R100R est commercialisée avec une arrière allégée, c'est la Mystic.
Baroud d'honneur en 1995 où les 3 survivantes R100R, R100RT et R100GS sont vendues en version "Classic" très bien équipées d'origine et proposées avec des coloris spécifiques.
R100R Classic de 1995
Lolo- Messages : 398
Date d'inscription : 10/10/2015
Localisation : 49
Re: Essai BMW R100/7 de 1977
La moto essayée :
La moto essayée est une R100/7 de 1977, c'est le tout premier modèle et elle n'a donc pas les évolutions de 1978. Le sélecteur est monté directement sur la boîte de vitesses sans renvoi comme la série 6.
Il n'y a pas de garniture antichoc sur le guidon et les roues sont à rayons, les roues en alliage léger n'ont été proposées qu'à partir d'avril 1978.
La moto a 57.000 km qui semble être d'origine tant le moteur est en bonne santé. Néanmoins, elle a fait l'objet d'une réfection en 2015 : carburateurs refaits, relais de démarreur et démarreur remplacés, disque d'embrayage changé, révision complète, roues neuves avec changement des jantes, rayons, roulements et cannelures d'entrainement. A ce propos, les jantes aluminium sont en 2.15 x 19 à l'avant et 3.00 x 18 à l'arrière monté respectivement en pneus continental ContiGo 3.25 et 120/90. Le freinage a aussi été amélioré avec l'adoption d'un maitre cylindre de 13mm au guidon remplaçant avantageusement le système de câble à la poignée commandant le maître-cylindre sous le réservoir. Les silencieux un peu usés ont été remplacés par des Vattier. Dernièrement, les roulements de direction fatigués ont été remplacés.
Les couleurs proposées en 1977 étaient : orange métallisé avec filets or, bleu métallisé avec filets blancs et noirs métallisé avec filets or. La moto a été repeinte en vert métallisé et il manque les filets. De même, petit détail, l'inscription "1000cc" sur les caches latéraux devrait être sur fond rouge, cette inscription sur fond bleu était réservée à la R100RS gris argent métallisé qui avait des touches de bleu (filets, inscription "1000cc", étriers de frein avant, filets sur l'intérieur des jantes).
D'origine aussi, les cache-culbuteurs sont aluminium. J'ai acheté cette moto avec des cache-culbuteurs ronds chromés. Je les ai remplacés par des versions noirs qui étaient réservés aux motos à moteur 70ch jusqu'en 1984, mais je n'avait que ceux là.
La moto essayée est une R100/7 de 1977, c'est le tout premier modèle et elle n'a donc pas les évolutions de 1978. Le sélecteur est monté directement sur la boîte de vitesses sans renvoi comme la série 6.
Il n'y a pas de garniture antichoc sur le guidon et les roues sont à rayons, les roues en alliage léger n'ont été proposées qu'à partir d'avril 1978.
La moto a 57.000 km qui semble être d'origine tant le moteur est en bonne santé. Néanmoins, elle a fait l'objet d'une réfection en 2015 : carburateurs refaits, relais de démarreur et démarreur remplacés, disque d'embrayage changé, révision complète, roues neuves avec changement des jantes, rayons, roulements et cannelures d'entrainement. A ce propos, les jantes aluminium sont en 2.15 x 19 à l'avant et 3.00 x 18 à l'arrière monté respectivement en pneus continental ContiGo 3.25 et 120/90. Le freinage a aussi été amélioré avec l'adoption d'un maitre cylindre de 13mm au guidon remplaçant avantageusement le système de câble à la poignée commandant le maître-cylindre sous le réservoir. Les silencieux un peu usés ont été remplacés par des Vattier. Dernièrement, les roulements de direction fatigués ont été remplacés.
Les couleurs proposées en 1977 étaient : orange métallisé avec filets or, bleu métallisé avec filets blancs et noirs métallisé avec filets or. La moto a été repeinte en vert métallisé et il manque les filets. De même, petit détail, l'inscription "1000cc" sur les caches latéraux devrait être sur fond rouge, cette inscription sur fond bleu était réservée à la R100RS gris argent métallisé qui avait des touches de bleu (filets, inscription "1000cc", étriers de frein avant, filets sur l'intérieur des jantes).
D'origine aussi, les cache-culbuteurs sont aluminium. J'ai acheté cette moto avec des cache-culbuteurs ronds chromés. Je les ai remplacés par des versions noirs qui étaient réservés aux motos à moteur 70ch jusqu'en 1984, mais je n'avait que ceux là.
Lolo- Messages : 398
Date d'inscription : 10/10/2015
Localisation : 49
Re: Essai BMW R100/7 de 1977
L'essai :
Une série 7, et à fortiori une série 6, parait être une grosse moto quand on la regarde. Quand on la manie à l'arrêt, je la trouve personnellement plus menue qu'elle ne parait. La selle n'est pas très haute et permet de poser les 2 pieds au sol.
Un petit cérémonial est nécessaire pour la démarrer, surtout quand on a pris l'habitude des motos modernes à injection. Tout d'abord, ouvrir les robinets d'essence. "les robinets" car il y en a deux, un par côté du réservoir, bizarrerie des série 5-6-7 car un robinet avec un té ferait aussi bien le job.
Une fois les robinets ouverts, si le moteur est froid, actionner le starter avec la tirette sur le côté gauche du moteur. Avec la clé pliante, mettre le contact qui se trouve sur le support gauche de phare, appuyer sur le contact de démarreur et le moteur se lance sans difficulté, le rapport de réduction du lanceur a été réduit par rapport aux série 5-6 et permet au démarreur de passer la compression sans problème.
Ça y est, avec de brefs coups de gaz, les Vattier résonnent bien, amplifiés quand on est proche d'un mur, garage etc ….
Embrayage assez doux, clac première, et c'est parti. Oula, l'embrayage est viril, monodisque oblige. Passage des vitesses à 4000tr/min maxi, tout sur le couple pendant que le moteur chauffe. Quelle pêche ce moulin dans le bas du compte-tour, mais mal desservie par la boîte de vitesse lente, on dirait la même que sur ma R60/2 mais en 5 vitesses, à croire que BMW n'a rien amélioré en 20 ans sur ce point. La position de conduite est un peu basculée sur l'avant avec ce petit guidon, pas désagréable, un bon compromis entre confort et sportivité tant qu'on roule.
Ralentissement, le frein moteur est bien présent et permet de peu toucher aux freins quand on anticipe la circulation. Ça y est le moteur est chaud, on ouvre un peu plus, quelle accélération …….. jusqu' à 5000tr/min, après ce régime le moteur monte gentiment mais sans entrain, un peu comme un R1100/R1150 dans les tours. Ce n'est pas dans cette partie du compte-tours que le moteur est le mieux contrairement aux versions 70ch comme la R100RS par exemple. Par contre, aux régimes usuels, avec le volant moteur lourd (allégé en 1981) et les Vattier qui libèrent un peu plus les gaz, quelles reprises sur le couple, la banane ce moulbif.
Mais, aïe, mauvaise anticipation de la circulation, faut freiner fortement. Le maître-cylindre au guidon associé au bon réglage des plaquettes (un excentrique sous les étriers permet de mettre chaque plaquette le plus parallèle possible à la piste du disque de frein) permet une bonne attaque au freinage, ce n'est pas l'ensemble maître-cylindre/étriers radiaux Brembo de ma KTM mais ça fait correctement le boulot, et de manière rassurante, bien associé aussi avec le frein arrière qui n'était pas conçu pour faire de la figuration à cette époque.
Côté suspension, le bien côtois le pire, une fourche souple et confortable, bien dans l'esprit de la moto associée à des amortisseurs raides, même réglés au plus souple. Le châssis n'est pas très agile, mais une fois sur l'angle, tant que le bitume n'est pas trop dégradé (voir suspension arrière), c'est un rail. Il faut dire que la série 7 a quelques renforts en plus par rapport à la série 6. Par contre, dans les petits coins, il faut s'en occuper un peu plus si on veut passer plus vite, chose qu'elle fait très bien avec ses pneus ContiGo à la gomme moderne. En croisière, on tient le 110-120km/h indéfiniment, il faudra juste s'arrêter tout les 250km pour faire le plein, et bien avant pour les fesses sensibles tant cette suspension arrière parait désaccordée de la fourche.
Après la moto peut très bien aller plus vite et de manière surprenante, la vitesse maxi annoncé par le constructeur est atteinte au compteur relativement facilement (sur circuit).
En conclusion, cette moto de 41 ans a des côtés de motos modernes par son couple moteur, son freinage sa facilité de démarrage à tout moment (à froid comme à chaud), mais aussi des défauts de motos plus anciennes comme la sélection lente des vitesses ou des réactions de cardans oubliés quand on a l'habitude du Paralever. Quant au désaccord des suspensions, c'est aussi, hélas, le lot de moto plus récente.
Point positif :
-Couple moteur
-Freinage efficace
-La banane à 80km/h (et plus)
-Bruit des Vattier
-Moto ancienne par son look mais moderne dans son utilisation
Point négatifs :
-Suspension arrière
-Boîte de vitesses lente
-Bruit des Vattier
-Esthétique (un peu) passe partout
Et pour les fanas des chiffres,
Données techniques R100/7 :
Moteur : bicylindre à plat, 4 temps 978 cm3
Alésage x course : 94 x 70,6
Puissance : 60ch à 6500 tr/min
Taux de compression : 9,1 : 1
Lubrification : carter humide, sous pression par pompe trochoïdale du type "Eaton"
Carburateurs : 2 Bing à dépression 32 mm
Embrayage : monodisque à sec
Vitesses : 5
Rapports de vitesses : 4,399 / 2,857 / 2,071 / 1,668 / 1,499
Rapport de pont : 2,91 : 1
Allumage : batterie bobines sous 12 volts
Châssis : Double berceaux en tube d'acier, tube dorsal de section ovale, partie arrière boulonnée au cadre.
Suspension avant : fourche téléscopique hydraulique double effet
Suspension arrière : bras oscillant et double combiné amortisseur hydraulique
Pneus : 3,50 x 18 (4,00 x 18 à l'arrière à partir de 1969)
Frein avant : double disques
Frein arrière : Tambour simple came 200 mm
Empattement : 1465 mm
Garde au sol : 170 mm
Réservoir : 24 litres
Poids à sec : 195 kg
Une série 7, et à fortiori une série 6, parait être une grosse moto quand on la regarde. Quand on la manie à l'arrêt, je la trouve personnellement plus menue qu'elle ne parait. La selle n'est pas très haute et permet de poser les 2 pieds au sol.
Un petit cérémonial est nécessaire pour la démarrer, surtout quand on a pris l'habitude des motos modernes à injection. Tout d'abord, ouvrir les robinets d'essence. "les robinets" car il y en a deux, un par côté du réservoir, bizarrerie des série 5-6-7 car un robinet avec un té ferait aussi bien le job.
Une fois les robinets ouverts, si le moteur est froid, actionner le starter avec la tirette sur le côté gauche du moteur. Avec la clé pliante, mettre le contact qui se trouve sur le support gauche de phare, appuyer sur le contact de démarreur et le moteur se lance sans difficulté, le rapport de réduction du lanceur a été réduit par rapport aux série 5-6 et permet au démarreur de passer la compression sans problème.
Ça y est, avec de brefs coups de gaz, les Vattier résonnent bien, amplifiés quand on est proche d'un mur, garage etc ….
Embrayage assez doux, clac première, et c'est parti. Oula, l'embrayage est viril, monodisque oblige. Passage des vitesses à 4000tr/min maxi, tout sur le couple pendant que le moteur chauffe. Quelle pêche ce moulin dans le bas du compte-tour, mais mal desservie par la boîte de vitesse lente, on dirait la même que sur ma R60/2 mais en 5 vitesses, à croire que BMW n'a rien amélioré en 20 ans sur ce point. La position de conduite est un peu basculée sur l'avant avec ce petit guidon, pas désagréable, un bon compromis entre confort et sportivité tant qu'on roule.
Ralentissement, le frein moteur est bien présent et permet de peu toucher aux freins quand on anticipe la circulation. Ça y est le moteur est chaud, on ouvre un peu plus, quelle accélération …….. jusqu' à 5000tr/min, après ce régime le moteur monte gentiment mais sans entrain, un peu comme un R1100/R1150 dans les tours. Ce n'est pas dans cette partie du compte-tours que le moteur est le mieux contrairement aux versions 70ch comme la R100RS par exemple. Par contre, aux régimes usuels, avec le volant moteur lourd (allégé en 1981) et les Vattier qui libèrent un peu plus les gaz, quelles reprises sur le couple, la banane ce moulbif.
Mais, aïe, mauvaise anticipation de la circulation, faut freiner fortement. Le maître-cylindre au guidon associé au bon réglage des plaquettes (un excentrique sous les étriers permet de mettre chaque plaquette le plus parallèle possible à la piste du disque de frein) permet une bonne attaque au freinage, ce n'est pas l'ensemble maître-cylindre/étriers radiaux Brembo de ma KTM mais ça fait correctement le boulot, et de manière rassurante, bien associé aussi avec le frein arrière qui n'était pas conçu pour faire de la figuration à cette époque.
Côté suspension, le bien côtois le pire, une fourche souple et confortable, bien dans l'esprit de la moto associée à des amortisseurs raides, même réglés au plus souple. Le châssis n'est pas très agile, mais une fois sur l'angle, tant que le bitume n'est pas trop dégradé (voir suspension arrière), c'est un rail. Il faut dire que la série 7 a quelques renforts en plus par rapport à la série 6. Par contre, dans les petits coins, il faut s'en occuper un peu plus si on veut passer plus vite, chose qu'elle fait très bien avec ses pneus ContiGo à la gomme moderne. En croisière, on tient le 110-120km/h indéfiniment, il faudra juste s'arrêter tout les 250km pour faire le plein, et bien avant pour les fesses sensibles tant cette suspension arrière parait désaccordée de la fourche.
Après la moto peut très bien aller plus vite et de manière surprenante, la vitesse maxi annoncé par le constructeur est atteinte au compteur relativement facilement (sur circuit).
En conclusion, cette moto de 41 ans a des côtés de motos modernes par son couple moteur, son freinage sa facilité de démarrage à tout moment (à froid comme à chaud), mais aussi des défauts de motos plus anciennes comme la sélection lente des vitesses ou des réactions de cardans oubliés quand on a l'habitude du Paralever. Quant au désaccord des suspensions, c'est aussi, hélas, le lot de moto plus récente.
Point positif :
-Couple moteur
-Freinage efficace
-La banane à 80km/h (et plus)
-Bruit des Vattier
-Moto ancienne par son look mais moderne dans son utilisation
Point négatifs :
-Suspension arrière
-Boîte de vitesses lente
-Bruit des Vattier
-Esthétique (un peu) passe partout
Et pour les fanas des chiffres,
Données techniques R100/7 :
Moteur : bicylindre à plat, 4 temps 978 cm3
Alésage x course : 94 x 70,6
Puissance : 60ch à 6500 tr/min
Taux de compression : 9,1 : 1
Lubrification : carter humide, sous pression par pompe trochoïdale du type "Eaton"
Carburateurs : 2 Bing à dépression 32 mm
Embrayage : monodisque à sec
Vitesses : 5
Rapports de vitesses : 4,399 / 2,857 / 2,071 / 1,668 / 1,499
Rapport de pont : 2,91 : 1
Allumage : batterie bobines sous 12 volts
Châssis : Double berceaux en tube d'acier, tube dorsal de section ovale, partie arrière boulonnée au cadre.
Suspension avant : fourche téléscopique hydraulique double effet
Suspension arrière : bras oscillant et double combiné amortisseur hydraulique
Pneus : 3,50 x 18 (4,00 x 18 à l'arrière à partir de 1969)
Frein avant : double disques
Frein arrière : Tambour simple came 200 mm
Empattement : 1465 mm
Garde au sol : 170 mm
Réservoir : 24 litres
Poids à sec : 195 kg
Lolo- Messages : 398
Date d'inscription : 10/10/2015
Localisation : 49
Re: Essai BMW R100/7 de 1977
Son classicisme l'a rend particulièrement belle
Comme tu le soulignes les désaccords de suspensions on perdurés longtemps, Yamaha avec ses MT-09 est tombé dans le travers.
Comme tu le soulignes les désaccords de suspensions on perdurés longtemps, Yamaha avec ses MT-09 est tombé dans le travers.
Bill Carbu- Messages : 9349
Date d'inscription : 10/10/2015
Age : 68
Localisation : Dijon
Re: Essai BMW R100/7 de 1977
Je confirme Bill, j adore l effet tracteur de ce moteur, quel couple . Celui permet de rouler sans toucher les freins. Sur mon racer j avais fait monté des arbres a came racing (336) et des Dell Orto de 40.. Le moteur n est plus le meme. Il est devenu beaucoup plus pointu et prend bien mieux c'est tour , par contre on perd du frein moteur. Quel pied .
Denis- Messages : 3547
Date d'inscription : 10/10/2015
Age : 65
Re: Essai BMW R100/7 de 1977
Merci pour ce topo sur les séries 2,5,6,7 et le détail sur ta dernière. Je serai intarissable sur le charme de chacune de celles-ci, et de ta 100/7 notamment, mais tu en as très bien parlé, alors... merci
V
V
Pec- Messages : 7635
Date d'inscription : 11/10/2015
Age : 70
Localisation : Village Ouest Lyonnais
Re: Essai BMW R100/7 de 1977
Merci.
Je penses faire aussi un essai de ce type sur mes ex-R1100RS et R1150R ?
Mais ça prends du temps, alors ça va arriver mais plus tard.
Je penses faire aussi un essai de ce type sur mes ex-R1100RS et R1150R ?
Mais ça prends du temps, alors ça va arriver mais plus tard.
Lolo- Messages : 398
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Re: Essai BMW R100/7 de 1977
J'ai possédé une R60 série 6 (coloris vert = ) que j'ai gardé très longtemps et que j'ai adorée ainsi qu'une R100RT (l'ancienne de Diabolo) et une R80ST. je garde pour ces trois bécanes le souvenir de l'agrément extraordinaire donné par le gros couple moteur dans les bas régimes. Ces moteurs étaient un régal entre 2500 et 4500 trs.
Merci pour ces beaux souvenirs en images!
Merci pour ces beaux souvenirs en images!
capdefra- Messages : 5182
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Re: Essai BMW R100/7 de 1977
En mettant une huile plus dense dans la fourche,
le comportement s'en trouve radicalement changé.
le comportement s'en trouve radicalement changé.
Invité- Invité
Re: Essai BMW R100/7 de 1977
Moi j'dis à LOLO : c'est beau !!!
Cerebrex
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cerebrex- Messages : 724
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Re: Essai BMW R100/7 de 1977
Bravo et merci, Lolo!
Gilles- Modo
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Re: Essai BMW R100/7 de 1977
oui bravo parce que d'habitude, Lolo, l'autre hein, elle sait mais elle ne dit rien
Vincent- Messages : 3097
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Re: Essai BMW R100/7 de 1977
Bravo pour cette belle présentation et cet essai !
Très sympa ta bécane ! Ce vert un peu "british" , c' est d' origine ? j' en ai jamais vu
En tout cas ce côté "dans le jus" lui va bien . je n' aime pas trop de voir que certains massacrent des vieux flats pour en faire des cafés racer ou autres scrambler etc ... mais ce n' est que mon avis ...
Très sympa ta bécane ! Ce vert un peu "british" , c' est d' origine ? j' en ai jamais vu
En tout cas ce côté "dans le jus" lui va bien . je n' aime pas trop de voir que certains massacrent des vieux flats pour en faire des cafés racer ou autres scrambler etc ... mais ce n' est que mon avis ...
ricou11- Messages : 603
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Re: Essai BMW R100/7 de 1977
ricou11 a écrit:Bravo pour cette belle présentation et cet essai !
Très sympa ta bécane ! Ce vert un peu "british" , c' est d' origine ? j' en ai jamais vu
En tout cas ce côté "dans le jus" lui va bien . je n' aime pas trop de voir que certains massacrent des vieux flats pour en faire des cafés racer ou autres scrambler etc ... mais ce n' est que mon avis ...
Bon, c'est vrai, j'en ai mis des tartines, mais tu n'as pas tout lu.
Dans mon second post :
Lolo a écrit:
La moto essayée :
.....
Les couleurs proposées en 1977 étaient : orange métallisé avec filets or, bleu métallisé avec filets blancs et noirs métallisé avec filets or. La moto a été repeinte en vert métallisé et il manque les filets. De même, petit détail, l'inscription "1000cc" sur les caches latéraux devrait être sur fond rouge, cette inscription sur fond bleu était réservée à la R100RS gris argent métallisé qui avait des touches de bleu (filets, inscription "1000cc", étriers de frein avant, filets sur l'intérieur des jantes).
......
Sinon, comme il fait beau l'après-midi, j'en profite et fait tourner mes vieilleries.
Comparativement, la boîte de vitesses de la série 2 est encore plus lente que la R100/7, mais c'est surtout l'amplitude du sélecteur pour passer les vitesses qui est beaucoup plus prononcé sur la série 2.
Lolo- Messages : 398
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Re: Essai BMW R100/7 de 1977
mea culpa effectivement j ai lu en diagonaleLolo a écrit:ricou11 a écrit:Bravo pour cette belle présentation et cet essai !
Très sympa ta bécane ! Ce vert un peu "british" , c' est d' origine ? j' en ai jamais vu
En tout cas ce côté "dans le jus" lui va bien . je n' aime pas trop de voir que certains massacrent des vieux flats pour en faire des cafés racer ou autres scrambler etc ... mais ce n' est que mon avis ...
Bon, c'est vrai, j'en ai mis des tartines, mais tu n'as pas tout lu.
Dans mon second post :Lolo a écrit:
La moto essayée :
.....
Les couleurs proposées en 1977 étaient : orange métallisé avec filets or, bleu métallisé avec filets blancs et noirs métallisé avec filets or. La moto a été repeinte en vert métallisé et il manque les filets. De même, petit détail, l'inscription "1000cc" sur les caches latéraux devrait être sur fond rouge, cette inscription sur fond bleu était réservée à la R100RS gris argent métallisé qui avait des touches de bleu (filets, inscription "1000cc", étriers de frein avant, filets sur l'intérieur des jantes).
......
Sinon, comme il fait beau l'après-midi, j'en profite et fait tourner mes vieilleries.
Comparativement, la boîte de vitesses de la série 2 est encore plus lente que la R100/7, mais c'est surtout l'amplitude du sélecteur pour passer les vitesses qui est beaucoup plus prononcé sur la série 2.
voilà la bécane avec laquelle j' ai contracté le virus . (ce n est pas l originale mais celle de mes souvenirs ... )
je devais avoir 10/11 ans , mon oncle est arrivé un jour avec et m' a fait faire une petite balade . WOUAH !!! j ai d' abord eu des japs ( il faut que jeunesse se passe ... ) puis il y a environ 1 an j ai enfin acquis ma 1ere teutonne ... si j avais su ... mais comme on dit : " ya que les imbéciles qui changent d' avis "
ricou11- Messages : 603
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Re: Essai BMW R100/7 de 1977
ricou11 a écrit:.....
voilà la bécane avec laquelle j' ai contracté le virus . (ce n est pas l originale mais celle de mes souvenirs ... )
je devais avoir 10/11 ans , mon oncle est arrivé un jour avec et m' a fait faire une petite balade . WOUAH !!! j ai d' abord eu des japs ( il faut que jeunesse se passe ... ) puis il y a environ 1 an j ai enfin acquis ma 1ere teutonne ... si j avais su ... mais comme on dit : " ya que les imbéciles qui changent d' avis "
Celle en photo est superbe, une R75/6,
Et t'as pas envie d'en retrouver une comme ça ?
Lolo- Messages : 398
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Re: Essai BMW R100/7 de 1977
Ok pour les moteurs de série 7 , ils sont sympas, mais ne me dite pas qu elles sont belles...Les bi BMW sont moches depuis toujours, meme les modernes bicyndres sont moches, cela n empêche pas que ceux sont d excellentes machines
Denis- Messages : 3547
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Re: Essai BMW R100/7 de 1977
Denis a écrit:Ok pour les moteurs de série 7 , ils sont sympas, mais ne me dite pas qu elles sont belles...Les bi BMW sont moches depuis toujours, meme les modernes bicyndres sont moches, cela n empêche pas que ceux sont d excellentes machines
C'est comme les gonzesses mon Denis , y a des moches qui sont bonnes
Tintin- Messages : 3991
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Re: Essai BMW R100/7 de 1977
Pas d'accord avec toi Denis : le moteur flat twin est à mes yeux l'un des plus beaux qui soient
capdefra- Messages : 5182
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Re: Essai BMW R100/7 de 1977
je parle pas du moteur, mais des motos flat dans on ensemblecapdefra a écrit:Pas d'accord avec toi Denis : le moteur flat twin est à mes yeux l'un des plus beaux qui soient
Denis- Messages : 3547
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Re: Essai BMW R100/7 de 1977
bonjour c,est vrai quelles sont pas sexy ,et surtout ce que je leurs reprochent c'est leurs poids ,punaise quelles sont lourdes quand on voit l'evolution du poid entre les millesime de gs par exemple jecomprend pas toujours plus lourde,quand tu mesure 1,73 en duo mon R1150R deviens un camion j'esite fortement a la revendre a cause de sa ,pourtant elle est sublime a voir lol
boni25- Messages : 79
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Re: Essai BMW R100/7 de 1977
Perso, j'les aime bien, elle ne sont pas si moche que vous le prétendez pour le poids, on est d'accord, à l’arrêt c'est pesant, certainement du bon acier de la Ruhr , mais dès les premiers mètres ma 90 S devient vachement maniable et avec les Dell'Orto, elle répond bien plus vite qu'avec les Bing à dépression
Moustache7- Messages : 1576
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Re: Essai BMW R100/7 de 1977
Les motos de cette époque n'étaient pas bien lourdes et, au contraire de certains, je trouve qu'une beheme série 6 ou 7, c'est une moto franchement pas physique à conduire.
capdefra- Messages : 5182
Date d'inscription : 10/10/2015
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Localisation : Hautes-Alpes: GAP
Re: Essai BMW R100/7 de 1977
capdefra a écrit:Les motos de cette époque n'étaient pas bien lourdes et, au contraire de certains, je trouve qu'une beheme série 6 ou 7, c'est une moto franchement pas physique à conduire.
Chui d'ac'
Dailleurs elle ne pèsent guère plus de 200kg, à comparer aux 260 kg et plus de nos GS, RT, etc...et avec un centre de gravité très bas.
Tellement agréables à piloter, et permettant de faire de longues étapes sans fatigue...
Seuls, la puissance modeste et le freinage très différent de nos machines actuelles, posent vraiment problème (avec l'éclairage et divers babioles, pour être un peu complet)
V
Pec- Messages : 7635
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Re: Essai BMW R100/7 de 1977
j adorerai mais je manque un peu de place et de plus en super etat elles commencent a prendre de la côteLolo a écrit:ricou11 a écrit:.....
voilà la bécane avec laquelle j' ai contracté le virus . (ce n est pas l originale mais celle de mes souvenirs ... )
je devais avoir 10/11 ans , mon oncle est arrivé un jour avec et m' a fait faire une petite balade . WOUAH !!! j ai d' abord eu des japs ( il faut que jeunesse se passe ... ) puis il y a environ 1 an j ai enfin acquis ma 1ere teutonne ... si j avais su ... mais comme on dit : " ya que les imbéciles qui changent d' avis "
Celle en photo est superbe, une R75/6,
Et t'as pas envie d'en retrouver une comme ça ?
dans un 1er temps je cherche sans chercher un 125 dtmx , autre souvenir de mon adolescence .... tu en as un , non ? apparemment , c est mieux un modele post 80 because allumage electronique , mais je prefere les modele avec cantilever noir et rond
ricou11- Messages : 603
Date d'inscription : 17/06/2018
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Re: Essai BMW R100/7 de 1977
ricou11 a écrit:j adorerai mais je manque un peu de place et de plus en super etat elles commencent a prendre de la côte
dans un 1er temps je cherche sans chercher un 125 dtmx , autre souvenir de mon adolescence .... tu en as un , non ? apparemment , c est mieux un modele post 80 because allumage electronique , mais je prefere les modele avec cantilever noir et rond
Oui, j'ai (aussi, dirait ma femme ) une DTMX. Celle là, je l'ai achetée après avoir revendu une Malaguti Olympique que j'avais restaurée à neuf mais dont je trouvais l'usage limité.
J'ai retrouvé une DTMX de la même année et de la même couleur que celle que j'avais eu à 17 ans (1982 et blanche). Elle a vécu un peu esthétiquement mais elle n'était pas bidouillée ou endurisée comme à l'époque et plus que complète avec son carnet, sa trousse à outils et les doubles de clés.
Si ça intéresse, je peux essayer de faire aussi un essai comme mes vieilles béhèmes.
Lolo- Messages : 398
Date d'inscription : 10/10/2015
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Re: Essai BMW R100/7 de 1977
Tiens, mon frère a encore sa DTLC et une TY dans son garage ....
Faudrait que je voie avec lui ses projets sur ces engins.
Faudrait que je voie avec lui ses projets sur ces engins.
Andre Tissot- Messages : 1482
Date d'inscription : 15/06/2016
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Moustache7- Messages : 1576
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Localisation : Chamberet, Corrèze
Re: Essai BMW R100/7 de 1977
pourquoi pas ... mais comme je le dis plus haut , le DTMX est pour moi une madeleine de Proust , et de plus il a marqué son époque , il fait parti des motos qui ont marqué la plupart d entre nous
ricou11- Messages : 603
Date d'inscription : 17/06/2018
Age : 58
Localisation : occitanie (31)
Re: Essai BMW R100/7 de 1977
Moustache7 a écrit:DTMX, je préférerais une DTF
....
Je suis en train d'en refaire une, faut que je me remotive pour la finir. Une verte avec son garde-boue avant d'origine car sur ta photo, Yves, la DTF est montée avec un garde-boue avant de DTE.
Mais bon, comme Ricou, ma DTMX, c'est la moto de mes 17 ans, ma madeleine de Proust. Par contre, la DTF que je refais sera sûrement revendue ensuite, double emploi avec la DTMX.
Lolo- Messages : 398
Date d'inscription : 10/10/2015
Localisation : 49
Re: Essai BMW R100/7 de 1977
Garde boue de DT/DTE que je préfère ... aujourd'hui
Moustache7- Messages : 1576
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Age : 65
Localisation : Chamberet, Corrèze
Re: Essai BMW R100/7 de 1977
C'est drôle ces vieux Flat !! quand j'ai commencé la moto en 85, t'en voyais régulièrement chevauché par des barbus genre prof d'EMT, avec la pipe, quoique les prof d'EMT aimaient bien les Guzz aussi
Sinon merci pour l'essais, ça fait du bien de voir un vieux flat dans son jus, sans les bandes thermiquesàlacon
Sinon merci pour l'essais, ça fait du bien de voir un vieux flat dans son jus, sans les bandes thermiquesàlacon
rouquin- Messages : 3250
Date d'inscription : 11/10/2015
Age : 57
Localisation : La Cadière d'Azur
Re: Essai BMW R100/7 de 1977
j ai repéré ça pas loin de chez moi , un peu chaud les tarifs , non ? j' adore la bleueLolo a écrit:Moustache7 a écrit:DTMX, je préférerais une DTF
....
Je suis en train d'en refaire une, faut que je me remotive pour la finir. Une verte avec son garde-boue avant d'origine car sur ta photo, Yves, la DTF est montée avec un garde-boue avant de DTE.
Mais bon, comme Ricou, ma DTMX, c'est la moto de mes 17 ans, ma madeleine de Proust. Par contre, la DTF que je refais sera sûrement revendue ensuite, double emploi avec la DTMX.
https://www.leboncoin.fr/motos/1571287466.htm/
https://www.leboncoin.fr/motos/1571062019.htm/
ricou11- Messages : 603
Date d'inscription : 17/06/2018
Age : 58
Localisation : occitanie (31)
Re: Essai BMW R100/7 de 1977
ricou11 a écrit:
j ai repéré ça pas loin de chez moi , un peu chaud les tarifs , non ? j' adore la bleue
https://www.leboncoin.fr/motos/1571287466.htm/
https://www.leboncoin.fr/motos/1571062019.htm/
Argh, la vache, ça pique quand même, j'ai payé la mienne 600€ il y a 10 ans dans un bon état.
La première n'a même pas les soufflets d'origine, introuvable maintenant.
Lolo- Messages : 398
Date d'inscription : 10/10/2015
Localisation : 49
Re: Essai BMW R100/7 de 1977
Une DTMX, y a 10 ans, c'était pas recherchée ... ça a bien changé depuis
Moustache7- Messages : 1576
Date d'inscription : 11/10/2015
Age : 65
Localisation : Chamberet, Corrèze
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