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flat01
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flat01
21 participants
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flat01
Bonjour à tous.
Utilisateur de BM flat beaucoup plus anciens et de série K.
Potentiellement à la recherche d'un R1100R.
Bonne route à tous
Utilisateur de BM flat beaucoup plus anciens et de série K.
Potentiellement à la recherche d'un R1100R.
Bonne route à tous
flat01- Messages : 1
Date d'inscription : 04/10/2019
Re: flat01
Bonjour Flat01,
On dit que je suis trop taquin, mais on m'aide pas à ne pas l'être ...
Bienvenue, mais ça serait sympa que tu nous en dises un peu plus sur toi, où tu créches par exemple pour savoir si tu as d'autres membres du forum autour de toi, ce que tu aimes dans la vie à part faire de la moto, etc, ...
Bref pas un interrogatoire de police juste d'être un peu plus loquace sur toi pour se connaitre un peu mieux.
Merciiiiiii M'sieur
Signé Werner, truffe qui s'est acheté une conduite
On dit que je suis trop taquin, mais on m'aide pas à ne pas l'être ...
Bienvenue, mais ça serait sympa que tu nous en dises un peu plus sur toi, où tu créches par exemple pour savoir si tu as d'autres membres du forum autour de toi, ce que tu aimes dans la vie à part faire de la moto, etc, ...
Bref pas un interrogatoire de police juste d'être un peu plus loquace sur toi pour se connaitre un peu mieux.
Merciiiiiii M'sieur
Signé Werner, truffe qui s'est acheté une conduite
Wernerounet- Tuber Motardosporum
- Messages : 2637
Date d'inscription : 11/06/2017
Age : 60
Localisation : Tangi & Laverdure Base
Re: flat01
Flat01, mon petit, je ne voudrais pas te paraître vieux jeu ni encore moins grossier… l'homme de la pampa, parfois rude, reste toujours courtois, mais la vérité m'oblige à te le dire, une présentation plus étoffée sera la bienvenue.
Lumix- L'oeil et la plume
- Messages : 6391
Date d'inscription : 11/10/2015
Age : 63
Localisation : Sannois (95) - Assimilé parigot quoi !
Re: flat01
Lumix a écrit:Flat01, mon petit, je ne voudrais pas te paraître vieux jeu ni encore moins grossier… l'homme de la pampa, parfois rude, reste toujours courtois, mais la vérité m'oblige à te le dire, une présentation plus étoffée sera la bienvenue.
Welcome FLAT01, effectivement c'est du très light, on aimerait en savoir un poil plus et on ne répétera rien...
Pascalito- Messages : 2835
Date d'inscription : 11/10/2015
Age : 60
Localisation : Lot & Garonne
Re: flat01
alain
_________________
Amitiés et Grand Soleil à Tous
ps:Les fôtes de moufles sont volontaires
Et j'aime pô Face de Bouc.....
alain resseguier- Messages : 9917
Date d'inscription : 10/10/2015
Age : 65
Localisation : Clarensac (30)
captain sissi- Messages : 1712
Date d'inscription : 10/10/2015
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Localisation : Lunéville
Re: flat01
et
prg83- Messages : 2339
Date d'inscription : 11/10/2015
Age : 73
Localisation : Dans le plusss bô des villages -- Bormes les Mimosas --
Re: flat01
Pascalito a écrit:Lumix a écrit:Flat01, mon petit, je ne voudrais pas te paraître vieux jeu ni encore moins grossier… l'homme de la pampa, parfois rude, reste toujours courtois, mais la vérité m'oblige à te le dire, une présentation plus étoffée sera la bienvenue.
Welcome FLAT01, effectivement c'est du très light, on aimerait en savoir un poil plus et on ne répétera rien...
On ne répétera rien.... ça n'engage que toi Pascalito
C'est vrai qu'on est un peu taquins sur ce forum... Bienvenue donc à Flat01
Echoes- Messages : 966
Date d'inscription : 16/02/2019
Age : 61
Localisation : Paris
Re: flat01
Et en plus, comme ya pas que la moto dans la vie, yen a qui font d'autres choses, comme par exemple, s'envoyer en l'air avec des copains...
Woualcaume, plus on est de fous, moins ya de riz.
Woualcaume, plus on est de fous, moins ya de riz.
Andre Tissot- Messages : 1448
Date d'inscription : 15/06/2016
Age : 68
Localisation : Genas (69)
Re: flat01
Euh, j’ai un doute.
Ce n’est pas vraiment ta présentation ?
Aller, essaie encore....
Bienvenue quand même
Ce n’est pas vraiment ta présentation ?
Aller, essaie encore....
Bienvenue quand même
_________________
labecanajules- Modo
- Messages : 3312
Date d'inscription : 09/10/2015
Age : 74
Localisation : Côte d'Or
Re: flat01
Allez Flat 01, je t'aide un peu !
Moi c'est Laurence, j'ai 59 ans j'habite les Hauts de France à coté de Lille
Mon pilote roule avec une 1200 GS de 11/2017 ! (j'ai pas de photos la tout de suite sinon j'en aurai mis une)
On est la pour discuter moto, mais pas que ..
Avant la 1200 GS il y a eu une autre 1200 GS.. puis une autre encore avant .... les gazelles ont été précédées par une RT et avant la RT une ST !
Etant au pays des Vikings on roule beaucoup pour rejoindre les
Voila ! t'as vu c'est facile
Allez à ton tour !!
Moi c'est Laurence, j'ai 59 ans j'habite les Hauts de France à coté de Lille
Mon pilote roule avec une 1200 GS de 11/2017 ! (j'ai pas de photos la tout de suite sinon j'en aurai mis une)
On est la pour discuter moto, mais pas que ..
Avant la 1200 GS il y a eu une autre 1200 GS.. puis une autre encore avant .... les gazelles ont été précédées par une RT et avant la RT une ST !
Etant au pays des Vikings on roule beaucoup pour rejoindre les
Voila ! t'as vu c'est facile
Allez à ton tour !!
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Luccio ! Joco ! Philou77 ! N'Harry ! dorénavant chaque tour de roue sera pour vous !
Laurence- Modo
- Messages : 6970
Date d'inscription : 09/10/2015
Age : 64
Localisation : Lille
Re: flat01
Voyons voir.
Flat01, c'est pour la 1ère BM, ou pour le département ?
Flat01, c'est pour la 1ère BM, ou pour le département ?
Andre Tissot- Messages : 1448
Date d'inscription : 15/06/2016
Age : 68
Localisation : Genas (69)
Re: flat01
Bienvenue parmis nous !!!!
rouquin- Messages : 3236
Date d'inscription : 11/10/2015
Age : 57
Localisation : La Cadière d'Azur
Re: flat01
C’est une grande joie pour moi de me retrouver ici et d’y reprendre un instant la parole. Grande joie nuancée d’un peu de mélancolie, car lorsqu’on revient à de longs intervalles, on mesure soudain ce que l’insensible fuite des jours a ôté de nous pour le donner au passé. Le temps nous avait dérobés à nous-mêmes, parcelle à parcelle, et tout à coup c’est un gros bloc de notre vie que nous voyons loin de nous. La longue fourmilière des minutes emportant chacune un grain chemine silencieusement, et un beau soir le grenier est vide. Mais qu’importe que le temps nous retire notre force peu à peu, s’il l’utilise obscurément pour des œuvres vastes en qui survit quelque chose de nous ? Il y a vingt-deux ans, c’est moi qui prononçais le discours d’usage. Je me souviens (et peut-être quelqu’un de mes collègues d’alors s’en souvient-il aussi) que j’avais choisi comme thème : les jugements humains. Je demandais à ceux qui m’écoutaient de juger les hommes avec bienveillance, c’est-à-dire avec équité, d’être attentifs dans les consciences les plus médiocres et les existences les plus dénouées, aux traits de lumière, aux fugitives étincelles de beauté morale par où se révèle la vocation de grandeur de la nature humaine. Je les priais d’interpréter avec indulgence le tâtonnant effort de l’humanité incertaine. Peut-être, dans les années de lutte qui ont suivi, ai-je manqué plus d’une fois envers des adversaires à ces conseils de généreuse équité. Ce qui me rassure un peu, c’est que j’imagine qu’on a dû y manquer aussi parfois à mon égard, et cela rétablit l’équilibre.
Ce qui reste vrai, à travers toutes nos misères, à travers toutes les injustices commises ou subies, c’est qu’il faut faire un large crédit à la nature humaine ; c’est qu’on se condamne soi-même à ne pas comprendre l’humanité, si on n’a pas le sens de sa grandeur et le pressentiment de ses destinées incomparables.
Cette confiance n’est ni sotte, ni aveugle, ni frivole. Elle n’ignore pas les vices, les crimes, les erreurs, les préjugés, les égoïsmes de tout ordre, égoïsme des individus, égoïsme des castes, égoïsme des partis, égoïsme des classes, qui appesantissent la marche de l’homme, et absorbent souvent le cours du fleuve en un tourbillon trouble et sanglant. Elle sait que les forces bonnes, les forces de sagesse, de lumière, de justice, ne peuvent se passer du secours du temps, et que la nuit de la servitude et de l’ignorance n’est pas dissipée par une illumination soudaine et totale, mais atténuée seulement par une lente série d’aurores incertaines.
Oui, les hommes qui ont confiance en l’homme savent cela. Ils sont résignés d’avance à ne voir qu’une réalisation incomplète de leur vaste idéal, qui lui-même sera dépassé ; ou plutôt ils se félicitent que toutes les possibilités humaines ne se manifestent point dans les limites étroites de leur vie. Ils sont pleins d’une sympathie déférente et douloureuse pour ceux qui ayant été brutalisés par l’expérience immédiate ont conçu des pensées amères, pour ceux dont la vie a coïncidé avec des époques de servitude, d’abaissement et de réaction, et qui, sous le noir nuage immobile, ont pu croire que le jour ne se lèverait plus. Mais eux-mêmes se gardent bien d’inscrire définitivement au passif de l’humanité qui dure les mécomptes des générations qui passent. Et ils affirment, avec une certitude qui ne fléchit pas, qu’il vaut la peine de penser et d’agir, que l’effort humain vers la clarté et le droit n’est jamais perdu. L’histoire enseigne aux hommes la difficulté des grandes tâches et la lenteur des accomplissements, mais elle justifie l’invincible espoir.
Dans notre France moderne, qu’est-ce donc que la République ? C’est un grand acte de confiance. Instituer la République, c’est proclamer que des millions d’hommes sauront tracer eux-mêmes la règle commune de leur action ; qu’ils sauront concilier la liberté et la loi, le mouvement et l’ordre ; qu’ils sauront se combattre sans se déchirer ; que leurs divisions n’iront pas jusqu’à une fureur chronique de guerre civile, et qu’ils ne chercheront jamais dans une dictature même passagère une trêve funeste et un lâche repos. instituer la République, c’est proclamer que les citoyens des grandes nations modernes, obligés de suffire par un travail constant aux nécessités de la vie privée et domestique, auront cependant assez de temps et de liberté d’esprit pour s’occuper de la chose commune. Et si cette République surgit dans un monde monarchique encore, c’est s’assurer qu’elle s’adaptera aux conditions compliquées de la vie internationale, sans entreprendre sur l’évolution plus lente des autres peuples, mais sans rien abandonner de sa fierté juste et sans atténuer l’éclat de son principe.
Oui, la République est un grand acte de confiance et un grand acte d’audace. L’invention en était si audacieuse, si paradoxale, que même les hommes hardis qui, il y a cent dix ans, ont révolutionné le monde, en écartèrent d’abord l’idée. Les Constituants de 1789 et de 1791, même les législateurs de 1792 croyaient que la monarchie traditionnelle était l’enveloppe nécessaire de la société nouvelle. Ils ne renoncèrent à cet abri que sous les coups répétés de la trahison royale. Et quand enfin ils eurent déraciné la royauté, la République leur apparut moins comme un système prédestiné que comme le seul moyen de combler le vide laissé par la monarchie. Bientôt cependant, et après quelques heures d’étonnement et presque d’inquiétude, ils l’adoptèrent de toute leur pensée et de tout leur cœur. Ils résumèrent, ils confondirent en elle toute la Révolution. Et ils ne cherchèrent point à se donner le change. Ils ne cherchèrent point à se rassurer par l’exemple des républiques antiques ou des républiques helvétiques et italiennes. Ils virent bien qu’ils créaient une œuvre nouvelle, audacieuse et sans précédent. Ce n’était point l’oligarchique liberté des républiques de la Grèce, morcelées, minuscules et appuyées sur le travail servile. Ce n’était point le privilège superbe de la république romaine, haute citadelle d’où une aristocratie conquérante dominait le monde, communiquant avec lui par une hiérarchie de droits incomplets et décroissants qui descendait jusqu’au néant du droit, par un escalier aux marches toujours plus dégradées et plus sombres qui se perdait enfin dans l’abjection de l’esclavage, limite obscure de la vie touchant à la nuit souterraine. Ce n’était pas le patriciat marchand de Venise et de Gênes. Non, c’était la République d’un grand peuple où il n’y avait que des citoyens et où tous les citoyens étaient égaux. C’était la République de la démocratie et du suffrage universel. C’était une nouveauté magnifique et émouvante.
Les hommes de la Révolution en avaient conscience. Et lorsque dans la fête du 10 août 1793, ils célébrèrent cette Constitution qui, pour la première fois depuis l’origine de l’histoire, organisait dans la souveraineté nationale, la souveraineté de tous, lorsque arti-sans et ouvriers, forgerons, menuisiers, travailleurs des champs défilèrent dans le cortège, même aux magistrats du peuple et ayant pour enseignes leurs outils, le président de la Convention put dire que c’était un jour qui ne ressemblait à aucun autre jour, le plus beau jour depuis que le soleil était suspendu dans l’immensité de l’espace ! Toutes les volontés se haussaient, pour être à la me-sure de cette nouveauté héroïque. C’est pour elle que ces hommes combattirent et moururent. C’est en son nom qu’ils refoulèrent les rois de l’Europe. C’est en son nom qu’ils se décimèrent. Et ils concentrèrent en elle une vie si ardente et si terrible, ils produisirent par elle tant d’actes et tant de pensées qu’on put croire que cette république toute neuve, sans modèle comme sans traditions, avait acquis en quelques années la force et la substance des siècles.
Et pourtant que de vicissitudes et d’épreuves avant que cette République que les hommes de la Révolution avaient crue impérissable soit fondée enfin sur notre sol ! Non seulemtent après quelques années d’orage, elle est vaincue, mais il semble qu’elle s’efface à jamais et de l’histoire et de la mémoire même des hommes. Elle est bafouée, outragée ; pis que cela, elle est oubliée. Pendant un demi-siècle, sauf quelques cœurs profonds qui gardaient le souvenir et l’espérance, les hommes la renient ou même l’ignorent. Les tenants de l’ancien régime parlent d’elle que pour en faire honte à la Révolution : "Voilà où a conduit le délire révolutionnaire !" Et parmi ceux qui font profession de défendre le monde moderne, de cntinuer la tradition de la révolution, la plupart désavouent la République et la démocratie. On dirait qu’ils ne se souviennent même plus. Guizot s’écrie : "Le suffrage universel n’aura jamais son jour". Comme s’il n’avait pas eu déjà ses grands jours d’histoire, comme si la Convention n’était pas sorite de lui ! Thiers, quand il raconte la Révolution du 10 août, néglige de dire qu’elle proclama le suffrage universel, comme si c’était là un accident sans importan et une bizarrerie d’un jour. République, suffrage universel, démocratie, ce fut, à en croire les sages, le songe fiévreux des hommes de la Révolution. Leur œuvre est restée, mais leur fièvre est éteinte et le monde moderne qu’ils ont fondé, s’il est tenu de continuer leur œuvre, n’est pas tenu de continuer leur délire. Et la brusque résurrection de la République, reparaissant en 1848 pour s’évanouir en 1851, semblait en effet la brève rechute dans un cauchemar bientôt dissipé.
Et voici maintenant que cette République qui dépassait de si haut l’expérience séculaire des hommes et le niveau commun de la pensée que, quand elle tomba, ses ruines mêmes périrent et son souvenir s’effrita, voici que cette République de démocratie, de suffrage universel et d’universelle dignité humaine, qui n’avait pas eu de modèle et qui semblait destinée à n’avoir pas de lendemain, est devenue la loi durable de la nation, la forme définitive de la vie française, le type vers lequel évoluent lentement toutes les démocraties du monde.
Or, et c’est là surtout ce que je signale à vos esprits, l’audace même de la tentative a contribué au succès. L’idée d’un grand peuple se gouvernant lui-même était si noble qu’aux heures de difficulté et de crise elle s’offrait à la conscience de la nation. Une première fois en 1793 le peuple de France avait gravi cette cime, et il y avait goûté un si haut orgueil, que toujours sous l’apparent oubli et l’apparente indifférence, le besoin subsistait de retrouver cette émotion extraordinaire. Ce qui faisait la force invincible de la République, c’est qu’elle n’apparaissait pas seulement de période en période, dans le désastre ou le désarroi des autres régimes, comme l’expédient nécessaire et la solution forcée. Elle était une consolation et une fierté. Elle seule avait assez de noblesse morale pour donner à la nation la force d’oublier les mécomptes et de dominer les désastres. C’est pourquoi elle devait avoir le dernier mot. Nombreux sont les glissements et nombreuses les chutes sur les escarpements qui mènent aux cimes ; mais les sommets ont une force attirante. La République a vaincu parce qu’elle est dans la direction des hauteurs, et que l’homme ne peut s’élever sans monter vers elle. La loi de la pesanteur n’agit pas souverainement sur les sociétés humaines, et ce n’est pas dans les lieux bas qu’elles trouvent leur équilibre. Ceux qui, depuis un siècle, ont mis très haut leur idéal ont été justifiés par l’histoire.
Et ceux-là aussi seront justifiés qui le placent plus haut encore. Car le prolétariat, dans son ensemble, commence à affirmer que ce n’est pas seulement dans les relations politiques des hommes, c’est aussi dans leurs relations économiques et sociales qu’il faut faire entrer la liberté vraie, l’égalité, la justice. Ce n’est pas seulement la cité, c’est l’atleir, c’est le travail, c’est la production, c’est la propriété qu’il veut organiser selon le type républicain. A un système qui divise et qui opprime, il entend substituer une vaste coopération sociale où tous les travailleurs de tout ordre, travailleurs de la main et travailleurs du cerveau, sous la direction de chefs librement élus par eux, administreront la production enfin organisée.
Messieurs, je n’oublie pas que j’ai seul la parole ici et que ce privilège m’impose beaucoup de réserve. Je n’en abuserai point pour dresser dans cette fête une idée autour de laquelle se livrent et se livreront encore d’âpres combats. Mais comment m’était-il possible de parler devant cette jeunesse qui est l’avenir, sans laisser échapper ma pensée d’avenir ? Je vous aurais offensés par trop de prudence ; car quel que soit votre sentiment sur le fond des choses, vous êtes tous des esprits trop libres pour me faire grief d’avoir affirmé ici cette haute espérance socialiste qui est la lumière de ma vie. Je veux seulement dire deux choses, parce qu’elles touchent non au fond du problème, mais à la méthode de l’esprit et à la conduite de la pensée.
D’abord, envers une idée audacieuse qui doit ébranler tant d’intérêts et tant d’habitudes et qui prétend renouveler le fond même de la vie, vous avez le droit d’être exigeants. Vous avez le droit de lui demander de faire ses preuves, c’est-à-dire d’établir avec précision comment elle se rattache à toute l’évolution politique et sociale, et comment elle peut s’y insérer. Vous avez le droit de lui demander par quelle série de formes juridiques et économiques elle assurera le passage de l’ordre existant à l’ordre nouveau. Vous avez le droit d’exiger d’elle que les premières applications qui en peuvent être faites ajoutent à la vitalité économique et morale de la nation. Et il faut qu’elle prouve, en se montrant capable de défendre ce qu’il y a déjà de noble et de bon dans le patrimoine humain, qu’elle ne vient pas le gaspiller, mais l’agrandir. Elle aurait bien peu de foi en elle-même si elle n’acceptait pas ces conditions. En revanche, vous, vous lui devez de l’étudier d’un esprit libre, qui ne se laisse troubler par aucun intérêt de classe. Vous lui devez de ne pas lui opposer ces railleries frivoles, ces affolements aveugles ou prémédités et ce parti pris de négation ironique ou brutale que si souvent, depuis un siècle même, les sages opposèrent à la République, maintenant acceptée de tous, au moins en sa forme. Et si vous êtes tentés de dire encore qu’il ne faut pas s’attarder à examiner ou à discuter des songes, regardez en un de vos faubourgs ! Que de railleries, que de prophéties sinistres sur l’œuvre qui est là ! Que de lugubres pronostics opposés aux ouvriers qui prétendaient se diriger eux-mêmes, essayer dans une grande industrie la forme de la propriété collective et la vertu de la libre discipline ! L’œuvre a duré pourtant ; elle a grandi : elle permet d’entrevoir ce que peut donner la coopération collectiviste. Humble bourgeon à coup sûr mais qui atteste le travail de la sève, la lente montée des idées nouvelles, la puissance de transformation de la vie. Rien n’est plus menteur que le vieil adage pessimiste et réactionnaire de l’Ecclésiaste désabusé : "Il n’y a rien de nouveau sous le soleil".
Le soleil lui-même a été jadis une nouveauté, et la terre fut une nouveauté, et l’homme fut une nouveauté. L’histoire humaine n’est qu’un effort incessant d’invention, et la perpétuelle évolution est une perpétuelle création. C’est donc d’un esprit libre aussi que vous accueillerez cette autre grande nouveauté qui s’annonce par des symptômes multipliés : la paix durable entre les nations, la paix définitive. Il ne s’agit point de déshonorer la guerre dans le passé. Elle a été une partie de la grande action humaine, et l’homme l’a ennoblie par la pensée et le courage, par l’héroïsme exalté, par le magnanime mépris de la mort. Elle a été sans doute et longtemps, dans le chaos de l’humanité désordonnée et saturée d’instincts brutaux, le seul moyen de résoudre les conflits ; elle a été aussi la dure force qui, en mettant aux prises les tribus, les peuples, les races, a mêlé les éléments humains et préparé les groupements vastes. Mais un jour vient, et tout nous signifie qu’il est proche, où l’humanité est assez organisée, assez maîtresse d’elle-même pour pouvoir résoudre par la raison, la négociation et le droit les conflits de ses groupements et de ses forces. Et la guerre détestable et grande tant qu’elle était nécessaire, est atroce et scélérate quand elle commence à paraître inutile. Je ne vous propose pas un rêve idyllique et vain. Trop longtemps les idées de paix et d’unité humaines n’ont été qu’une haute clarté illusoire qui éclairait ironiquement les tueries continuées. Vous souvenez-vous de l’admirable tableau que nous a laissé Virgile de la chute de Troie ? C’est la nuit : la cité surprise est envahie par le fer et le feu, par le meurtre, l’incendie et le désespoir. Le palais de Priam est forcé et les portes abattues laissent apparaître la longue suite des appartements et des galeries. De chambre en chambre, les torches et les glaives poursuivent les vaincus ; enfants, femmes, vieillards se réfugient en vain auprès de l’autel domestique que le laurier sacré ne protège pas contre la mort et contre l’outrage ; le sang coule à flots, et toutes les bouches crient de terreur, de douleur, d’insulte et de haine. Mais par dessus la demeure bouleversée et hurlante, les cours intérieures, les toits effondrés laissent apercevoir le grand ciel serein et paisible, et toute la clameur humaine de violence et d’agonie monte vers les étoiles d’or : Ferit aurea sidera clamor . De même, depuis vingt siècles et de période en période, toutes les fois qu’une étoile d’unité et de paix s’est levée sur les hommes, la terre déchirée et sombre a répondu par des clameurs de guerre.
C’était d’abord l’astre impérieux de la Rome conquérante qui croyait avoir absorbé tous les conflits dans le rayonnement universel de sa force. L’empire s’effondre sous le choc des barbares, et un effroyable tumulte répond à la prétention superbe de la paix romaine. Puis ce fut l’étoile chrétienne qui enveloppa la terre d’une lueur de tendresse et d’une promesse de paix. Mais atténuée et douce aux horizons galiléens, elle se leva dominatrice et âpre sur l’Europe féodale. La prétention de la papauté à apaiser le monde sous sa loi et au nom de l’unité catholique ne fit qu’ajouter aux troubles et aux conflits de l’humanité misérable. Les convulsions et les meurtres du moyen âge, les chocs sanglants des nations modernes, furent la dérisoire réplique à la grande promesse de paix chrétienne. La Révolution à son tour lève un haut signal de paix universelle par l’universelle liberté. Et voilà que de la lutte même de la Révolution contre les forces du vieux monde, se développent des guerres formidables.
Quoi donc ? La paix nous fuira-t-elle toujours ? Et la clameur des hommes, toujours forcenés et toujours déçus, continuera-t-elle à montrer vers les étoiles d’or, des capitales modernes incendiées par les abus, comme de l’antique palais de Priam incendié par les torches ? Non ! Non ! et malgré les conseils de prudence que nous donnent ces grandioses déceptions, j’ose dire, avec des millions d’hommes, que maintenant la grande paix humaine est possible, et si nous le voulons, elle est prochaine. Des forces neuves y travaillent : la démocratie, la science méthodique, l’universel prolétariat solidaire. La guerre devient plus difficile, parce qu’avec les gouvernements libres des démocraties modernes, elle devient à la fois le péril de tous par le service universel, le crime de tous par le suffrage universel. La guerre devient plus difficile parce que la science enveloppe tous les peuples dans un réseau multiplié, dans un tissu plus serré tous les jours de relations, d’échanges, de conventions ; et si le premier effet des découvertes qui abolissent les distances est parfois d’aggraver les froissements, elles créent à la longue une solidarité, une familiarité humaine qui font de la guerre un attentat monstrueux et une sorte de suicide collectif.
Enfin, le commun idéal qui exalte et unit les prolétaires de tous les pays les rend plus réfractaires tous les jours à l’ivresse guerrière, aux haines et aux rivalités de nations et de races. Oui, comme l’histoire a donné le dernier ’mot à la République si souvent bafouée et piétinée, elle donnera le dernier mot à la paix, si souvent raillée par les hommes et les choses, si souvent piétinée par la fureur des événements et des passions. Je ne vous dis pas : C’est une certitude toute faite. Il n’y a pas de certitude toute faite en histoire. Je sais combien sont nombreux encore aux jointures des nations les points malades d’où peut naître soudain une passagère inflammation générale. Mais je sais aussi qu’il y a vers la paix des tendances si fortes, si profondes, si essentielles, qu’il dépend de vous, par une volonté consciente, délibérée, infatigable, de systématiser ces tendances et de réaliser enfin le, paradoxe de la grande paix humaine, comme vos pères ont réalisé le paradoxe de la grande liberté républicaine. Œuvre difficile, mais non plus œuvre impossible. Apaisement des préjugés et des haines, alliances et fédérations toujours plus vastes, conventions internationales d’ordre économique et social, arbitrage international et désarmement simultané, union des hommes dans le travail et dans la lumière : ce sera, jeunes gens, le plus haut effort et la plus haute gloire de la génération qui se lève.
Non, je ne vous propose pas un rêve décevant : je ne vous propose pas non plus un rêve affaiblissant. Que nul de vous ne croie que dans la période encore difficile et incertaine qui précédera l’accord définitif des nations, nous voulons remettre au hasard de nos espérances la moindre parcelle de la sécurité, de la dignité, de la fierté de la France. Contre toute menace et toute humiliation, il faudrait la défendre : elle est deux fois sacrée pour nous, parce qu’elle est la France, et parce qu’elle est humaine.
Même l’accord des nations dans la paix définitive n’effacera pas les patries, qui garderont leur profonde originalité historique, leur fonction propre dans l’œuvre de l’humanité réconciliée. Et si nous ne voulons pas attendre, pour fermer le livre de la guerre, que la force ait redressé toutes les iniquités commises par la force, si nous ne concevons pas les réparations comme des revanches, nous savons bien que l’Europe, pénétrée enfin de la vertu de la démocratie et de l’esprit de paix, saura trouver les formules de conciliation qui libéreront tous les vaincus des servitudes et des douleurs qui s’attachent à la conquête. Mais d’abord, mais avant tout, il faut rompre le cercle de fatalité, le cercle de fer, le cercle de haine où les revendications même justes provoquent des représailles qui se flattent de l’être, où la guerre tourne après la guerre en un mouvement sans issue et sans fin, où le droit et la violence, sous la même livrée sanglante, ne se discernent presque plus l’un de l’autre, et où l’humanité déchirée pleure de la victoire de la justice presque autant que de sa défaite.
Surtout, qu’on ne nous accuse point d’abaisser et d’énerver les courages. L’humanité est maudite, si pour faire preuve de courage elle est condamnée à tuer éternellement. Le courage, aujourd’hui, ce n’est pas de maintenir sur le monde la sombre nuée de la Guerre, nuée terrible, mais dormante, dont on peut toujours se flatter qu’elle éclatera sur d’autres. Le courage, ce n’est pas de laisser aux mains de la force la solution des conflits que la raison, peut résoudre ; car le courage est l’exaltation de l’homme, et ceci en est l’abdication. Le courage pour vous tous, courage de toutes les heures, c’est de supporter sans fléchir les épreuves de tout ordre, physiques et morales, que prodigue la vie. Le courage, c’est de ne pas livrer sa volonté au hasard des impressions et des forces ; c’est de garder dans les lassitudes inévitables l’habitude du travail et de l’action. Le courage dans le désordre infini de la vie qui nous sollicite de toutes parts, c’est de choisir un métier et de le bien faire, quel qu’il soit ; c’est de ne pas se rebuter du détail minutieux ou monotone ; c’est de devenir, autant qu’on le peut, un technicien accompli ; c’est d’accepter et de comprendre cette loi de la spécialisation du travail qui est la condition de l’action utile, et cependant de ménager à son regard, à son esprit, quelques échappées vers le vaste monde et des perspectives plus étendues. Le courage, c’est d’être tout ensemble, et quel que soit le métier, un praticien et un philosophe. Le courage, c’est de comprendre sa propre vie, de la préciser, de l’approfondir, de l’établir et de la coordonner cependant à la vie générale. Le courage, c’est de surveiller exactement sa machine à filer ou à tisser, pour qu’aucun fil ne se casse, et de préparer cependant un ordre social plus vaste et plus fraternel où la machine sera la servante commune des travailleurs libérés. Le courage, c’est d’accepter les conditions nouvelles que la vie fait à la science et à l’art, d’accueillir, d’explorer la complexité presque infinie des faits et des détails, et cependant d’éclairer cette réalité énorme et confuse par des idées générales, de l’organiser et de la soulever par la beauté sacrée des formes et des rythmes. Le courage, c’est de dominer ses propres fautes, d’en souffrir, mais de n’en pas être accablé et de continuer son chemin. Le courage, c’est d’aimer la vie et de regarder la mort d’un regard tranquille ; c’est d’aller à l’idéal et de comprendre le réel ; c’est d’agir et de se donner aux grandes causes sans savoir quelle récompense réserve à notre effort l’univers profond, ni s’il lui réserve une récompense. Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques.
Ah ! Vraiment, comme notre conception de la vie est pauvre, comme notre science de vivre est courte, si nous croyons que, la guerre abolie, les occasions manqueront aux hommes d’exercer et d’éprouver leur courage, et qu’il faut prolonger les roulements de tambours qui dans les lycées du premier Empire faisaient sauter les cœurs ! Ils sonnaient alors un son héroïque ; dans notre vingtième siècle, ils sonneraient creux. Et vous, jeunes gens, vous voulez que votre vie soit vivante, sincère et pleine. C’est pourquoi je vous ai dit, comme à des hommes, quelques-unes des choses que je portais en moi."
Ouailcome ze niou
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Contrairement au cerveau, l'estomac te prévient quand il et vide.
Joe Derpi- Admin
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Re: flat01
Peut être existe-il un juste milieu, mon bon Joe...
Benoît- Messages : 2802
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Re: flat01
Ah non Benoit, j'adore carrément le post de Joe....
Heureusement que pour Flat01 je ne suis pas modérateur sinon son inscription aurait déjà été supprimée...
C'est vrai quoi on y va tous de nos petits (ou très longs !) messages sympathiques et avenants et... toujours pas de réponse... Enfin... il est peut-être parti en WE hein
Heureusement que pour Flat01 je ne suis pas modérateur sinon son inscription aurait déjà été supprimée...
C'est vrai quoi on y va tous de nos petits (ou très longs !) messages sympathiques et avenants et... toujours pas de réponse... Enfin... il est peut-être parti en WE hein
Echoes- Messages : 966
Date d'inscription : 16/02/2019
Age : 61
Localisation : Paris
Re: flat01
Décidemment, je vous trouve bien intolérants ces derniers temps. Tout le monde n'a pas forcément la verve ou la facilité d'écrire, et on peut aussi être timide quand on pousse une porte pour la première fois. Nombre d'entre nous se connaissent, par le biais du forum, et en sont heureux. Mais auriez vous le plaisir d'échanger en vrai si on vous avez poussé dehors dans les premiers instants parce que vous n'avez pas déballé votre vie dans les 10 secondes ?
Flat01, bienvenue par ici, où on sera heureux de te lire
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Re: flat01
Je n'osais plus le dire.Flat-win a écrit:Décidemment, je vous trouve bien intolérants ces derniers temps. Tout le monde n'a pas forcément la verve ou la facilité d'écrire, et on peut aussi être timide quand on pousse une porte pour la première fois. Nombre d'entre nous se connaissent, par le biais du forum, et en sont heureux. Mais auriez vous le plaisir d'échanger en vrai si on vous avez poussé dehors dans les premiers instants parce que vous n'avez pas déballé votre vie dans les 10 secondes ?
Flat01, bienvenue par ici, où on sera heureux de te lire
Bruno a tout dit.
Bienvenue Flat 01.
Aindien- Conteur effréné
- Messages : 3494
Date d'inscription : 10/10/2015
Age : 92
Localisation : Culoz Ain
Re: flat01
Merci Bruno, j’aime bien ce que tu dis ..... j’ai cru un instant que l’esprit du forum se perdait....
Même si notre flat de l’Ain ne répondra pas je lui souhaite aussi la bienvenue et bonne route.
Même si notre flat de l’Ain ne répondra pas je lui souhaite aussi la bienvenue et bonne route.
M'dame Hortense- Messages : 2790
Date d'inscription : 25/04/2017
Age : 60
Localisation : 38 A La montagne
Re: flat01
Il s'est connecté vendredi ...
Je Joe, notre grand Joe pour son post qui n'est pas du copier/coller à la petite semaine et qui présente un grand intérêt pour tous
Mon post n'était pas ironique, mais donnait en qque sorte un mode d'emploi ..
Alors oui se recadrer sur l'arrivée des nouveaux quand ils poussent la porte.. certains n'essuient pas leurs pieds et entrent direct , d'autres regardent si il y a de la lumière.. si on entend du bruit et essaient de se faire tout petit et de se mettre dans un coin en se demandant comment faire pour arriver jusqu'à la tireuse à bière et glisser 1 ou 2 mots en passant ..
Donc tolérance, et bienveillance !!
Je Joe, notre grand Joe pour son post qui n'est pas du copier/coller à la petite semaine et qui présente un grand intérêt pour tous
Mon post n'était pas ironique, mais donnait en qque sorte un mode d'emploi ..
Alors oui se recadrer sur l'arrivée des nouveaux quand ils poussent la porte.. certains n'essuient pas leurs pieds et entrent direct , d'autres regardent si il y a de la lumière.. si on entend du bruit et essaient de se faire tout petit et de se mettre dans un coin en se demandant comment faire pour arriver jusqu'à la tireuse à bière et glisser 1 ou 2 mots en passant ..
Donc tolérance, et bienveillance !!
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Luccio ! Joco ! Philou77 ! N'Harry ! dorénavant chaque tour de roue sera pour vous !
Laurence- Modo
- Messages : 6970
Date d'inscription : 09/10/2015
Age : 64
Localisation : Lille
Re: flat01
Echoes a écrit:Ah non Benoit, j'adore carrément le post de Joe....
Heureusement que pour Flat01 je ne suis pas modérateur sinon son inscription aurait déjà été supprimée...
C'est vrai quoi on y va tous de nos petits (ou très longs !) messages sympathiques et avenants et... toujours pas de réponse... Enfin... il est peut-être parti en WE hein
Non Pascale ! tu es arrivée ici parrainée par François et une partie des parisiens
Tu as une élocution et un "savoir faire" naturel ...
Imagine que tu ne connaisses personne .. tu débarques ici et tu te rends compte que le milieu n'est pas fermé mais très imbriqué ... que beaucoup se connaissent depuis des années , ne se voient pas souvent mais qu'à chaque fois c'est des grands moments ...
Tu fais une entrée très timide ... tu attends les réactions... si c'est chaud et accueillant et que certains se poussent pour te laisser entrer t'es à l'aise ! si personne ne se retourne et dit "salut, t'es qui ? tu viens de ou ? rentre et viens boire un coup !" .. tu restes dans ton coin ou tu pars ....
Toi et moi avons eu la chance de percer et de trouver notre place ici ! faisons en sorte qu'il en soit de meme pour tout le monde
_________________
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Laurence- Modo
- Messages : 6970
Date d'inscription : 09/10/2015
Age : 64
Localisation : Lille
Re: flat01
Ok mea culpa... je redire ce que j'ai écrit et je m'en excuse auprès de Flat01 et tous les amis du Forum
Ce doit être on côté méfiant qui prend le dessus par moments
Ce doit être on côté méfiant qui prend le dessus par moments
Echoes- Messages : 966
Date d'inscription : 16/02/2019
Age : 61
Localisation : Paris
Re: flat01
On va dire que tu es enrhumée hein …Echoes a écrit:Ok mea culpa... je redire ce que j'ai écrit et je m'en excuse auprès de Flat01 et tous les amis du Forum
Ce doit être on côté méfiant qui prend le dessus par moments
Climat de merde à Paris
Signé Werner, truffe qui se retire
Wernerounet- Tuber Motardosporum
- Messages : 2637
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Re: flat01
Superbe texte, Joe, bien trouvé!
Pourrais tu citer la source, que je peine à identifier d'une manière certaine, steup'
V
Pec- Messages : 7477
Date d'inscription : 11/10/2015
Age : 70
Localisation : Village Ouest Lyonnais
Re: flat01
J'ai l impression que ce sont plusieurs discours de Jean Jaurés (il écrit bien le monsieur !)Pec a écrit:
Superbe texte, Joe, bien trouvé!
Pourrais tu citer la source, que je peine à identifier d'une manière certaine, steup'
V
Signé Werner, truffe qui a comme bon ami Google
Wernerounet- Tuber Motardosporum
- Messages : 2637
Date d'inscription : 11/06/2017
Age : 60
Localisation : Tangi & Laverdure Base
Re: flat01
Il était prolixe le JJWernerounet a écrit:J'ai l impression que ce sont plusieurs discours de Jean Jaurés (il écrit bien le monsieur !)Pec a écrit:
Superbe texte, Joe, bien trouvé!
Pourrais tu citer la source, que je peine à identifier d'une manière certaine, steup'
V
Signé Werner, truffe qui a comme bon ami Google
F2X- Messages : 3941
Date d'inscription : 03/02/2016
Age : 64
Localisation : CRETEIL
Re: flat01
Wernerounet a écrit:J'ai l impression que ce sont plusieurs discours de Jean Jaurés (il écrit bien le monsieur !)Pec a écrit:
Superbe texte, Joe, bien trouvé!
Pourrais tu citer la source, que je peine à identifier d'une manière certaine, steup'
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Signé Werner, truffe qui a comme bon ami Google
Euh ... : un seul prononcé en 1903
Et dire qu'il y a un autre grand Belge qui se demandait pour ils l'avaient dézingué le beau parleur
Rock80- Messages : 1303
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Age : 61
Localisation : 88 - Épinal
Re: flat01
Wernerounet a écrit:J'ai l impression que ce sont plusieurs discours de Jean Jaurés (il écrit bien le monsieur !)Pec a écrit:
Superbe texte, Joe, bien trouvé!
Pourrais tu citer la source, que je peine à identifier d'une manière certaine, steup'
V
Signé Werner, truffe qui a comme bon ami Google
C'était donc la plume de Jean Jaurès, quel verbe!!
J'avais pensé un moment à Nadine Morano, voire à Sarko, mais si tu le dis...
V
Pec- Messages : 7477
Date d'inscription : 11/10/2015
Age : 70
Localisation : Village Ouest Lyonnais
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